dimanche 4 août 2024

Sur la route des Tamarins

 

La petite savane
Des herbes rousses
Terres brunes, nues.

Touches vertes de bosquets.

  

 
 

L'enfant.

 

L’enfant, les yeux au plafond
Souriait, babillait, il riait aux éclats
Absorbé dans une vision
Connecté à un jeu d’ombres et de lumières
Une présence peut être…

Lorsque je l’ai pris dans mes bras
Il a lâché la tétine
M’a regardée…
Son regard n’accrochait rien
Transparence de l’enveloppe
Tout son petit être émerveillé
Resplendissait. 

 


Petit cabri


Le petit cabri, à quelques encablures
Appelle sa mère
Pauvre petit, si tu savais...
Le sais-tu ?
Ils vont te faire grandir un peu, enfermé entre 4 tôles
Et puis, un matin te tirer de ton cagibi
Moi, je crois que nous naissons pour l'éveil
Et l'homme s'éveillant ne peut plus cette cruauté
Il marche vers sortir du vivant se nourrit du vivant
Pour certains, rares, un bond magique
Pour d'autres une progression
Pour d'autres, comme il semble nombreux !
Un blocage dans les rouages
Les énergies ne circulent pas
Captation par une forme obscure
Qui se nourrit des cruautés, des souffrances
Du non-sens, de l'ignorance
Inconscience.

 

Déjà publié ici

 

 


samedi 3 août 2024

A Sainte Clotilde

 

Nous arrivions à la clinique

Les bras ballants
Cet homme allait
Le chapeau bien enfoncé
Il allait les bras ballants.



Lionel Lauret

Plume

 

Je prends tout
Je ne lâche rien
Et tout me lâche
Regarde tout à filer
Regarde je suis là
Plus forte que jamais.
 
 
 

 
Mikalojus Konstantinas Ciurlionis
 
 

Comme ils vont être contents !

De loin je les entendais
Les mangeurs de cadavres
Alors j'ai compris.

Ils n'avaient pas encore reçu
La bonne nouvelle !

Oui, c'est ça !

Ce n'était pas encore parvenu à leurs oreilles
Que nous pouvons vivre sans manger de viande
Ni poisson, ni produits laitiers, ni œufs
Enfin rien qui soit issu de la souffrance
D'êtres sensibles, empathiques, doués de sentiments.

Comme ils vont être contents !
Quand ils vont entendre la bonne nouvelle !

 


 

vendredi 2 août 2024

Des bleus et des gris

 

Ciel et océan embrassés
A l'infini le bleu de l'un se noie dans le bleu de l'autre
Jusqu'à se confondre.

Et là, le ciel s'éclaircit
Et l'océan se teinte de gris
Ils ne s'embrassent plus.