Du
chant et du silence
De
la trahison et de l'amour
De
l'oubli et de la mémoire.
Du
chant et du silence
De
la trahison et de l'amour
De
l'oubli et de la mémoire.
De cette énergie qui ne connaît pas les frontières.
Le
temps et l'espace appartiennent à la raison
La
raison ne connaît rien de l'amour
Elle
le craint tout en l'appelant de ses vœux.
Lors
d'une promenade il a rencontré le lynx
Il
a vu combien ce lynx était heureux
Il
l'a suivi sur le chemin étroit.
Ensemble
ils se sont enfoncés dans la forêt
Dans
le parfum des orangers en fleurs
Un
petit ruisseau apparut devant eux.
Le
lynx, sans se retourner
D'un
bond a disparu
Vif
comme l'éclair.
Je
ne crains plus que tu t'en ailles
Où
pourrais-tu aller ?
Effacer
tes traces ?
Où
pourrais-tu les effacer ?
Elles
ne t'appartiennent pas
Tu
ne peux les atteindre en moi
Et
je comprends enfin
Les
gardiens du temple.
Sourire
Ils
sont mes amis, alors que...
La
morale, l'interdit, le conditionnement
En
ont fait des ennemis.
Ah
chaque fois que j'ai cru que tu t'éloignais
Que
tu me refusais, que tu fermais ta porte
A
chaque fois c'est la peur qui agissait en moi
Ma PEUR.
Aujourd'hui,
qu'elle s'est effacée
Aujourd'hui
où tout est si léger
Aujourd'hui...
Chaque
cellule de ce corps
Chaque
onde électrique
Chaque
vibration
Me
parle de cet amour...
Sans
frontière
Par
delà les océans, et les déserts
Par
delà les bleus et les verts
Sur
les ailes d'un oiseau "imaginaire"
Je
t'aime...
La menace avait surgit, là.
Il
est revenu le lendemain
Dans
ce même endroit
Tout
est paix et sollicitude.
Elle
me disait : C'est extraordinaire
C'est
fabuleux !
Je
ne voyais rien d'extraordinaire
Si
bien que je la tenais pour une illuminée
Pourtant...
Si
je l'avais mieux regarder, j'aurai pu voir
Ce
calme profond qui l'habitait
Ce
sourire transparent qui laissait
Le
ciel se mirait dans son infinité.
Si
je l'avais mieux écoutée, j'aurai pu
Entendre
ce rythme lent en des basses
Si
profondes, et de temps à autre
Une
bulle remontant, éclaboussure.
Elle
me disait...
Et
voici que j'entendais
Et
voici que je voyais.