vendredi 26 mai 2023

A toi, mon enfant


Ce qui fait de toi quelque chose d'unique
Qui demande sans cesse à être tiré de la masse informe
Source de toute vie
Qui peux si tu le veux ne pas retourner à l'informe
Qui peux si tu le veux.

Il me regarde
Il sait que je dis vrai
D'un côté ce qui le tire à en faire le moins possible
Juste survivre, retourner au cocon, et le cocon à l'océan, fainéantise !
Et de l'autre, la lumière, la flamme, la conscience, « Je suis ». 


Déjà publié ici


F.Lamy


De l'acte

 

Une exigence de penser se fait
Comme si nous n'avions plus penser
Depuis bien longtemps.

Ne l'avions-nous jamais fait ?





Il n'y a pas de faute originelle

 
Ce dégoût qu’on nous inculque
De notre personne
Ainsi renoncer à la simplicité.
 
Depuis le premier homme
Ce regard détourné
Qui a fait l’idée du laid
Alors qu’il suffit de regarder.
 
Et c’est bien dans le mariage
Du regard et de son objet
Le beau, le vrai
L’incommensurable joie.
 

Le temps brusquement a changé
Tant de jours sans pluie
Je l’entends
Elle arrive comme un galop
Rideau gris accroché aux flancs de la montagne
Ici, pas une goutte
Mais elle arrive

 
Violente, elle s’abat
Sur la presque nuit
Tout se fond.






Merci à vous...

Lepenseurdujour
Si il y avait une faute à l'origine de l'humanité, serait-ce l'humanité qui serait responsable de la faute?

Des Mots
"Responsable et non coupable "

kattelm
Un tel consentement. Une révolte minuscule ou avortée contre ce qui ronge et enfle comme un cancer de l'esprit.
"Au nom de l'Amour", tout le contraire de l'Amour.

Des Mots ; Oui, au  "nom de l'amour" comme au nom de dieu ! 
 


jeudi 25 mai 2023

A toi ...

 

- Conscience ...

... la toile vibre... ou TREMBLE

- Elle vibre et tremble...





Là où le mensonge ne peut pas agir

 
Depuis combien de temps nous foutons nous sur la gueule
Frères de sang, sœurs de lait ?
Celui-ci ou celle-là soldat et les autres kamikazes ?
Qui donnent les ordres ?
Qui acceptent ces ordres insensés ?
 
Qui peut prétendre être victime sans être bourreau à son tour 
Qui ?
 
C'est comme ce moment où les horreurs perpétrées
Tombent dans l'oubli médiatique des esprits
Seuls ceux qui ont été touché dans leur corps
Se souviennent longtemps.
 
Après, bien après et c'est en même temps
La perdurance de la haine sans que l'on ait besoin d'en justifier
On ne sait plus vraiment, ni comment, ni pourquoi
Tout cela a commencé, ni même si cela a commencé
Juste comme une habitude à désigner l'autre, le frère, la sœur
Le voisin, tous ennemis !
 
Certains nous parlent des maîtres du monde
Ceux qui tireraient soit disant les ficelles
On s'en fout !
Ils sont une poignée, nous sommes des milliards !
 
« Des milliards désaccordés! »
J'entends cela se dire
Mais c'est alors que rien n'a été compris
Comprendre = prendre en soi
Et en vérité retrouver, non pas gisant
Mais vivant en soi la source.
 
Là nous sommes tous unis
Aucun besoin de s'accorder 
De faire des alliances
C'est bien plus profond
Là où le mensonge ne peut pas agir.
 

 



Alors ? Te voilà si léger !

 

Alors qu'est-ce qui est le plus définitif ? Le mot ou le silence ? L'image ou le blanc ? La présence ou l'absence ?

Mais voyons, rien, absolument rien n'est définitif ! C'est l'idée d'un commencement et d'une fin qui a introduit dans les canaux de circulation cette angoisse, tenace, ayant le pouvoir de s'auto-alimenter. Ni le mot, ni le silence, ne possède commencement et fin. La mort, la vie est un passage. 
 
Détends-toi, c'est aussi simple que cela. Non, tu n'es pas obligé de retrouver ensuite ce haut niveau d'anxiété, sauf bien-sûr si tu en décides ainsi. C'est alors que cela t'est utile, le temps que cela est utile.
Nous voici si légers... Suspension, l’apesanteur juste un fil, le temps où cela est utile.






Il rentre à la maison
Il neige...




mercredi 24 mai 2023

La corde vibrée

 

Pour ce qui est de parler, on aura dit que c’est toujours à côté
Et cela est vrai pour qui prétend dire des vérités
Juger des choses, des autres.

Mais, quand la personne humaine se met à tirer le fil de la parole en elle
Qu’elle laisse se murmurer cette conversation intime
On peut entendre la corde vibrer.

Lepenseurdujour : Il y a autant de vérités que d'individu, chacun possédant une vérité qui lui est propre

Des Mots : Vérités de l'instant...