vendredi 12 janvier 2018

C'est toujours de lumière dont il s'agit

C'est la vie qui fait cela, en toi, en moi
Et la meilleure des positions et celle du témoin
Témoin de tout cela, et d'au-delà...

Si tu peux souffrir du sentiment d'isolement
Tu peux aussi être comblé au-delà de toute espérance
Une chose en appelant une autre.

Le noir appelant le blanc
Le vide, le plein
L'humide, le sec.

C'est cela que la vie t'apprend
Si tu ne restes pas à la surface des choses
Si tu ne cèdes pas à la peur de perdre le connu.



Ph. © Serge Najjar

jeudi 11 janvier 2018

De l'arrogance

L'arrogance ?
Elle est, sans aucun doute
Il faut l'assumer, ou se taire.
 
L'assumer, c'est rencontrer le tranchant
Impossible de sortir victorieux de cette épreuve
Mais si tu ne succombes pas
Tu es en mesure d'avancer.



The snake girl.

Des plans... des corps...

Un peu comme si les choses devaient s'actualiser, aboutir. Une si grande production d'armes, de techniques de destructions, chimiques, biologiques, radioactives, etc.
Nul besoin d'être devin...

Et ce qui a été travaillé sur le plan de la conscience, qui a pris corps en ceux qui se sont ouverts à ce travail...

Ces deux plans ne s'opposent pas, ils ne sont pas du même niveau, il n'y a pas de communication entre eux. Peut-être qu'il aurait pu en avoir une...
Quoi qu'il en soit, au-delà, bien au-delà, leurs actions se conjuguent.

 Déjà publié ici


Le travail... Voir

Ils ont tout opposé
Des classes sociales
L’homme et la femme
La jeunesse et la vieillesse
Le corps et l’esprit
La maladie et la bonne santé
L’homme et la nature
Le divin et le profane
Tout absolument tout.
 
"Ils", qui sont-ils ?
"Ils" n’ont d’existence que le temps de Voir
Le processus en soi qui fait perdurer cette dualité conflictuelle.
 
Le premier effet de Voir se manifeste alors
Certains de ces termes disparaissent tout simplement
Ne restent que ceux qui sont opposés par nature
Complémentaires, émergeant du vivant
Se rencontrant pour donner naissance.
 
Le travail ne prend jamais fin
Voir est aussi infini que l’est le vivant… 



Jordi Sabat

mercredi 10 janvier 2018

Prendre racine ?

Ah que non, nous ne sommes pas ici
Pour prendre racine.

Nous sommes nés de racines profondes
Entremêlées les unes aux autres
Et nous sommes cette tige qui se dresse
Se déploie, s'incline, rompt parfois...

L'intention ?
Ouvrir un "espace" infini...




Internet

Nommer c'est faire exister

Parce que tu as refusé de nommer
Et ce n'était que peur, rétrécissement
Calcul, étroitesse d'esprit
Cela s'en est allé !


Tu vois, il vaut mieux se tromper
Que de se refuser.



J. Kirk Richards

C'est bizarre... tellement !

C'est bizarre, ils sont sans réaction, amorphes
Non pas béa, content, content
Non, des enveloppes vides, vides vraiment


Il y a tant de raisons de s'indigner !
D'être profondément choqués
Que cela te fasse gueuler comme si un bras on t'arrachait
Et qu'aussitôt cela te mette en marche
Expression imagée qui veut dire agir et non subir.


Aussitôt que tu ne subis plus, que tout sentiment de soumission
T'aura quitté, tu es en action, en état de création
Autre niveau de conscience
Une conscience qui fait l'esprit sensible
Et ferme le robinet de la sensiblerie.


La sensiblerie a pour vocation
De remplir la baignoire de l'auto-appitoiement
Qui fait encore se sentir important, tellement important 
Ce n'est donc pas du tout de la sensibilité, c'est même le contraire
Esprit créatif, vivant tellement vivant, Réveille-toi !