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dimanche 5 mai 2024

Peut-être...


Que tu dois encore rêver que tu es grand
Peut être...

Encore besoin de rêver que tu es un homme
Avant que de te mettre en chemin.

Peut-être que 20 ans, c'est encore petit,,,
A 20 ans j'allais seule avec deux enfants
Chacun sa vie !

C'est très étrange, cette forme d'inertie...




samedi 8 avril 2017

Un vol d'autruche...

C'est tranquille tu sais …
Quand il n'y a plus de refus de Voir
Parce que...

Que tu les vois ou pas
Ces choses-là existent
Elles agissent sur tous les plans
Collectifs et individuels
Faire l'autruche ne met à l'abri de rien !
Et pourtant si nombreux à se consacrer à cette pratique.

vendredi 17 juin 2016

"Formatation"

Comment formater ?
Les histoires, bien sur
Plus elles sont anciennes
Plus elles sont efficaces
C'est bien en elles que l'on peut Voir
Les ficelles, les origines...

N'est-ce-pas troublant le fait que nombre de textes anciens
Parlent de faits similaires ?
Comme si dans les temps "lointains", tous vécurent une même destinée
Une rupture, une chute, LA punition !

Le sentiment de culpabilité m'a quitté
Laissant un espace pour un autre regard
Un autre questionnement.
Ainsi donc les sentiments négatifs (peur, remord, culpabilité, haine, jalousie, etc.) sont à l'origine du conditionnement. Un ingrédient de la formatation des cerveaux.






Contrôle mental

C'est une histoire de confort
Ce qui est confortable
Est cotonneux
Pré-digéré
Calibré
Chaque jour assuré de retrouver
Le même goût
Le même sens
Le même plaisir.

Et la peur !
La peur de perdre tout cela.

dimanche 3 janvier 2016

Education

On nous a appris à marcher dans des couloirs, aux murs bien établis. Parfois l'autorisation d'écrire mots, images, couleurs, sur ces murs gris. Parfois se la donner cette autorisation, mais les murs sont toujours là, limite infranchissable. Elle est incluse dans le mode de penser. Car on vous aura aussi appris à penser sans jamais sortir de ces réseaux préétablis.
Une comparaison : comprendre le fonctionnement d'un corps à l'aide de la représentation d'éléments séparés les uns des autres, indépendants, autonomes, reliés les uns aux autres (quand même !) par des ponts.
Voilà comment nous aurons appris à penser à partir de l'interdit.


mercredi 2 décembre 2015

Dialogue : conditionnement et liberté

Si l'homme est condamné à être le jouet d'une loi de cause à effet, déterminé par des conditionnements sociaux, culturels, biologiques, s'il n'est que ça, sans la possibilité d'agir sur cette matrice en lui, inutile de parler de spiritualité. On ne parlera plus que d'éducation, or éduquer c'est conditionner. 
Comment déterminer le "bon conditionnement" ? Qui parmi nous, sera assez sage, parfait, sans jamais trébucher, pour en décider ? Tiens celui-ci serait donc détenteur du libre-arbitre !
Il n'y a pas Une réalité, mais de nombreux possibles. Il y a donc des choix qui s'offrent à nous et un conditionnement qui nous rend fou par le mécanisme de l'ordre et contre-ordre. Un exemple : la liberté inscrite dans les droits de l'homme et le contrôle social au nom de la sécurité. Rendus fous nous ne sommes plus en mesure de voir tous les possibles qui s'offrent à nous. 
Qui renoncera à se sortir de là ?

Éduquer, aider... mais ça prouve que quelqu'un décide d'aider, d'éduquer, et comment.  

C'est un conditionnement biologique, (instinct de maternité, de coopération), qui porte à aider, y compris chez les animaux. On croit décider, mais nous sommes décidés par notre chimie au sein de laquelle il peut y avoir conflit (aider l'autre, sauver sa peau).
Bon, il n'y a pas d'urgence vitale, on a le temps d'y réfléchir, voilà que la raison s'en mêle. C'est alors le conditionnement culturel, religion, familial, etc. qui cherche à maîtriser la chimie du corps. On pense décider, mais on est encore décidé par un conditionnement.
La liberté ne peut être qu'en dehors de tout conditionnement, là où la conscience est débarrassée de son carcan qui la fait sans choix, limitée par la représentation d'une réalité unique.
Pour moi, l'éveil c'est ça, une "vision" au-delà des apparences et du conditionnement à prendre ces apparences pour réalité au point qu'il n'y en plus qu'une seule qu'on dit être La Vérité.

