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mardi 16 février 2016

jeudi 7 janvier 2016

La porte des pluies

Deux jours de pluie
Il a fallu utiliser la table des repères
Pour le savoir et s'en assurer
Deux jours
Et ce sont des "karpas" et des "karpas"
Pour avoir glisser par la porte
Celle des pluies diluviennes
Des temps immémoriaux.

A quel moment ce glissement ?
Il est de tous les temps
A chaque fois que cette porte
Se présente, s'ouvre dans le champ
De la conscience
Glissement
Suspension
Ce qui ni ne commence
Ni ne finit.

jeudi 31 décembre 2015

Conscience

Ce n'est pas un processus accumulatif, ni dans le sens d'un bénéfice gagné, ni dans le sens d'une perte, d'une dégradation.
Ce n'est pas une idée, la conscience ne fait pas des idées à discuter, à évaluer, à prouver ; tout autre.

Ni dedans, ni dehors, une traversée.

samedi 21 novembre 2015

La claque


Tant d'offenses pour si peu de libération !
Cela doit frapper les consciences
Comme la vague qui déborde de la plage
Et claque le promeneur distrait.

mercredi 18 novembre 2015

Lumière

Conscience, lumière
Il a été dit que tu t'éloignerais
Avant que de revenir.

jeudi 9 avril 2015

Des impasses (2)

Ou alors, c'est pour se donner "bonne" conscience
Alors là, c'est sans fin
Et de vie en vie
De forme en forme
Ne jamais pouvoir remplir
Ce gouffre
Apparu aussitôt la séparation
Consommée.

lundi 12 janvier 2015

lundi 5 janvier 2015

Une porte

La porte apparaît  ni ouverte, ni fermée
Transparente sur une infinité
Cascade de paysages vierges, toujours vierges.
 
Pourquoi alors cette porte ?
Pour que l’esprit ne se perde pas en chemin… 


*

 

Dans cette transparence

Un mental si puissant au service d'une structure psychologique si fragile en tant de besoins de réassurance, évidemment cela ne peut pas bien fonctionner.
Ce n'est pas sans issue, à force de veiller sur la flamme, devenir la flamme, conscience claire.
Plus possible de confondre la sensibilité où corps et esprit sont Un, et la sensiblerie d'un affect qui ne cesse de s’apitoyer et donc de se séparer.
Plus possible de confondre la solitude avec le sentiment d'isolement, la complétude avec l'égocentrisme, l'avoir avec l'être.
La matière est énergie, l'énergie est conscience, en conscience la question de l'amour n'a pas d'existence. Plus besoin de se consoler d'un état si beau. 
 

dimanche 14 décembre 2014

Je suis ce monde

Mon bonheur dans tout ça ? Futile question !
Le bonheur serait-il faire avec tout ça, faire comme si nous ne faisions pas ça, toujours plus dénaturés ?
Je suis ce monde et c'est en moi qu'il change, Voir encore et encore l’étendue des dégâts, que ces informations agissent encore et encore, dans la matière que je suis.

Et lorsque la joie spontanée se présente, corps de lumière, l'information est intégrée. 
C'est de conscience dont il s'agit.


 

jeudi 4 décembre 2014

En conscience

Si la statue est belle, c'est pour le souffle qui habite la pierre
Adorer les icônes, c'est jeter la clef pour ne pas l'utiliser.

Le beau ?
Sensation produite par la perception consciente d'un grand nombre d'interconnexions.
Oh pas toutes ! Suffisamment pour que soit atteint ce niveau
Où en soi, cela s'accorde, résonne, s'enchante
Un niveau au-dessus, donc plus profond
La sensation bien plus vaste, se pose
Plus de ha, de ho, plus de bulles
Plus profond encore ce n'est plus une sensation...


lundi 1 décembre 2014

Extase

Tout est là en nous à notre disposition
Pour "atteindre" ces niveaux de conscience
Que l'on dit modifiés ou éveillés
Une question de chimie interne
De circulation des énergies.

