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jeudi 25 mai 2017

Du monothéisme à la tyrannie

On est aussi tributaire de ce que l'on est...
Comme ça semblant c'est pas exprès.

J'en ai parlé, ce fut pour moi une grande joie
D'apprendre qu'il y avait d'autres croyances
Autres que celle qu'on m'avait enseignée en ce qui concerne la religion
Non que je pensais que l'une aurait été préférable à une autre, non.
Devant moi s'étendait, avec cette découverte, une prairie de fleurs multicolores
A perte de vue
Ma déception devant la réponse de mon père en fut d'autant plus grande
« Il faut croire sans se poser de question, sans poser de question ! »
Plus tard la mère envoya cette carte postale avec cette barque sur un lac
« On ne doit pas quitter la barque dans laquelle dieu nous a mis ! »
Ça, ce n'est pas ce que je suis, c'est ce à quoi on a voulu me conditionner.
Mais revenir à ce moment magique de joie sans égale, qui vous fait dire : « Oh que c'est joli, ça ! ».

Pour moi, la différence n'a jamais été un problème, j'aime ces tableaux colorés
J'aime aussi le tranchant du noir et blanc, qui sublime la forme
J'aime les musiques et la musique du monde
J'aime toutes ces danses...
On aura bien cherché à me convaincre que non, la différence ce n'est pas ça
Qu'il faut se battre pour préserver sa différence, et même comme c'est la meilleure
L'imposer au plus grand nombre
Un moment, troublée, triste, mal dans ma peau, mais cette différence-là ne peut s'inscrire en moi. C'est très curieux j'aime toutes les couleurs, et je ne me sens d''aucune en particulier. Quant aux étiquettes, non merci !
Un moment, je suis troublée....

Ben là, je le suis.
La question de la religion musulmane...
J'ai travaillé avec des musulmans dans différents domaines, la question de la religion ne posait aucun problème, on n'en parlait pas, ou juste comme ça. La question de la religion commence à poser un problème lorsque le croyant veut imposer sa croyance comme une vérité unique, quand il vous nie dans votre différence.
Depuis les attentats, depuis un certains nombres d'années, l'affaire du voile, etc. j'entends des discours racistes où cette religion est présentée comme le plus grand danger. « Mais, non, il y a les extrémistes et les autres, il y a des extrémistes dans toutes les religions, c'est votre propre peur que vous agitez ainsi ! ».
Et puis là, des échanges sur les réseaux sociaux...
J'avais ouï dire du fait que cette religion ne remet pas en cause l'existence de Jésus-Christ, qu'elle s'inscrit dans la lignée de la bible. Cela me semblait tolérant, respectueux vis à vis des autres religions monothéistes, même si cela n'a pas empêché les guerres de religions, les invasions, et les racismes. Mais ça c'est ce qui se passe dès que les idées descendent de la tête aux mains, les mains font souvent le coup de poing. Et c'est pas le point G !
Ce que je n'avais pas compris c'est que la chose se présentait à moi, à travers le filtre de ce que je suis, parce que là j'ai bien du l'entendre le discours musulman comme il se dit vraiment.
« L'Islam n'est pas venu pour corriger la parole de Dieu, mais pour corriger les fautes des copieurs et celles des traducteurs et aussi pour corriger les retouches ajoutées et enlevées par les ennemis de la religion de Dieu. Malheureusement certains Juifs et Chrétiens ignorent que L'Islam est venu pour confirmer la véracité de leur propre livre...! Quand même on a vu plusieurs scientifiques Juifs et Chrétiens se convertir en Islam, plusieurs intellectuels, des internautes, des docteurs, des soldats, etc. ont embrassé l'Islam. De nos jours, l’Islam est la seule religion en très large expansion. » 
Comme par ailleurs dans ce même discours se dit l'annonce d'un monde sans frontières, sans divisions de race, un monde où la convoitise, les casinos, l'alcool, la drogue, le sida n'existent pas. Un monde sans vagabonds et sans orphelins dans les rues, un monde sans enfants soldats, sans pédophiles, sans  terroristes, etc. je comprends ! Enfin, je comprends! Tous sous la bannière du grand dieu unique Allah, dans l'obéissance à la loi divine musulmane, femme tais-toi !

En ce moment, évidemment, je me pose sérieusement la question, se pourrait-il que cette religion soit réellement un danger pour l'humanité ?
Et pourtant il était musulman le grand Rumi qui a dit :
"Vous n'êtes pas une goutte dans l'océan. Vous êtes l'océan tout entier dans une goutte." 




mardi 23 mai 2017

On l'a échappé belle !!!

Une chance qu'ils n'aient pas réussi à se mettre d'accord tous ces grands doctors des grandes religions monothéistes !
Une chance, je te le dis !
Déjà qu'avec un dieu unique, tout puissant, là-haut dans le ciel, qui confie sa loi à quelques uns de ses soi-disant érudits, on était mal parti !
Alors imagine s'ils s'étaient, tous les croyants, rangés derrière la même bannière, foutus, je le dis, nous serions foutus !
Mais les choses sont bien faites, que même au sein de ce qui passe pour une même église, de multiples mouvances, voir des oppositions, et des conflits : chez les chrétiens, les musulmans, les juifs, des dissidents, des extrémistes, etc.