Pas d'accord, éduquer, c'est créer un environnement où l'enfant peut s'épanouir, sans contrainte, sauf celle du respect des autres, c'est donner l'exemple, en aucun cas du conditionnement.

Vous parlez-là de l'idéal, de ce que devrait être l'action de prendre soin, de guider un enfant. Mais ni l'école, ni la majorité des familles (pour ne pas dire toutes) ne sont autres que des milieux à conditionner.
Je ne m'attends pas à être comprise sur cette question, l'éducation, comme la culture, sont des domaines "intouchables".
Vous posez la question à savoir ce qui se passerait dans la société s'il était prouvé que le libre-arbitre n'existe pas. Mais, le libre-arbitre dans les conditions actuelles est une illusion, la preuve est au bout d'un raisonnement mené avec sérieux, si ce n'est dans un écoute attentive en soi et du monde.
Que se passerait-il si les hommes devenaient conscients de ce fait ?
Certains tomberaient en désespérance (c'est déjà le cas), d'autres ayant vu la porte de l'illusion se fermer s'ouvriraient à un autre niveau de conscience. Oui, il n'y a aucune liberté dans la quête de sécurité.
La société ?
Démasqués les faux prophètes, les manipulateurs, les éducateurs, les systèmes de pouvoir se verraient contraints à se montrer tels qu'ils sont. Si la désespérance individuelle l'emportait, on serait dans le cas d'une dictature s'imposant à des êtres soumis, si nombreux étaient ceux qui s'en trouvaient libérés, les systèmes de pouvoir s'effondreraient.
Les délinquants, comme les autres, tous les autres, affranchis du mensonge. 
 

vendredi 18 septembre 2015

Conditionnement et des réalités

Il est évident que nous sommes conditionnés par la naissance, à reconnaître une représentation mentale.
Ce n'est qu'une représentation, mais il n'est possible de le vérifier qu'à la condition d'être en mesure de remettre en cause l'étiquette « ceci est la réalité ».
Des événements se présentent, des expériences qui invitent à changer de représentation, à élargir le champ des possibles. Mais si ce que propose cet élargissement est considéré comme être la réalité, le processus prend fin. Le chercheur se fait spécialiste d'une représentation.

Pas de réalité ultime pour le chercheur qui n'est autre qu'un corps/esprit ouvert à ce qui lui est inconnu. Il n'est pas dans une quête, sa recherche est sans objet, c'est un état d'être, relation au monde.

mercredi 14 janvier 2015

L'asservissement en soi

Sans aucun doute, c'est le mode de fonctionnement en esprit qui permet ce conditionnement au service de quelques esprits déterminés par une croyance plus puissante que les autres. Les dieux des uns s'opposant aux dieux des autres, c'est le dieu le plus fort qui logiquement l'emporte. Le concept de dieu n'est autre que le concept de l'absolue vérité revendiquée par ses adeptes, la forme la plus pure de la croyance. 
Le système est maintenu par tous, les soumis, les dirigeants, les dominés et les dominants, tous esclaves ! Et l'on verra le dominé d'hier devenir le dominant dans un autre moment.
 
C'est donc dans l'observation de mon propre mode de fonctionnement que je peux Voir cette servitude à l’œuvre. Voir, n'est pas une action exclusivement intellectuelle, cela concerne l'être tout entier, ce qui est relié.






mardi 18 novembre 2014

Quand... le ventre et la tête

C’est une fâcheuse habitude, celle de prétendre
Dire ce qui se passe en l’autre,
Alors même qu’on n’écoute pas ce qui se passe en soi.
 
Cela doit nous venir, de bien loin
Quand les discours fallacieux nous vrillaient
Le ventre et la tête.
 
Que nous étions, si petits
Que nous ne pouvions nous affranchir
Alors, subir…
 
Et le bruit de cette soumission
Ne pas pouvoir l’entendre
L’avoir enfouie
Et le pli.