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samedi 16 septembre 2023

Parce que rien ne se fera sans nous

 
Je sais toujours où les trouver
Soit ils sont affairés à survivre coude à coude, œil pour œil
Acquérant et défendant bec et ongles leur propriété privée
Privé de liberté, et cela dans toutes les strates de la société.

Soit ils sont à la grand messe, implorant, sanctifiant le très haut
Proclamant qu'il n'y a rien à faire, qu'il suffit d'aimer
Alors ils aiment et ça dégouline d’auto-apitoiement en tellement d'arrogance
Tu penses le pauvre c'est l'autre !

Retirée des affaires, ne survivant pas mais vivant pleinement
D'herbes ramassées aux bords des chemins
Qu'il me faut parfois faire remarquer que la banquette n'appartient à personne 
Je n'implore aucun dieu, aucune vérité suprême qui nous ferait tous ensemble 
Alors même que nous allons en ordre dispersé.

Je dis, et je suis toujours dans l'effort de le dire plus clairement
Parce que le dire clairement participe de la réalisation
Je dis que nous avons, nous espèce humaine, un travail à faire.

Un travail qui ne peut se faire sans nous
Un travail qui ne cesse de se rappeler à nous
Les signes frappent fort !






vendredi 15 septembre 2023

Éveil à la responsabilité


Après avoir été en tellement d'arrogance, impositions de l'être humain sur la nature, de l'homme sur la femme, de la femme sur l'enfant, du frère sur le frère, après cela irons-nous impuissants nous en remettre à un "dieu" (parole, silence, réalité ultime, etc.) ?

Diantre, c'est un peu facile, non ?
N'y avait-il donc rien à comprendre ?
N'y avait-il rien qui s'offrait dans ce chemin ?
Quelque chose en nous, n'en avait-il pas pourtant décidé ?
 
Non coupables, oui, à condition d'entrer en responsabilité.
Et quel autre moyen pour une responsabilité pleinement accomplie que de faire son chemin ?


Merci

mardi 10 janvier 2023

samedi 13 août 2022

Par omission

 

Vous pouvez bien vous boucher les yeux 
Et les oreilles, et encore vous pincer le nez
Vous participez par votre indifférence
Par omission le plus souvent
A la laideur du monde que nous faisons.

Mais je vous l'accorde c'est votre problème
Encore que...

Hé oui, c'est aussi le mien.







mardi 14 juin 2022

De ma responsabilité

 

Ma responsabilité est totale.

Ni je ne puis en faire reproche
Ni elle ne peut mettre reprochée
Ce qui met chacun face à lui-même
Sans l'ombre d'un doute.

Si souvent confusion est faite
Relation d'aide ou tout autre forme
D'imposition.






mardi 22 février 2022

De ma responsabilité

 

Rien ne se fait
Que nous fassions
Qui ne soit un poids
Pour la planète.

Alors le faire avec respect
Attention
Si ce n’est avec amour.


dimanche 3 mai 2020

A une époque...


Le fils avait voulu pour son anniversaire, ses 14 ans, un aquarium
Cet aquarium nous l'avions acheté ni trop grand, ni trop petit.

Du vivant je me sentais toujours infiniment responsable
Un poisson tombait malade et c'était un drame
Je me suis mis à faire des cauchemars
Alors nous avons acheté un très grand aquarium
Là ils auraient plus de place !

Mais j'ai continué à faire des cauchemars
Juste qu'ils étaient plus obsédants
Alors, un jour, plus d'aquarium !!!

Et ce matin je vois cette vidéo …
Ouahhh ! La même émotion... comme dans ces rêves
Où j'essayais coûte que coûte de sauver ces poissons
Privés de liberté !

Tu es responsable de ce que tu prives de liberté !!

Et quand il s'est assis cet homme aveugle
Dans sa cuisine inondée
N'y croyant plus, désespéré, les bras ballants
Autre souvenir du chien Dick
Et là c'est moi qui étais ado
Ce chien que j'avais laissé échappé
Que l'autre d'avant était mort, écrasé par un train
Je courrais derrière lui, l'appelant, le suppliant
Et le voir disparaître au bout, du bout du chemin
Choir au sol et pleurer, le visage dans les mains
Comme pour me cacher, mais se cacher de qui ?
Il n'y avait personne, j'étais seule !

Non, un instant je l'étais, l'instant d'après...
Le museau chaud et humide de Dick
Fouillant mes mains, les écartant
Il me léchait, et au travers des sanglots
Je riais, je riais si fort !
Il était revenu...

Regardez ce petit/grand film
Et vous comprendrez...
Peut-être vous souviendrez-vous...





Gérard Schlosser 

jeudi 5 avril 2018

De la responsabilité


La responsabilité ne fait pas ce gros sac
Qui au long du chemin ne cesse de s’alourdir
Elle libère toute charge dans l’instant
Faire ce qu'il y a à faire.


Déjà publié ici




Sebastian Luczywo

samedi 17 mars 2018

Responsable mais non coupable


En aucune façon l'être humain ne peut être jugé coupable, il n'a pas décidé de ce qu'il est devenu, il le subit et le reproduit, ignorant qu'en lui est la solution.
Là est sa responsabilité parce que ce qu'il est devenu peut lui permettre de franchir le pas d'une condition de conscience à une autre condition de conscience.
Cela ne peut se faire sans un effort consenti, sans un intérêt viscéral pour l'enfant, pour la nature, pour le vivant quelque soit sa forme apparente.

« Grain de sable je suis », cela se dit et cela devient une excuse au laisser aller, car en vérité le grain de sable par l'interconnexion qui le fait, est l'univers tout entier.




Internet

mercredi 14 mars 2018

De ta responsabilité


Si l'homme par le fait de la capacité à raisonner qui lui a été donnée, a une singularité, elle ne peut être que "responsabilité", celle qui est liée à la conscience et non à la morale. La conscience est vive, la morale est castratrice. La conscience ne cesse jamais d'apprendre, la morale conditionne et abêtit, on n'apprend plus on répète ! Répétition transgénérationnelle et c'est la culture et les guerres !

Alors oui ! dans cet éveil, le mot "individu" (ce qui n'est pas divisible) est un sens véritable, car nul autre ne saurait être responsable à ma place, et en aucune façon je ne saurais être responsable pour autrui, il n'y a pas de responsabilité commune.

Naître au monde dans cet acte de responsabilité qui ne cesse de renvoyer à ce que l'on fait, là en l'instant présent, en résistance ou en ouverture, en connexion ou en déconnexion, en intelligence ou en ignorance. Voir sans juger ni justifier, entre ces deux bras, le monde naît. 



Marcel van Luit  

jeudi 21 décembre 2017

Au bout de ton fusil

Vient ce moment où la question du système
De l'état, des institutions tombe à l'eau
Car il faut bien un homme pour tirer une balle.