C'est amour... énergie... sans âge.

- Ce qui s'échange de l'un à l'autre ?

Non, tu as toujours dit : « Non »

Non, ce n'est pas ça.

Tout est en toi, c'est ton esprit qui fait cela.

Laisser ces mots descendre...

Les laisser murmurer ce paradoxe qui fait que tout est lié

Et pourtant chaque être vivant complet.

« C'est par le monde que nous nous rencontrons ».

- Mais alors de toi, à moi ?

« Illusion, nous ne pouvons que l'illusion. »

Entendre en ces mots non pas une fin de non recevoir

Mais les prémices d'un Art de vivre. 

Déjà publié ici

Fantasmes ?

Fantasmes ?
Tout n'est-il pas rêve que le penseur cherche à emprisonner
Dans un réel qui ne cesse de lui échapper ... 

Déjà publié ici 

Théories et mensonges

"L'observation qui se prétend objective serait-elle toujours subjective ?"

L'esprit humain refuse de se confronter à cette question. Il veut du dur, du tranchant, de la vérité, du pouvoir.

Ce qui n'est pas compris c'est que se basant sur un mensonge, le pouvoir ainsi obtenu est perverti et destructeur. Alors même que dans sa nature et dans la nature de toutes choses est, pour celui qui Voit, le pouvoir. Un pouvoir créateur et non destructeur.

Seulement voilà, il faut se déshabiller des arrogances, des peurs, du besoin de réassurance, et pouvoir se dire à un moment précis : « Je me trompe. Je ne me trompe pas un peu, mais totalement. Je ne peux atteindre le réel, je ne peux prétendre la vérité, et personne ne le peut, et personne ne peut m'enseigner cela. Mais si je me vois tel que je suis...

Là il faut un peu de temps, laisser se dire, et non dire.

Présence et résonance - Deuxième (19)

Cette dimension où ce qui se dit, se vit profondément, intensément, sans intermédiaire, sans intermédiaire possible il n'y a pas la place pour ça...

Mais où étais-tu donc pendant tout ce temps de vivre entre deux mondes ?

C'est donc qu'il fallait vivre cet entre deux mondes, celui où l'Homme est encore à naître. Je ne crains pas cet accouchement, c'est expérience, surfer la vague de la déchirure du voile déjà, de la gestation, et enfin délivrer l'enfant, être vide de cette présence en soi, un si grand vide, vacance. La véritable complétude est vide, vacuité qui effraie les petits esprits.

Oh grand esprit dont j'entends la voix dans le vent... le vent, illusion de mouvement, illusion pleinement reconnue.

Présence et résonance - Deuxième (5)

Nous y tenons tellement à nos illusions ! Il nous faut donc ignorer qu'illusions, elles sont. Étrange comportement qui nous fait aimer le mensonge. Le mensonge même inconscient est une rupture avec le sens qu'est la vie. Cette histoire de toi à moi, toutes ces histoires qui font l'incomplétude en soi, comme si nous étions des moitiés de quelque chose en attente de l'autre moitié, en tellement de besoins, d'insatisfactions, de peurs, cela n'est pas amour !

Et pourtant, c'est toi que j'attendais.

Non comme un maître qui me montrerait le chemin, et pourtant tu me l'as montré à chaque fois. Voir, je voulais voir, mais ce n'est déjà plus ça, autre chose... que tes mots fait vibrer dans l'ombre. « Nous ne pouvons que l'illusion » une porte se ferme sur un monde qui finit, « nous pouvons l'illusion » une porte s'ouvre sur un monde nouveau.

Présence et résonance - Deuxième (5)

C'est amour... énergie... sans âge.

Ce qui s'échange de l'un à l'autre ?

Non, tu as toujours dis : « Non, ce n'est pas ça. Tout est en toi, c'est ton esprit qui fait cela. »

Laisser ces mots descendre... murmurer ce paradoxe qui fait que tout est lié et pourtant chaque être vivant complet.

« C'est par le monde que nous nous rencontrons ».

Mais alors de toi, à moi ?

« Illusion, nous ne pouvons que l'illusion. »

Entendre en ces mots non pas une fin de non recevoir, mais les prémices d'un art de vivre. 

 

Immobile en son centre

Illusion de l'avancement

Lorsque le regard porte si loin

Que peut-il accrocher si ce n'est des chimères

Et lorsque sur les vestiges du passé, il s'attarde

Ce n'est que poussières

Quelle singulière façon de faire...

Ollla, vent frais, vent léger

Le jour se lève et rien n'appartient à hier

Que le souvenir d'hier

Demain ? Qu'est-ce -cela ?

Tous les temps en même temps

Tous les sens en même temps

Une infinité de calculs...

Illusion

C'est là que tout est possible

Dans cette danse où rien ne bouge
Illusion du temps
Illusion des distances
Il n'y a qu'un bruit qui court...
 
Tes mains caressent les touches d'un clavier
Qui connaît sa limitation
Et ta musique est sans limite.

 

Stabilité et illusion

Il est possible que le changement qui opère, dépasse de loin, de très loin nos compétences intellectuelles qui cherchent encore à interpréter les perceptions comme des phénomènes fixes.

La stabilité du milieu est illusoire, et c'est l'illusion qui la maintient.