Le monde
va mal, où trouver la force de continuer
A avancer
dans ce champ de bataille ?
Il n'y a
aucune force pour cela
Juste la
nécessité qui bientôt prendra fin.
Le monde
va mal, où trouver la force de continuer
A avancer
dans ce champ de bataille ?
Il n'y a
aucune force pour cela
Juste la
nécessité qui bientôt prendra fin.
Les vrais sentiments
Ceux qui partent des
tripes
Ce creux dans le
ventre
Le tien, le mien
Celui de la terre !
Aucune pudeur ne peut
les cacher
Aucune honte les
ternir
Ces sentiments, pure
émotion.
Et ça vous fait le
chant des gitans
Le chant de ceux qui
voyagent tel le vent
Si doux, si rude, sans
détour.
Sans
frontières
Je
le sens frémir ton lac
Même
quand ta bouche est cousue
Et
que la mienne parle trop.
La
solitude de la forêt
La
forêt !
Pas
ces groupement d'arbres exploités
Alignés,
calibrés, non !
La
forêt.
Bruissante
de bêtes, de sèves
Des
racines, jusqu'à la canopée
Si
vivante !
Alors
tu comprends la solitude
Celle
qui est mienne est la même.
Parfois,
elle gémit de tant de douleurs
Parfois,
elle chante, ronronne
Cette
solitude, de cette naissance à la mort
Elle
est mienne.
Là, juste en face de
la maison
Échancrure de la
roche qui par temps de pluie se fait cascade.
Plus tard, s’il
pleut encore
L’eau vient jusqu’au
petit pont.
Plus loin, dans un
autre creux de cette montagne
La forêt de la reine
des glaces.
Endroit étonnant, de
cryptomérias plantés
Où je ne mets plus
les pieds
Y ayant rencontré
méchant homme
Qui élève là-bas
des « coqs batailles ».
Il a menacé de tirer
au fusil le Noiraud
Qui allait sa vie de
chien dans le coteau.