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dimanche 30 novembre 2014

La plainte n'est pas définissable

Je les reconnais, ceux qu'il n'est pas utile de chercher à définir, mots sons, mots cris, mots appels, à laisser être, à laisser finir...
Ils versent de l'encre sur les bords des feuilles
Un peu de sang séché ici
Une vieille douleur, elle est toujours vieille celle dont on se souvient
Une blessure cachée, comme l'enfant derrière l'arbre, on ne voit que lui en ses bras et ses jambes qui dépassent la ligne du tronc, mais lui qui ne voit pas, croit vraiment qu'il est bien caché.
Étrange, fascinant voyage, de ces mots qui ne veulent rien dire, juste se souvenir.


dimanche 16 novembre 2014

Derrière les vitres qui pleurent

Un joli visage derrière les vitres qui pleurent...
Il y a cette chose insensée
Qui fait qu'on ne cesse de consoler, se consoler
D'une peine, mais quelle peine ?

Il y a ce que l'on peut changer et le faire
Il y a ce qu'on ne peut pas changer et alors
A quoi bon être triste ?
Se laisser aller au-delà de ce que le corps
Le travail du corps accomplit dans la vie !

Voilà encore un effet de la séparation en esprit
L'autre face du désir si puissant, maîtriser le vivant
Le laisser-aller !
La mélancolie, comme un état tout à fait sérieux
Qui appartiendrait à la poésie du vivant.

mardi 30 septembre 2014

La force vitale

La force vitale
Sauvage, se dresse
Sans laisser le choix
A ce qui prétend avoir le choix
Et forçant le passage du choix
En ceux qui disent ne l'avoir pas.

Elle interroge
Qu'avez-vous fait à la terre ?
Vous avez fouillé son ventre
Exploitant sans même refermé
Souillant, tuant pour le plaisir
Et au moment de Voir
Vous voici, si petits, si vulnérables
Invoquant les dieux et tous les saints.