« Mais c’est une révolte ? — Non, Sire, c’est une révolution ! »

Ça se dit dans mes tripes
Comprends-tu ?
Que si les gens majoritairement
S'éveillaient, s'ouvraient, aimaient
Tout ce qui se passe-là ne serait pas possible.

Et voilà ton couplet sur le fait que ceux-là ne changent pas !
Et que de toute façon nous allons vers la fin d'un cycle
Le chaos social, total, la guerre généralisée.

Alors écoute !
Il est bien possible qu'il en soit ainsi
Bien qu'il suffisse d'une goutte pour faire déborder le vase
Et qui peut dire à quel point le vase est rempli ?
Mais si tu as raison, que tout va s'achever ainsi
Ce travail dans les profondeurs de ceux qui voient
Et ne peuvent se soumettre, est utile !

Il y a quelque chose qui ne se perd jamais
Quelque soit les formes qu'emprunte le vivant
Quelque chose d'invisible et pourtant tellement puissant
Qui se transmet, ce travail que tu penses inutile œuvre
A ce niveau-là aussi.

A lire ici

Par un bel après midi...

 
J'avais pédalé fort, un sacré effort, une urgence
Et puis, me voici assise au bord de l'aplomb
Là où la petite plaine tombe à pic, 700m plus bas
Décontenancée, ne sachant plus quoi penser
Parce que si ceux qui voient un peu plus loin
De ce chemin que l'on appelle l'humanité
Décident de se taire... 
 
Et pourquoi se taire ?

Écoute...
Les voici qui prennent la parole
Les voici qui s'unissent
Ils étaient dispersés
Les événements les rassemblent
Comme les pièces d'un grand puzzle...

Et c'est eux, ces dictateurs dans l'âme, qui...

Déjà ici

O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao

 

Le peuple quand il se lève pour la liberté
Quand il renverse les barricades
Quand il avance un seul corps et tous ces bras
Qui au ciel se lèvent.

De la révolution

 

Les chansons révolutionnaires sont toujours des chansons d'amour

L'amour véritable est révolutionnaire

Il vient signer la fin du connu.

Malijani Hadi

Ordre et contre-ordre

Ils sont malades et veulent guérir

Mais ils refusent d'entrer en relation avec la guérison

Qui est changement profond !

Henri Magritte - Liaisons dangereuses

De la révolution en esprit

Se rendre disponible, se laisser déranger

Cela n’est pas si naturel que ça

En tout cas, ce n’est pas des instincts primaires.

Le faire par idéalisme, s’obliger à …

N’offre pas un grand intérêt, c'est

Prendre à Paul pour prêter à Jacques

Et reste de toute façon limité.

Le changement profond, radicale

Ne se peut que par Voir.

"Comprendre VOIR".

Du changement en question

Il ne s'agit pas de changer d'idée, encore que cela ne soit pas si aisé d'en changer, les idées sont la partie visible d'un iceberg dont les fondements sont des conditionnements puissants.

Si souvent, penser une chose et faire son contraire, comme ça par étourderie, que les deux faces d'une même pièce sont si proches l'une de l'autre. C'est que changer réellement d'idée ce n'est pas actionner le jeu des contraires.

Un exemple probant avec la politique, être de gauche ou de droite, nous pouvons tous vérifier que cela ne change rien.

Extrême droite ?

Et l'extrême gauche ?

Changer d'idée commencerait avec Voir que la paix n'est pas le contraire de la guerre, alors on ne ferait plus la guerre pour obtenir la paix. Et l'idée de changement ?

 

 

Déjà publié ici  

 

 

"La révolution du silence"

Les conseils du ciel immense

Du lys pur, du nid doré,

N’ôtent aucune démence

Du cœur de l’homme effaré.

Depuis six mille ans la guerre

Victor Hugo (1802-1885)

C’est donc dans le cœur de l’homme

Que le monde peut changer

C’est donc dans son ventre affamé

Que le monde change

C’est donc dans la vision des horreurs perpétrées

Sans s’en séparer

Que l’homme entend  le monde dans son chant "silencieux".

Quand tu chevauches les étoiles

Géométrisant les équations infinies de l’univers

La terre-matière touchée en ses profondeurs

Exulte… 

 (Titre : mots de Krishnamurti)

De ce rapport à l'univers

Il y a des blessures, des malfaçons

Dans chacune de nos vies

Nous pouvons les ignorer, elles agissent de même

Elles agissent et peut-être sont devenues des plis

Qu'un repassage ne suffit pas à faire disparaître.

J'ai vu cela, justifier de ces défectuosités

Et s'il y a assez d'intelligence, en faire une loi

Qui concernerait non seulement la personne

Mais qui serait édifiée en une loi générale

Concernant toute l'humanité.

Tout change, tout peut changer, tout doit changer

Ce n'est pas une loi que j'inventerais pour me satisfaire

C'est un fait, naissance et mort, processus évolutif

Grandir et vieillir, et dormir aussi, plonger en des abysses

Ceux de l'océan de l'inconscient.

La répétition, n'est que pour le changement.

Quand Turner et Corot regardent la nature, que voient-ils de plus que nous?

Quand les murs s'effondrent...

Les anciens étaient-ils plus sages ?

Certainement pas !

Ils étaient seulement moins sollicités

Soumis sans se poser de question à un ordre social

Qui dictait des règles suivies à la lettre près.

Crois-moi, ce sont les murs de ces prisons

Qui tombent maintenant

En autant de vacarme.

Du dérangement

Cela qui dérange la préséance

Tous au chapelet et vlan

Chuchoter les messes basses

Et vlan 

Il n'y a plus rien de vrai, de vivant !

Le vin qui se fait dans la vigne

L'écologie, c'est ne pas avoir peur de prendre des risques

Les risques authentiques, ceux inhérents au vivant

Rencontrer la nature sauvage, des forces contraires

C'est comprendre qui est prendre en soi

Ce n'est pas vaincre, ni même contrôler

Travailler avec toutes ces forces.

Intensifier la vie organique ?

Là où elle a été blessée par la chimie et la mécanique et la biologie.

Améliorer les échanges entre les racines, le sol, l'air ?

Permettre qu'à nouveau ces échanges puissent se faire.