jeudi 22 septembre 2016

Perception

J'étais allongée dans un lit très, très grand
Vraiment ?
Oui... vraiment, ce lit était immense, confortable aussi
Mais c'est ton corps ça !
Ton corps non enfermé dans ta peau de pensée consensuelle
Corps énergie, onde. 
 

mercredi 21 septembre 2016

Intimité

Ne pas parler de lui
Mais lui parler à lui
Voilà ce qui est juste.

De cette histoire

Pleine de bruits et de fureur
Cette œuvre née dans l'esprit
D'un homme si paisible ?

Peut-être, composite
Voir au cœur des ténèbres, le chant, ce chant...

Le pouvoir absolu

Mais comment, comment avons-nous pu en arriver là ?
Je ne parle pas, des fous qui sont l’exception, tellement pervers, déconnectés, cinglés de cruauté, je parle de l'élevage et même de l'agriculture intensifs.
Je parle de ces pratiques légales, de ces structures économiques, je parle du mangeur de viande bien content de pouvoir en manger deux fois par jour quand ce n'est pas trois, parce que les produits dérivés de cette maltraitance généralisée ça ne coûte pas cher ! Je parle du mec qui en fait son bizness, le producteur, l'abatteur, le vendeur, le consommateur. 
Alors comment avons-nous pu en arriver là ? 
 
Que faisons-nous maintenant ?
Radicale réponse
Pouvoir du consommateur
Ne plus consommer !






Respire

C'est une question de respiration
Toujours !
Ils ne savent qu'ils respirent
Ne s'en souviennent que le jour de mourir.

Au fond du verger, en lignes groupées

Tu sais, ils ont laissé pourrir les fruits au fond du verger
Ces beaux tangors dévalent la pente, alors même que tu y es
Si juteux, comme des cadavres oubliés qui retournent à la terre.

Ils préfèrent les desserts tout préparés, gélifiés, édulcorés
Ce sont bien ceux-là, pourtant, qui il y a peu de temps
Traitaient, de ces ignobles poisons, et les arbres et les herbes.

La femme me disait : « Nous n'avons pas le choix, si non
Cela ne donne rien ! »
A profusion les tangors dévalent la pente, au fond du verger...

Du mur des lamentations

La présence, si puissante
Dans son silence
Alors qu'ils sont-là
A se lamenter sur leurs sorts
Ils n'entendent pas ce chant
Si beau...