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vendredi 1 décembre 2023

Changement de programme, prise de contact

 

Dans la sensation de faim
Le vide, et l'on dit l'appel
Comme d'habitude
Dans l'idée ou dans l'acte de se remplir
De la nourriture, du goût, du plaisir
Avec modération, ou sans, peu importe 
Répondre comme on a appris à y répondre
Avec ou sans émotion.

L'inconfort si je ne mange pas
Et la mise en danger !
Ils ont dit cela
Maintenant, écoute....

Sans tendre la main, sans saisir
Sans réponse
Juste rester dans cette attention.





mercredi 17 août 2022

Ce lien

 

Le jeûne long, dans cette exploration du possible 
"Vivre sans se nourrir de la chair d'un autre vivant"
Est encore un travail. 

Il y a donc des résistances et des passages difficiles
Rien qui ne mette en péril les fonctions vitales, non !
On a faim, on a une grosse envie, une très grosse envie. 

Créateur et créature ne reconnaissent pas
C'est le lien entre le corps et l'esprit qui n'est pas encore établi
Ce lien rompu par des générations et des générations.

Au point que l'on peut penser que l'homme est apparu dans cette rupture
Nécessaire, peut-être, à permettre ce saut quantique de la conscience 
Au sein de la matière incarné. 


Margaret Keane 


Merci Anonyme 

Anonyme : Le dégoût, l’écœurement: puissante impulsion de l'esprit et du corps pour le saut quantique.. Sa chance...

Miche : Oui, comme un suicide...

Miche : ..., non une métamorphose, pour une autre respiration.

Anonyme : A hauteur d'un suicide...

Miche : Il y a des vagues sur l'océan, certaines mettent plus de temps pour atteindre le rivage...
Oui, c'est à la hauteur d'un suicide, puisqu'il y a mort au connu, à toutes ces choses que l'on tient pour importantes, indispensables, vitales, par habitude. Et que cette mort, le premier pas, on en décide, on se la donne. Ce "on" n'a rien d'anonyme...

Ah aussi... définitif, pas de retour en arrière possible.



mardi 26 juillet 2022

Jeûner

 

Ne plus manger, ne plus rien porter à sa bouche
Alors même que depuis le premier souffle
Se nourrir, en liquides, en solides, est la deuxième condition
Celle dont on ne saurait se dispenser pour se maintenir en vie.

Alors comprendre combien la peur est là, sous-jacente
Accompagnant tous les stades de développement, tous les actes
Nous sommes en vie, mais à tout moment la vie peut nous quitter
Le souffle rendu, à qui ? 

On ne le sait, rendu, c'est tout.




lundi 25 juillet 2022

Le jeûne

 

Le corps n'est pas en manque, pourtant il appelle
Singulier processus de la routine
Les cycles rendus à la monotonie du pareil
Du même, de la répétition.

Que faire de cet appel ?
L'écouter, démasquer le mensonge
Ce qui sans cesse tire vers le bas
Du même, de la répétition.




samedi 12 février 2022

Le jeûne

 

Ce qui se mange, ce qui se boit
Ce que l'on peut se tartiner sur la peau ou les cheveux
Nombre d'activités sont dédiées à remplir cet office
Du besoin qui est dit vital.

Dédiées au plaisir de dégustations de produits rares
Elaborés savamment, des marchés et des marchés
Hé oui, le blé, le maïs, le riz sont côtés en bourse. 

Imaginez, un jour sans manger...




Merci

dimanche 11 décembre 2016

Sensation de faim

Le vide plein d'énergie
C'est information
Bien avant la déformation
De la culture, de l'élevage, de la souffrance
Celle qui n'est pas utile au vivant.

Changement de programme, prise de contact

Dans la sensation de faim
Le vide, et l'on dit l'appel
Comme d'habitude
Dans l'idée ou dans l'acte de se remplir
De la nourriture, du goût, du plaisir
Avec modération, ou sans, peu importe 
Répondre comme on a appris à y répondre
Avec ou sans émotion.

