samedi 13 décembre 2025

Au-delà de tout processus (78)

 

Il y a tellement de façons de connaître !

Celle que je connais le mieux, est,  cette façon immédiate
Où les choses sont là, invisibles, perceptibles.


 

 
 
 

Au-delà de tout processus (77)

 

Inutile de se triturer les méninges
Inutile de chercher le bien, le mal
Il suffit d'être là.





"Le temps n'a pas de rive... "

 

Que les animaux, les grands prédateurs se nourrissent de la chair des herbivores, c'est ainsi que fonctionne la nature, c'est ainsi que le vivant s'enrichit constamment, éliminant les plus faibles, rien ne se gaspille dans la nature, rien ne pollue, tout a sa place dans la grande prairie sauvage dont a parlé cette amoureuse Janine M.Benyus.

Mais quand l'homme, omnivore (qui veut dire se nourrir de tout, y compris de la lumière), végétarien depuis bien longtemps (quoi qu'on en dise), quand l'homme se prétendant carnivore se met à produire de la viande en des élevages intensifs, et des graines en de l'agriculture polluante tueuse de terres, d'insectes, d'enfants et les générations à venir ! Quand cela se fait, non !
 
Un grand NON, devant les rayons, dans les supermarchés, étalage de viandes, de chairs de poissons, de fruits, de  légumes et toute cette bouffe de l'agro-alimentaire, devant cette orgie planifiée, organisée, la raison s'active pour que mon cerveau ne se mette pas à dérailler sous l'influx intense des émotions qui crient "NON" ! 
Je ne veux pas verser dans la folie, je ne veux pas me mettre à hurler, je ne veux pas aller ce village dans ce trou de montagne en gueulant qu'il faut libérer les cochons, les vaches, les cabris, les volailles, les oiseaux en cage. Je ne veux pas qu'ils m'enferment et me droguent, et me fassent taire. Alors ma raison s'active afin que je puisse encore marcher sur le fil du rasoir, ni conforme, ni réformée.
Parce qu'enfin, toutes ces activités humaines, et les forêts massacrées, et les enfants sur les tas d'ordure, ou dans les usines sordides, et les vieux qu'en finissent pas de crever avec toutes ces maladies dégénératives ! Parce qu'enfin, tout cela c'est tellement, tellement de souffrances...

Sortant de la supérette, je vois sur le capot d'une vieille Peugeot, chose rare les vieilles voitures ici, une phrase écrite à la peinture blanche :
« L'homme n'a pas de port, le temps n'a pas de rive, il coule et nous passons. »
Ouahhh, le clin d’œil ! 
Merci.
 
 
 
  
Marc Chagall
 
 

vendredi 12 décembre 2025

Terres libérées de la propriété

Une terre sans frontière, si vaste
Qu'on n'en finit jamais de poser le pied
En de nouvelles contrées.

Une terre de rigueur qui chante la liberté
Une terre de beauté qu'aucune créature n'a altéré
Parce que tout y est infini respect.

Une terre de silence parce que l'ordre y règne
Et par la bouche de l'homme, en chaque mot choisi
Dans sa juste définition, l'art de rêver.

Mariage du raisonnablement possible et de tous les possibles.
 
 
 
 
 

 
 
 

Ils avançaient sans peur...

Nous avancions avec précautions mais sans peur
De ces longs tunnels s'enfonçant toujours plus profondément
Des sons étranges, certains sourds en des vibrations telluriques
Parfois métalliques et proches
Des bruissements d'ailes gigantesques, nous frôlant
Des voix en des langages inconnus plaintes et menaces confondues
Se confondant, et les cris, des cris de victimes sombrant dans l'effroi.

Nous avancions... bruits de serrures et de portes s'ouvrant, se refermant
Des ascenseurs en des moteurs démarrant, s'arrêtant
Mais nous ne voyons toujours rien, ce bruitage ne faisait que se rapprocher
Et s'éloigner et enfin céder devant un bruit de fond plus régulier, plus ordonné
Trouvant son apothéose dans des glougloutements, en ronds s'élargissant
S’élargissant encore, et là, brusquement plus aucun son, plus aucune vibration
Le silence, un silence à couper au couteau. 

Nous avancions encore, sans peur. 

 

Déjà publié ici 

 


 

 

Au-delà de tout processus (76)

 

Dangereux l'empathie ?
Tous aux abris !

Le risque est grand, ils le disent
Celui d'être happé par autrui
Son malheur, sa souffrance
Envahi mon propre espace.

Qu'il est petit cet espace intérieur
Créé par le centre "moi" jusqu'aux frontières
De ma propre conscience, limitée, toujours
Ma prison.

Mais l'espace est nécessaire à la vie
Le petit espace étriqué porte en lui
La négation de la vie.

 

 


 

jeudi 11 décembre 2025

Au-delà de tout processus (75)

 

- La liberté de choix est négation de la liberté 
  Le choix intervient uniquement quand la confusion est à l’œuvre
  Et la confusion grandit.

Voilà ! Aussi simple que ça
En finir avec la douleur de devoir choisir
Dans la clarté de Voir.

Énergie qui n'est pas le résultat du conflit.