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samedi 23 mars 2019

Et la terre vivante

Et la terre vivante, en volcans
Tremblements
Soulèvent les océans.
 
Toute entière, rassemblée
Pour cette ultime rencontre
Rendue à la vie, sauvage.
 
Dans ton regard qui traverse
Sans jamais  se poser
Dans tes profondeurs insondables
Là est mon repos. 


 


dimanche 6 mars 2016

Frontière

Alors que le regard
Était encore tourné vers l'extérieur
C'est l'acuité visuelle en un ciel vacuité
Ligne d'horizon si pure
Que dans le dos elle touche
Et puis...
Plonger
Brumes, brouillards
Le regard pénètre
La sensation s'élève
L 'épiderme devenu si sensible
Comme si...
Cette frontière entre le dedans, le dehors
Tu disais : « Peau de pensée »
Comme si elle devenait vivante
Bien sûr qu'elle l'est !

mardi 27 octobre 2015

La magie du vivant

Elle rit encore voyant passer la tentation de se dire qu'elle est née sous une bonne étoile, que son ange gardien est puissant et la protège bien puisqu'elle ne connaît rien de ce dont ils parlent, les adeptes du mensonge. Mais elle le sait si bien, que tout ce que l'on retient dans le filet du mental finit toujours par s'altérer et devenir malsain.

Pas besoin de béquille pour cette marche, qui se fait, qui nous fait. Il suffit de faire un pas, puis un autre pas, le paysage est si beau, toujours neuf.

vendredi 28 août 2015

Présence et résonance - Deuxième (16)

Faire exister l'autre en soi... c'est haute alchimie, c'est physique, juste tension entre ce qui est perçu au-dehors et les conditions internes. Vraiment je te sens approcher et je te sens t'éloigner, t'ouvrir et te fermer. Et cela dès les premiers moments de nos échanges. Au-delà de ce mouvement qui fait notre relation vivante (le vivant qu'est le flux entre ces deux portes qui ne cessent de s'ouvrir et de se fermer, naissance et mort), toucher l'inaltérable, ce qui ni ne meurt, ni ne naît.
C'est physique, c'est intense... travail de purification, de réouverture de canaux bouchés par le mensonge, celui dans lequel l'homme grandit. Ce corps n'est ni le mien, ni le tien.

Tu n'aimes pas que je dise ces choses-là, tes chiens de garde veillent. Mais il n'y a qu'une chose sur laquelle tu puisses me renseigner ce sont les conditions qui me permettent de t'approcher. Et oh combien je suis sensible à ces informations, mais aussi dans l'écoute de l'intention en moi.
Je le disais et c'est juste, cela est un sacré travail.
Toute une vie à ne sentir que des murs, des pierres sourdes, à entendre la plainte de ce qui gémit sous le joug et se met à hurler aussitôt que les prémices d'une possible libération approchent.
Qui sait que l'enfant, cet enfant, refusait de penser à cette poupée qu'elle savait ne pas trouver sous le sapin de la noël ? Et lorsqu'à force de déductions, de raisonnements par la logique elle sut que les adultes ne font que mentir sur la question du père noël et tout le reste, toutes leurs croyances vides par lesquelles ils tentent de s'attacher les enfants qu'ils suivent le même chemin qu'eux ! Enfin ce ne fut que ça jusqu'au moment au bout de ce chemin où j'avais tant marché, jusqu'à l'ultime de la désespérance, te rencontrer, toi.
« Vivant, il est vivant » je me répétais cela dans le doute encore. Alors l’Être est venu me dire que c'était bien toi que j'attendais. Retrouver le sens du vivant, dans la relation, ton sourire transparent, lumière.


jeudi 21 mai 2015

Danse !

La danse de ce qui s'est beaucoup donné
N'a pas souvent été reçue
C'est la danse de la vie
Auprès des hommes.

C'est qu'ils veulent bien
Mais à certaines conditions
Surtout ne pas mourir
Surtout ne pas souffrir.

Danse jusqu'au petit matin
Allonge-toi et tends-moi tes bras
Je suis tout à toi.

lundi 20 avril 2015

Passer à côté

A quel moment "l'objet" est-il réel ?
Quand tu le tiens en ta main
En une forme décrite
Ou quand il est au sol en mille morceaux ?
Difficile mille définitions
Alors tu peux t'en vouloir
Et dire que c'est ta faute
Que tu l'as laissé tomber
Et tiens pendant que tu y es
Dire qu'inconsciemment tu étais dans ce désir
Pleurer, être en regrets du souvenir de cet objet.

Tu peux indéfiniment passer à côté...
Du vivant.

mardi 6 janvier 2015

Ce mystère

Être amoureux ?
Je ne dirai pas cela
Ces mots créant la confusion
En une si grande désespérance
Celle de ne pas être entendu.

Jusqu'à Voir le voile de l'illusion 
Bruisser si doucement.

"Peau de pensée"
Tout est en toi...


*
 

mercredi 3 décembre 2014

Cette méprise

La méprise c'est aussi penser
Que la nature est une force supérieure
Qui va nous donner la leçon
L’autre face de cette croyance étant :
L’homme domine la nature
Il en fera ce qu’il veut.
 
Il n’y a pas de force supérieure
Ni en tant que moral (jugement)
Ni en tant qu’énergie (une et indivisible)
Ni en tant que conscience (omnipotence)
Ni en tant que refuge (amour universel).
 
Ce n’est ni le monde qui va nous expulser
Ni nous-mêmes qui allons nous détruire
C’est la loi de causes à effets qui ne cesse de s’accomplir.
 
Mais cette loi ne nous rend-elle pas impuissants à changer de direction 
Si les causes nous font, que pouvons d’autre que les conséquences ?
 
Serais-tu, moins vivant que la plante ? 
 

jeudi 27 novembre 2014

Par la beauté du vivant.

Rien ne se fait sans que l'on soit touché par la beauté du vivant, les sons, les parfums, les couleurs, les sensations, les images, la lumière, dans son corps tout entier... c'est amour.
C'est alors pour la personne humaine la confrontation avec Voir l'étendu des dégâts, il n'y a plus sur cette terre un seul endroit qui ne soit pas touché par la folie de nos comportements destructeurs. C'est un fait. 
Voir n'entraîne aucun sentiment de culpabilité, et l'on peut alors remarquer combien ce complexe est mensonger, il vise encore à ce que rien ne change privant la personne de toute énergie.  Voir c'est faire ce qu'il y a à faire. Dans le tout est lien, il n'y a pas d'acte important et d'autre qui ne le serait pas.

Tout commence, recommence, s'éveille, lorsqu'on est touché par la beauté du vivant.



mercredi 26 novembre 2014

Et la terre vivante

Et la terre vivante, en volcans
Tremblements
Soulèvent les océans
 
Toute entière, rassemblée
Pour cette ultime rencontre
Rendue à la vie, sauvage
 
Dans ton regard qui traverse
Sans jamais  se poser
Dans tes profondeurs insondables
Là est mon repos. 
 


mardi 21 octobre 2014

Paradoxe vivant

Toujours plus loin et c'est encore plus près
Ça c'est vraiment étonnant
Encore que ...

Cela parle de grands larges
Quand rien n'accroche
Flottement divin.

Une danse si légère
Caresse profonde
Flottement...

Tout se rencontre
Tout se partage.

Un instant balaie
Des millénaires.