vendredi 21 mars 2025

Dans les anthuriums

 

Un rayon, sans raison
Un instant
Allumer le feu.
 

 



"Tu étais là"

 

Longtemps qui n'est pas
Longtemps,
Mais le temps n’est pas
Je t’ai attendu
J’ai pleuré, imploré
Tu ne venais pas.
 
Et pourtant tu étais si près
J’ai failli t’étouffer.
 
Et puis, je n’ai plus attendu
Dans une grande fatigue
Me suis allongée-là
Sans plus rien en moi.

J’ai ouvert les yeux
Tu étais là.



 

Du "parfum"

 

Elle cherche une explication rationnelle
A ce phénomène incroyable 
Du chat qui a fait 500 km
Pour la retrouver, rentrer chez lui ?
Cinq-cents km en 5 ans !
 
Alors elle parle des sens courants
Mais là du coup c'est encore plus invraisemblable
L'odorat, elle dit, que c'est avec son odorat 
Que ce chat a fait ce chemin.
 
Et là du coup elle touche, sans le voir
Ce qui est ignoré par la raison
Qui est la perception des "parfums" 
Évanescences tellement subtiles ...
 
 

 

Umran Inceoglu

 

jeudi 20 mars 2025

Sous la couverture

 

Sous la couverture
Chuchotements
Éclats, de rire
Caresses légères
Embruns enivrants.

Dans cette profonde intimité
Un sourire, un seul pour deux
Un regard rien qu’un
Le souffle qui unit terre et ciel.




Du penseur

 

La raison
Ne sait pas aborder la mort sereinement
Elle ne le peut pas, produit du connu
De la mémoire
L'inconnu est pour elle cause d'effroi.

Toutes les croyances tentent de la rassurer
Lui proposant tout un panel de formes de vie
Après la mort...

Pour le penseur, il n'y a rien après la mort
Pas de connu dans l'inconnu.





De la sacritude

 

A quel moment ont-ils séparé le sacré du profane ?
Le profane du sacré ?
A quel usage ?
 
 



mercredi 19 mars 2025