Sur
l’île intense le ciel témoigne
Traversé
de part en part
Vacuité,
plus que la lumière.
Les
nuages qui passent ne peuvent voiler sa présence
Ils
resplendissent en un scintillement qui n’a pas de fin.
Toute
forme vibre à ce chant
Les
pierres, les végétaux
Les
discussions des oiseaux
Le
vent
Les
bruits des activités humaines...
Dans
le silence et le vacarme à la fois
Cela
gémit sous l’intense caresse
Et
au cœur de ce bruissement incessant l
La
force, parfaitement immobile.
Piton
Bezave