Et la terre vivante

Et la terre vivante, en volcans

Tremblements
Soulèvent les océans.
 
Toute entière, rassemblée
Pour cette ultime rencontre
Rendue à la vie, sauvage.
 
Dans ton regard qui traverse
Sans jamais  se poser
Dans tes profondeurs insondables

Là est mon repos. 

Déjà publié ici 

 

Du vide

Énergie libre

Le concept de liberté

N'en est pas même un pâle

Reflet.

Tout faux !

Il y en a encore pour penser et même proclamer

Que le Jésus est mort en croix pour sauver l'homme

Au jugement dernier bien sûr

C'est qu'il est acquis que rien ne changera dans nos façons

Si vilaines façons

Alors en attendant ce paroxysme de la terreur

Où les justes seront récompensés et les autres damnés à tout jamais

Question d'éternité !

En attendant, on le laisse en croix dans toutes églises

Qu'il n'oublie pas de quoi on l'a chargé.

Tout faux !

Je vous le dis, sans aucune hésitation

On ne meurt pas pour les autres

Quand on a compris naître et mourir...

Dans une autre dimension

Allongée sur le sol de la cour carrée

Dans l'infini du ciel, un oiseau de proie

Vol plané en des cercles s'élargissant

Plus haut, plus profond

L'observer, seulement l'observer

Les cercles prennent forme

En ton propre corps

Et lorsque d'un trait l'aigle est transporté

Tu y es, ou plutôt tu n'es plus dans la peau

De l'observateur séparé.