Tu
sais, ils ont laissé pourrir les fruits au fond du verger
Ces
beaux tangors dévalent la pente, alors même que tu y es
Si
juteux, comme des cadavres oubliés qui retournent à la terre.
Ils
préfèrent les desserts tout préparés, gélifiés, édulcorés
Ce
sont bien ceux-là, pourtant, qui il y a peu de temps
Traitaient,
de ces ignobles poisons, et les arbres et les herbes.
La
femme me disait : « Nous n'avons pas le choix, si non
Cela
ne donne rien ! »
A
profusion les tangors dévalent la pente, au fond du verger...