L'inconfort si je ne mange pas
Et la mise en danger !
Ils ont dit cela
Maintenant, écoute....
Sans tendre la main, sans saisir
Sans réponse
Juste rester dans cette attention.

mardi 8 novembre 2016

lundi 29 août 2016

Processus de déconditionnement, au-travers de

La première fois que j'ai jeûné...
Le jeûne ne faisait pas parti de mes habitudes, et je n'aimais pas les privations que l'esprit impose au corps, comme je n'avais pas aimé ce que mes parents avaient voulu m'imposer, un instinct puissant veillait à ce qu'il en soit ainsi. Pourtant je n'étais pas assez forte, assez ancrée en ma propre existence, assez droite, pour oser les expériences nouvelles. Longtemps j'ai cherché des tuteurs, des cannes, des guides, pour marcher. Mais ce ne fut que passager je n'ai jamais pu intégrer quelques organisations que ce soit, ni garder une pratique qui nécessairement prend toujours le pas sur le pas nouveau, ni entrer en thérapie sous la guidance d'autrui. Seule la rencontre, la relation, l'échange, mais ça c'est une autre histoire, un autre niveau.

La première fois que j'ai jeûné....
Il y avait eu la rencontre furtive avec ce magnétiseur au fond d'une impasse qui avait réveillé l'énergie. Puis quitter le travail social et ses mensonges, partir sur le chemin de Compostelle, aller jusqu'au bout du bout, aller jusqu'à Pardon. Être rentrée, se mettre en quête du vivre ensemble, ne pas le trouver, avoir repris un boulot, il le fallait bien.
Pas d'internet à cette époque, enfin pas d'internet chez moi, j'aimais aller les librairies, feuilleter les livres, et ce livre sur le jeûne.
Sans ce livre je n'aurai pas osé le jeûne, je n'aurai pas même eu l'idée, pourtant si j'avais été attentive cette idée aurait pu émerger des années bien avant. J'avais eu une forte grippe, 4 ou 5 jours sans manger, sans fumer, et il s'était passé quelque chose que je peux maintenant mettre en lien avec les effets du jeûne. Mais si l'idée n'a pas germé alors, la graine a été plantée et attendait ce moment où...
Ce livre ne provenait pas d'une quelconque secte ou organisation qui cherche à endoctriner de manière éhontée et donc par trop évidente, je l'ai donc lu d'une oreille ouverte. Dans ce livre l'auteur, un médecin peut être, donnait conseils et interdits, il jalonnait au jour le jour le parcours décrivant des sensations, des effets.
J'ai décidé de ce premier jeûne de 7 jours.

Aujourd'hui, alors que j'ai fait mienne cette expérience qui n'est autre qu'un langage dans ma propre relation au monde, je peux dire ceci :
Premier point. C'est l'homme ancien qui a besoin qu'on lui dise ce qu'il peut faire ou ne pas faire, et cela n'est pas sans risque puisque cela génère toujours du conditionnement. Ainsi les sensations décrites je les ai éprouvées, et si les premières fois cela étant rassurant, très vite cela a enfermé l'expérience qui ne saurait être que toujours neuve. Concernant les conseils et surtout les interdits, par exemple l'auteur disait que les personnes dépressives ne devaient surtout pas jeûner. Quelle erreur ! et en même temps je comprends combien celui que se met dans la position de dire à l'autre ce qu'il doit faire et comment le faire, combien celui-là à la nécessité de prendre des précautions. Et pourtant, le jeûne soigne autant le corps que l'esprit, quoi de plus juste, nous n'en finirons jamais de vérifier que tout est lié. J'ai eu l'occasion de visionner un reportage dans lequel il était fait mention d'une thérapie par le jeûne pour des personnes souffrant de graves désordres psy, et qui ont pu alors ne plus dépendre de la camisole chimique qui les détruit toujours plus. En Inde, en Russie, d'autres pays sûrement, mais pas en France ! 
Deuxième point. Pour le passage de l'homme ancien à l'homme nouveau (celui qui est dans sa propre relation au monde, sans intermédiaire, sans entrave, qui d'une manière juste aborde l'inconnu non pour en faire du connu mais pour le souffle vivant toujours) il est nécessaire d'écarter tous ces diktats, toutes les méthodes, et leurs inconditionnels spécialistes, pour se nourrir seulement des informations de nos propres expériences mais aussi de celles relatées par autrui. Celui qui témoigne, ne dit pas quoi faire et comment le faire, il ne se propose pas en tant que médecin (personne soit disant saine et spécialisée), il se sait être son propre malade et médecin, et c'est cette information qui s'échange dans la relation de l'un à l'autre.
Là Est cette autre histoire, cet autre niveau qu'est la Rencontre.