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mercredi 21 février 2024

Les différences ne font pas des catégories

 
Non, je ne fais pas des catégories
Je remarque des différences
Les différences sont.

Faire des catégories de personnes
C'est dire qu'une chose est meilleure qu'une autre
Juste je remarque que dans l'alimentation créole
On ne mange pas de pain
Et que dans l'alimentation métropolitaine le pain
Tient une place importante
Je ne dis pas qu'une chose serait mieux que l'autre.

Ainsi donc tu cherches à me donner la leçon....


vendredi 29 septembre 2023

Discussion avec un mangeur de viande


J'attends que tu me convaincs, que tu me proposes de bons arguments, alors peut-être que j'arrêterai de manger de la viande. Mais là, zéro pointé !

Ouahhh, c'est quelque chose ! J'aurai pas penser ça possible ! Regarde un peu, tu es entrain d'en faire mon problème ! Moi, je ne mange plus de viande, et ce depuis des années, maintenant plus de fromage aussi. Là je passais, j'ai vu ces images horribles, juste j'ai dit ce que je vis : ce n'est pas vitale de manger de la viande, et des millions d'êtres humains vivent sans en manger. 
Manger de la viande, c'est ton problème, ce n'est pas le mien. 


AnonymeJe peux aussi considérer que je n'ai pas de problème, je ne maltraite pas les animaux ! Je mange peu de viande et uniquement celle des animaux que je tue moi-même sans les faire souffrir.

Miche : Oui, bien sûr ! Mais alors pourquoi contester le fait que manger de la viande ce n'est pas vitale ? Pourquoi remettre en cause le témoignage vivant de millions de végétariens, végétaliens ?
Est-ce cette possibilité de choix qui vous met mal à l'aise ?
Quoi qu'il en soit, c'est votre problème, pas le mien.




Pareil tout pareil...

Pareil, que vous y croyez, que vous ni croyez pas, c'est votre problème, ce n'est pas le mien, je ne marche plus sur ces chemins des « à quoi bon »,  sanctionnés par les « il faut que », et encore «c'est pas vrai»... 

Et vous voilà sans énergie, aucune
Il en faut pourtant, pour mourir à cette condition de survivre. 




mardi 7 septembre 2021

Conditionnement et liberté, à bâtons rompus...

 

Si l'homme est condamné à être le jouet d'une loi de cause à effet, déterminé par des conditionnements sociaux, culturels, biologiques, s'il n'est que ça, sans la possibilité d'agir sur cette matrice en lui, inutile de parler de spiritualité. On ne parlera plus que d'éducation, or éduquer c'est conditionner. 
Comment déterminer le "bon conditionnement" ? Qui parmi nous, sera assez sage, parfait, sans jamais trébucher, pour en décider ? Tiens celui-ci serait donc détenteur du libre-arbitre !
Il n'y a pas Une réalité, mais de nombreux possibles. Il y a donc des choix qui s'offrent à nous et un conditionnement qui nous rend fou par le mécanisme de l'ordre et contre-ordre. Un exemple : la liberté inscrite dans les droits de l'homme et le contrôle social au nom de la sécurité. Rendus fous nous ne sommes plus en mesure de voir tous les possibles qui s'offrent à nous. 
Qui renoncera à se sortir de là ?

Éduquer, aider... mais ça prouve que quelqu'un décide d'aider, d'éduquer, et comment.  

C'est un conditionnement biologique, (instinct de maternité, de coopération), qui porte à aider, y compris chez les animaux. On croit décider, mais nous sommes décidés par notre chimie au sein de laquelle il peut y avoir conflit (aider l'autre, sauver sa peau).
Bon, il n'y a pas d'urgence vitale, on a le temps d'y réfléchir, voilà que la raison s'en mêle. C'est alors le conditionnement culturel, religion, familial, etc. qui cherche à maîtriser la chimie du corps. On pense décider, mais on est encore décidé par un conditionnement.
La liberté ne peut être qu'en dehors de tout conditionnement, là où la conscience est débarrassée de son carcan qui la fait sans choix, limitée par la représentation d'une réalité unique.
Pour moi, l'éveil c'est ça, une "vision" au-delà des apparences et du conditionnement à prendre ces apparences pour réalité au point qu'il n'y en plus qu'une seule qu'on dit être La Vérité.

Pas d'accord, éduquer, c'est créer un environnement où l'enfant peut s'épanouir, sans contrainte, sauf celle du respect des autres, c'est donner l'exemple, en aucun cas du conditionnement.

Vous parlez-là de l'idéal, de ce que devrait être l'action de prendre soin, de guider un enfant. Mais ni l'école, ni la majorité des familles (pour ne pas dire toutes) ne sont autres que des milieux à conditionner.
Je ne m'attends pas à être comprise sur cette question, l'éducation, comme la culture, sont des domaines "intouchables".
Vous posez la question à savoir ce qui se passerait dans la société s'il était prouvé que le libre-arbitre n'existe pas. Mais, le libre-arbitre dans les conditions actuelles est une illusion, la preuve est au bout d'un raisonnement mené avec sérieux, si ce n'est dans un écoute attentive en soi et du monde.
Que se passerait-il si les hommes devenaient conscients de ce fait ?
Certains tomberaient en désespérance (c'est déjà le cas), d'autres ayant vu la porte de l'illusion se fermer s'ouvriraient à un autre niveau de conscience. Oui, il n'y a aucune liberté dans la quête de sécurité.
La société ?

Démasqués les faux prophètes, les manipulateurs, les éducateurs, les systèmes de pouvoir se verraient contraints à se montrer tels qu'ils sont. Si la désespérance individuelle l'emportait, on serait dans le cas d'une dictature s'imposant à des êtres soumis, si nombreux étaient ceux qui s'en trouvaient libérés, les systèmes de pouvoir s'effondreraient.
Les délinquants, comme les autres, tous les autres, affranchis du mensonge.