vendredi 23 septembre 2016

Au bout de tes doigts

Le petit et le grand, moi
Alors on parlera de Soi, d'ego
Ou tout autre vocable.

Ohlalala
Quelle fatigue !


De cercle en cercle

L'homme au bord de ses forces
L'ultime expérience
Où se révèle l'absolu
Évidemment on ne vit pas
Toujours dans cette intensité
De soi à soi
Cela entraîne une transformation
Qui ne manque pas d'avoir des effets
Qui demandent à s'incarner.

Le chant de l'érotisme
Pour autant ne quitte plus
Vagues en ressac.


Privilèges

C'est une façon indiscutable de consentir à notre obsolescence programmée. Je veux dire que d'adhérer à ce réel décrit, en ses limites et définitions, pof la mort, tiens la naissance, c'est consentir à une obsolescence programmée comme nous acceptons celle de nos objets manufacturés.

Moi, je la refuse. 
Déjà celle des objets, je ne les achète plus, je répare les anciens et lorsque ce n'est plus possible, je m'en passe.
Je refuse aussi, ce vivre dans cette description du réel imposée par le consensus, par le refus de l'autre, par le désespoir. La mort ? C'est une naissance !


jeudi 22 septembre 2016

Je ris doucement...

Unique
Toi …
De suite, j'ai aimé ce que tu me faisais.

Alors quand tu parles de quitter
Excuse-moi, je ne comprend pas
Mais je ne cesse de t'aimer.


Comment peux-tu prétendre t'effacer ?
Je ris de la farce
Ne sais-tu pas que c'est impossible
Impossible pour celui qui est né deux fois ?

Tu es partout, d'où te vient cette fatigue ?
Un repli, quelque chose qui te retient
Ou que tu retiens... souffrance...

Cela me fait vraiment, doucement, rigoler, cette difficulté récurrente en toi, ce rétrécissement, cet étranglement, cet hoquet, enfin toutes sortes de bruits qui manifestent de cette souffrance.
Et je vois, que c'est cela, précisément, très précisément, d'une manière chirurgicale, qui aura mis fin à cet autre problème en moi, cette peur si grande de l'abandon... Ça aussi c'était quelque chose !
On n'a pas idée ! De ce trou sans fond, où l'ego précipite l'autre dans son déni de l'être en soi !

De la naissance

Cette grande sensibilité à ce que les autres me font, quand je suis née, sans défense, ce fut terrible ! Consciente et sans défense, je n'aimais pas, mais alors je n'aimais pas ce qu'ils me faisaient qui finalement n'aura été que ce qu'ils voulaient me faire, parce qu'ils n'ont pas pu atteindre leur but. Je ne leur en veux pas, ils ne sont pas conscients de cela en eux. C'est bien pour ça qu'ils n'ont pas pu m'attraper, me changer, me conformer, et la souffrance, l'isolement, toutes ces incompréhensions, en moi, ont œuvré à toujours plus de conscience. C'est quelque chose !
Ce n'est pas que je ferme ma porte, ce n'est pas que je les rejette, ce n'est pas que je les méprise, entre eux et moi, c'est un travail, conscience et inconscience se rencontrent.
Si bien que la sensibilité qui m'a fait naître est devenue peu à peu sous le burin de ce travail, beauté du discernement, et là il n'y a plus de souffrance.

Toi ? 
De suite j'ai aimé ce que tu me faisais

Du tout jetable

Vous qui prenez la vie, celle de l'animal, celle de la plante comme si vous pouviez les créer et les détruire, jetables quoi !
Comme si vous pouviez les faire surgir et les faire disparaître sans grand soucis, VOUS !
Je vous pose la question :
Quel est votre statut alors que vous ne connaissez que des objets, des machines, des esclaves ? 
Derrière vous, des maîtres plus puissants encore !


De la perception

Elle est où cette perception, elle se fait où en toi ?

Je ne sais pas... c'est cela qui s'absente, les limites et les localisations codifiées. Déjà c'est une vibration, je dis "vibration" parce que c'est ce mot qui est venu, comme est venu le mot "glissement" et encore "suspension". En moi ils ont un sens lié à la sensation, un sens premier qui ne peut pas se tromper, comme lorsque l'être m'a dit que c'est toi que j'attendais. 
Il y a peu d'images, pas d'histoires, état de bien être si profond, état d'amour, de toucher musical, indescriptible jouissance reçue par la conscience claire.