Sommes-nous ...

Sommes-nous réels ?
 
Bien sûr que non
Nous sommes vivants
Infiniment vivants.

Les morts-vivants

 

Ils tardent tellement à mourir
Qu'ils ressemblent à des morts-vivants
En fait ce sont eux, les morts-vivants !

Ici

L'inconnu

 
Cet inconnu ?
Qui échappe toujours à la définition
A l'explication, au raisonnement
Palpitation au cœur du vivant.
 
Ce n'est pas qu'il cherche à vous échapper
Ce n'est pas qu'il fuit
Ce n'est pas qu'il se cache
Ou qu'il serait réservé à la connaissance de quelques élites
Hommes de savoir, d’efficience, de pouvoir
C'est qu'il jaillit d'instant en instant
De la multitude des connexions
Le toujours nouveau.
 
C'est cette équation qui vibre là où s'absente ce penseur
Qui pense si fort qu'il est une entité séparée.

Aymeric Picot

Petite sœur...

 
En elle, un tressaillement qui fait arrêt
Elle me fixe du regard, étonnement, effroi
Et bien vite cette jubilation de ce qui pense avoir mis le doigt
Sur quelque chose que l’autre chercherait à cacher :
« Mais, tu souffres, encore ! ».
 
Petite sœur, ne sais-tu pas qu’il n’y a pas de vie sans souffrance ?
Tu te seras laissée leurrer par ce monde qui s’offre en anesthésiants
Afin de mieux manipuler ses ouailles
Tout ce qui se donne alors, c’est l’insensibilité du corps
Et la sensiblerie de l’esprit.
Dépossession en soi, je ne connais rien de pire
Et voici que l’œuvre du sel de la vie est considérée comme une défaite.
 
Celui qui surfe la vague, apprend tellement en elle… la paix ne s‘oppose à rien…

Toc, toc, toc

Le vivant appelle le jour

Comme la poule appelle le poussin

Toque sur la coquille.

Déjà ici

On n'en veut pas de vos promesses !

 

On n'en veut pas de vos promesses de vie meilleure !
Comme si vous étiez des parents distribuant bonbons aux enfants
Qui feront promesse d'être sages.

Nous voulons juste pouvoir la vivre notre vie
Et non plus la subir, subissant un système pervers
Voué au toujours plus dans une confiscation des biens
Par quelques uns.

Le vie est bien autre chose que ce que vous en faites
Avec vos coups de matraques et vos guerres
Le vie est belle, généreuse, amoureuse
Et vous ne le savez pas vous qui n'aspirez qu'au contrôle.

Source, musique 

Le programme de pleurer la mort

La frontière n'est plus aussi étanche

Les entendre les grands silencieux

Mais en vérité, ils ne sont silencieux que pour votre surdité.

Là où la frontière est si étanche que la vie s'oppose à la mort

Et la mort à la vie, mortel combat.

Déjà ici

De la vie

 

Ce que l'amour fait en moi ?

Oufff, c'est si grand !

Bouleversement total

Sans rien pour se rattraper

Et pourtant aucune peur de tomber.

Cavalier sur le dos d'un cheval vrai

Un cheval non éduqué

Faire corps avec son corps et son esprit.

Ce n'est pas une assurance

C'est la vie toute entière

Qui coule à flots, vrais. 

Déjà publié ici

Naître et mourir

Chaque geste habité
Se réalisant dans cette ouverture
Elle est sans fin.
 
La vie est belle
Parce qu’on la vit vraiment.

Les Ballets de Monte-Carlo - Roméo et Juliette

De la vie à la mort

J'aime la vie, c'est bien parce que je l'aime
Que je sais le passage
De la naissance à la mort, de la mort à la naissance.
 
Rien n'a commencé, rien ne finira
Juste, une position en esprit.
Pas de quoi se faire une restriction mentale !

Superposition, intrication

 

Qu'il n'y ait pas de mélange

Que l'un ne puisse être confondu à l'autre

Quelque soit son état, sa condition

C'est une évidence

L'évidence qui m'a permis de te reconnaître.

Chaque grain différent

Un tas,et dans ce tas

Un, un seul qui résonne.

Déjà ici

Mikko Lagerstedt

De l'ennui au trépas

 

Leur vie est tellement ennuyeuse
Qu'ils leur faut sans cesse procéder à des amusements
Des fêtes, du bruit, beaucoup de mangeaille
De boissons...

Mais la vraie vie est dans ce creux
Dans ce semblant de vide, d'absence
Souffle vivant, source vibrante
Expansion de conscience.

Mikko Lagerstedt

Du silence

 

Ce qui est beau, vraiment beau
Réduit au silence le vacarme
Le Vacarme de ce qui est laid.

Sans raison de...

 

« Vivre sans raison de vivre...»

Mais ne te plains pas !
C'est la plus belle façon
De vivre.

Du vivant, toujours vivant...

 

Comme une plaie 

Qui n'arrêterait pas de se rouvrir
Malgré tous les soins prodigués.

Seuls, seul au monde
Ne jamais l'oublier.

Source

Respiration artificielle

 

L'outil modernité a promis, si ce n'est l'immortalité
Longue vie.

Et cela il le réalise, la vieillesse médicalisée
Les corps assistés, cela dure longtemps.

La vieillesse n'est pas une maladie

C'est ça la vie !

 

Il n'y a rien comme la montagne
Pour te faire tout petit et très fort, à la fois
C'est ça la vie.

Flûte enchantée

 

Naissance et mort

En conscience

Mourir ici

Naître là-bas

Comprends-tu ?

En conscience

Il n'y a pas de mort sans naissance

Ni de naissance sans mort.

Déjà publié ici

Monokubo

Si beau...

 
Comme c'est beau...

La vie est un miracle
Et nous en avons fait un labeur si pénible
Si contraignant
Jusque dans nos cœurs.

Merci

Du fleuve vivant

 

Le torrent, la force de vivre… l’émotion
Qui fait le partage
Après que les murs bâtis par peur et indifférence
Aient été abattus.

Duong Quoc Dinh