samedi 27 avril 2024

Le son ... et c'est lumière.

 

D'une oreille à l'autre
L'onde traverse le cerveau
Vibration.




Sur les chemins...


Un jour que je marchais sur le chemin, je m'étais arrêtée aux abords d'un champ, il y avait là une sorte de puits … je cassais la croûte, tétais la gourde, lorsque surgit un homme pas content, pas content du tout !
"Qu'est-ce que je faisais-là ? D'où je venais ou j'allais, etc."
Je me levais et toisais le petit homme, lui tenant tête, refusant de lui montrer mes papiers d'identité, de quel droit ?
Il se mit à me raconter un tas d'histoires, qu'il était maire de... (rien à foutre), que je pouvais très bien empoisonner l'eau du puits, que …
« Monsieur, je finis de casser la croûte et je reprends mon chemin. Appelez les gendarmes si vous voulez. Bonne journée à vous, bonne journée chez vous ! »

Bon dieu si quelqu'un avait droit à la peur, dans cette situation, parce que quand même ! Une femme seule sur le chemin !
J'ai fait comme j'avais dit, mon sandwich avait un drôle de goût, mais je l'ai fini, et j'ai pensé fort, fort, à tous mes frères et mes sœur, jeunes et vieux, sur les chemins de la belle de Navarre... et d'ailleurs ...







Pendant ce temps....

 
Toutes les institutions sont cause de violences
Toutes !

Le corps méd
ical privé et public
Génère au nom de la bonne santé
Beaucoup, beaucoup, de violences
Et encore les infections nosocomiales.

Et puis encore la CAF !
Et toute une armée de petits employés
Contrôleurs/contrôlés imbus de ce pouvoir
De faire tomber l'autre !

Pendant ce temps....

Les océans
Les animaux
Les guerres
Etc.




vendredi 26 avril 2024

"Celui-là"


Il ne nourrit plus, au-delà de ce qui est nécessaire
Le mensonge d'un avenir meilleur, de conditions à améliorer
Il a vu une myriade de soleils rouges
Se lever et se coucher à l'horizon
Des événements.

Il a habité tant de corps
De la jeunesse, à la vieillesse
Dans la force et dans la faiblesse
Dans la joie, dans la souffrance
Il a intégré à sa matière
Le fleuve incandescent de tous ces soleils.
 
Il appartient au monde
Le monde qui ne cesse de se connaître
A travers toutes ses créatures éphémères.





... quand la variable a changé.


Ils avaient peur, angoissés, affolés
Is ne savaient plus si cela était la réalité, ou pas
Alors ils se demandaient s'ils étaient encore vivants
S'ils n'étaient pas de simples répliques.
Quelle chose étrange !

Comme l'histoire du sauveur qui se révèle le grand exterminateur
Puisqu'ils vivaient dans une réalité virtuelle
Mais ils ne s'en apercevaient pas, sauf quand la variable a changé...

Toutes ces révélations, suspension du temps, éternel présent
Interpénétrations des espaces-temps, glissements... 
Ils sombraient dans le vide qui s'ouvrait sous leurs pieds.



Angel Boligan

Que tal ?

 

Parce que, quoi !
Vous avez peur de quoi ?
Qu'ils vous le piquent votre si beau modèle
Métro, boulot, dodo ?
Pour finir par courir après le boulot
Et se sustenter des allocs et des minimas
Et pleurer et pleurer misère ?

Pauvre d'eux 
De n'avoir pas compris la galère
S'être laissé prendre au mirage de cet opulent occident
Pieds et poings liés par ce système qui régit
Maintenant toute la planète
Et de prétendre que c'est la quête identitaire
La fermeture qui fera barrage à ce monstre
Qui dévore de l'intérieur !

 


jeudi 25 avril 2024

Dans ce regard

 
Tu sais ces gens qui sont sur la fin certaine
Qui le savent, ne s'en débattent pas
Mais accompagnent le mouvement en eux
Ces gens-là, sont effrayants 

Tellement !