mercredi 2 octobre 2024

Les naufragés volontaires


Lorsque la mer est étale
Que silence se fait palpable
Que plus rien ne bouge
Au-delà de l’agitation humaine
Le plus grand se prépare
 
Rien d’autre à faire
Que de rester tranquille
Pourquoi ces mots de regret
Cet air triste
Comme un adieu
 
Il n’y a que le passé
Qui s’en va
L’amour est libre
Toujours neuf
Pour les naufragés volontaires
 
Regarde là cette mer étale
Elle porte en elle les tempêtes
Qui chavirent la tête
Aussi la douceur
De plages toujours vierges
 
Alors viens plus près
Ose la toucher
En elle tous les secrets





Des habits et des uni-formes

La conscience humaine en est encore à ses balbutiements
Beaucoup d'arrogance et si peu d'intelligence
Si peu de réalisation.

Un exemple ?
Parce que celui-ci ou celle-là
Porte l'habit de moine, d’abbesse
Militaire, policier, commandant
Et l'habit fait obligation
De respect
Parole sacrée
Devoir d’obéissance
C'est quelque chose !!!!
 
 
 
 

 

mardi 1 octobre 2024

Des correspondances

Après autant d'exigences
Que non ce n'est pas ça !
Voilà... 
Éclat de rire !

Synchronicités
Résonances
Liens d'évidence
Un niveau d'une très grande intelligence
Échappant à la raison basique attachée au bon sens
Qui prétend dire ce que sont les choses qu'elles ne peuvent pas être autres.
 

Merci Ariaga

Ariaga
Elles peuvent être autre à notre niveau vibratoire, nous sommes libres d'évoluer en tant que totalités dans la Totalité. Enfin je crois, je ne suis jamais certaine de rien ...

Miche
Un moment il y aura eu nécessité à fixer une chose dans une définition, une compréhension, une utilisation, mais passé cet instant, comme tu le dis Ariaga, tout change.
C'est comme être "certain", parfois une nécessité, l'instant d'après on peut laisser filer...

 


Les chats

 

Cette nuit, j'ai rêvé du Petit blanc
Elle était rentrée, c'était la fête à la maison
La mère était si contente et moi aussi
Et voilà qu'elle parlait, elle répondait à mes questions
Et me demanda des croquettes.

Boubounette est partie la première
Je ne sais où, sans savoir si elle est morte
Où en vie, encore quelque part
Sur son chemin.

Princesse est morte, elle a déclinée en douceur
Près de moi, puis une nuit d'agonie de râles
Sur mon lit.

La fille de la Mère, Petit blanc
Est partie, elle aussi, sans que je puisse savoir
Si elle est morte, où en vie encore, quelque part
Sur son chemin.

Reste la Mère et Terre de feu.
Les deux chattes de Fred, qui restent chez lui
Et la bande de chats du voisin qui ni les castre
Ni les nourrit correctement, même l'eau leur manque
Si bien qu'ils venaient chaparder chez moi.

J'ai décidé de leur donner à manger, à boire dehors
Depuis, ils n'entrent plus trop
Ils sont nombreux et parmi eux, un petit roux
Tout timide, tout doux, je l'aime bien !

Je veille à ce que les autres ne lui pique pas sa gamelle
Mais je me retiens de le prendre contre moi
Tout contre, que je vais bientôt partir.

Ne pas lui faire promesse que je ne saurais tenir
« Je m'occuperai de toi, aussi longtemps que nécessaire »
Non, il faut mieux pour lui, qu'il reste avec la bande
Je sais qu'il a compris...


 

 
Henriette Ronner-Knip
 
 

"Merci pour le sourire"

 

« Bonjour Grand mère
Merci pour le sourire »

Elle m'a dit ça, la dame
Qui se précipitait aux toilettes
Dans le couloir de la clinique Ste Clotilde.

La porte s'est refermée sur elle.

 


 

lundi 30 septembre 2024

Mille grelots

 

J'aime ton rire
Il est celui du petit enfant
Émerveillé, agitant un hochet
Invisible.

Magique ! 

 

 

 

Au niveau des énergies tout est simple.

 

Ce qui sous-tend
Ce qui n'est que changement
"Armature" d'une si grande
Et si belle simplicité
Qui est simple, connaît le complexe
Tranche ce qui est compliqué.

Ainsi l'esprit ne peut se perdre dans les tentations
Qui font les démoniaques hallucinations
Quand le désir ne peut finir
Que l'exaltation s'amplifie en de monstrueuses formes
Et la voilà qui aboie, qui beugle, qui gronde
Ne pouvant se reconnaître dans son propre objet.

Le vivant est sensuel, infiniment sensuel.
 
 
 
 
 
Andrew Gifford