Tu vois, les hommes ne pourront jamais s'accorder autour des croyances, et quant à l'essentiel, il est tellement silencieux !
Pas de vérité comme un point fixe, pas de dieu séparé de sa créature, pas de quoi s'opposer.
Vivant, l'infini vivant (infini = jamais fini) ne peut être saisi. Et bien sûr ne dicte aucune loi. 

lundi 15 mai 2017

dieu par-ci, par-là

Quand ils te parlent de dieu c'est toujours en secouant leurs chaînes, comme les revenants, histoire d'effrayer les vivants.
C'est rigolo !
Comme ils parlent tu sens bien l'arrogance de celui, de celle qui pense détenir la vérité suprême.
C'est rigolo !
On dirait bien qu'ils se prennent pour dieu, lui-même.
C'est vraiment rigolo.




mardi 9 mai 2017

Petit pamphlet

Plus le processus de croyance s'ignore
On croit à ce que l'on croit dur comme fer
Plus la preuve est nécessaire
Alors ils ont écrit le livre
Sous la dictée de dieu, le créateur
Imagine !
Qu'est-ce que tu veux dire là-dessus ?
Qu'aussitôt c'est blasphème
Encore plus puissant dans l'interdit
Que la raison d'état, c'est dire !

dimanche 23 avril 2017

Divine comédie

A celui, à ceux qui ont imaginé
Un enfer éternel pour les âmes perdues
Un manque en conscience, jamais assouvi
Jamais soulagé, en conscience
Gémir, pleurer, se tordre de douleur
Sans repos,
Supplices en punition
A ceux-là, je dis : vous êtes de grands malades
Et ceux qui vous croient, ou se laissent intimider
Le sont tout autant
Rien ne dure, tout se crée
Et créer ce décor où rien n'échappe à la damnation
C'est à éclater de rire !
Après quoi, le coup de la richesse de la culture ! 

Je peux vous parler du trou noir où toutes les douleurs
S'éteignent
Il n'y a pas de plus bas que la peur, qui fait naître ces images
En vous qui les croyez éternels.



Hans Memling

mercredi 19 avril 2017

L'incontournable

Les croyances ne permettent pas de comprendre naître et mourir, le vivant.
C'est même un empêchement à comprendre, laissant la personne humaine dans un grand désarroi face à ce qu'elle prend pour la réalité de la vie.
Pourquoi ? Pourquoi un empêchement, alors que l'on peut penser que cela aide, comme la relation d'aide, et les services sociaux et la police, pourquoi ?
Parce que les croyances en tant que représentations qui se prétendent être la vérité unique s'opposant à celle d'autrui (l'autre religion, l'autre athée, l'autre tout simplement) procède à une déconnexion en soi.
La personne se bat pour maintenir sa croyance par l'adhésion à des rites, par la répétition de credo, et n'écoute plus rien de sa relation vivante au monde. Vivante, vibrante, insaisissable dans le sens que l'on pourrait saisir par devers soi.


Quand je vois cela, cette coupure, ce désarroi, chez mes proches, se dire, s'exprimer, cette plainte qui ne cesse de s'auto-alimenter, aussi les consommations de produits chimiques, l'alcool, etc. une évidence : c'est en chacun que cela se règle, et seul celui qui a la volonté de passer à autre chose, passe. Les autres, si nombreux, se nourrissent de la plainte en eux.
Voir, il me faut Voir, encore et encore, parce que cela participe de calculs plus avant qui ont besoin pour être justes de toutes les informations.
Voir, est sans affect, aucune tristesse, aucune souffrance, ce n'est pas en moi, ce n'est pas moi, je ne peux pas régler en l'autre. Parfois si c'est nécessaire, si c'est possible, apporter un soulagement, poser la main sur cette autre main, mais cela n'est que le soulagement d'un symptôme qui ne règle rien, un pansement, juste un pansement.
C'est ainsi, et je sais combien cela est juste, parce que le but, l'intention, est que chacun se libère, et la porte est en chacun de nous.

dimanche 22 janvier 2017

Tissage mental

Les croyances ne sont pas nécessairement
Ces idées qui font barrages
Que l'on aurait envie de défendre bec et ongles
Mais alors est-ce encore des croyances ?

Plus simplement
La portion de plancher sur le vide quantique où je pose mon pieds.


mardi 16 août 2016

Des mondes et des mondes

Vivons-nous dans le même monde ?

Bien sûr que non, et ce n'est pas seulement pour les lieux de naissance (géographiques, sociologiques, familiaux, biologiques), c'est aussi et surtout en lien avec la source en nous. 
 
Le consensus seul est en mesure de produire l'illusion d'un bien commun, d'un destin commun, en même temps se disputer pour le partage/division du gâteau (biens matériels, biens intellectuels, biens affectifs, émotionnels). Le monde des croyances, celles que nous revendiquons, celles que nous refusons, celles que nous ignorons. La matrice artificielle.
 
Fascinante image échographique de ces conflits cristallisés, ce sont des guerres. « Ne me parle pas, ne me touche pas ! mais nous sommes Un. »

vendredi 23 octobre 2015

Croire, projection, solution

Croire et projeter
Une solution idéale
Sur un tableau
Et ça fait une histoire
Et des milliards d'histoire
Continuum
C'est rassurant
Va savoir pourquoi
Cela se rassure en pensant le sens
Par la continuité.

Le penseur ne veut pas finir
Il veut penser le néant
Et le faisant il en fait "un" quelque chose.

vendredi 24 avril 2015

Rigidité

Les croyances sont rigides
Enfants de l'imaginaire
Elles n'imaginent plus rien
Elles ont décrété la vérité
D'une réalité une.

Les croyances s'opposent
En des discussions stériles
Sacrifice de la communication
De la circulation d'informations.