Une méthode ?
Y-a-t-il une méthode pour le lâcher prise ?
Pour le sentiment amoureux ?
Pour surfer la vague de l'inconscient ?
Pourtant quelque chose guide celui qui réalise
Quelque chose à un moment a surgi
Une rencontre a eu lieu
Les corps énergies ont échangé
Et l'on était là, témoin de cette conversation silencieuse.


dimanche 23 novembre 2014

Conscience est pouvoir d'action

Il y a toute la beauté de l'action et c'est conscience et c'est en décider, la beauté de ce premier pas qui est le dernier.

Il y a toute la subtilité du mariage en soi qui permet d'approcher le paradoxe vivant, alors que la raison déconnectée en est tenue éloignée.

C'est tellement autre, compréhension spontanée qui ne fait pas entassement de savoirs, comprendre qui est prendre en soi, et alors l’archer, le bras, la flèche, la cible, tout en même temps dans l'accomplissement immédiat.

Premier pas, en toute liberté, l'être tout entier.

Dernier pas, non qu'il n'y en ait pas d'autres après, mais parce qu'il n'entraîne aucune pollution, complétude de l'accomplissement.

Une force grandit là, non pas en conquête, et bien sûr pas de soumission, non autre chose qui produit son propre langage.

C'est tellement vivifiant, tellement neuf, clair ; intelligence est la vibration de l'interconnexion. Amour et intelligence ne font qu'un.



mercredi 5 novembre 2014

La révolution du silence

La prison est mentale
Et le mental produit ce monde
Que je nomme le monde des hommes
Ou encore celui de la cité perdue
Tant nos sociétés et les règles qui la régissent
Et les institutions, et le discours des spécialistes
Et le niveau des relations qui y sont permises
M'apparaissent en dissonance, en rupture
Avec une autre dimension que je perçois dans la nature
Dans la nature lumière de toute chose
Et c'est bien en moi que cela se fait
En "moi", là où la prison de ce mental atrophié est sans effet.

C'est comme sortir d'une ville tellement bruyante
En tellement d'arrogances, de niveaux d'intolérance
D'indifférence, de mépris, de renfermement
Ici sur le trottoir des pics hérissés pour que ce "sans logis"
Ne puisse s'installer que c'est pas bon pour le commerce
Derrière des murs dans ces murs, des enfants soumis à la règle
Leurs esprits et leurs corps entraînés, conditionnés
La bonne forme, toujours la bonne forme !

Sortir, c'est interdit
Ils sont fous !
Ils ne peuvent rien en vérité contre cette liberté intérieure
Ces glissements en esprit, cette ouverture en conscience
Mental, tout est mental
Et au-delà de ma petite personne qui y trouve son compte
C'est bien certain, des informations s'échangent
Des informations comme des grains de sable
Dans les rouages de la grande machine du système sociétal
Qui s'est auto-proclamé, l'ordre du monde.


mercredi 29 octobre 2014

Le travail de la conscience (2)

Ce sont les anomalies
Ce qui gêne et qu'on rejette
Qui contiennent la solution.
 
La solution, au sens précis du mot
Dissout, elle dissout la cristallisation
Alors que la transformation produit
Une autre forme
Infinités de formes enchaînées les unes aux autres.
 
Dissolution
La matière mentale ne fait plus obstacle à la lumière
Qu'elle est à elle-même
Nul besoin d'aller chercher la lumière ailleurs
Ni de chercher à la faire pénétrer un corps
Ce corps est lumière.
 

jeudi 16 octobre 2014

"Aimer sans rien attendre en retour"

"Aimer sans rien attendre en retour"
Qu'est-ce que ça veut dire ?
On se dit que c'est bien, que c'est comme ça qu'il faut aimer
On se dit, encore, que si l'on attend quelque chose en retour
Ce n'est pas de l'amour.


Mais, personne n'aime comme ça
Je veux dire qu'au niveau de la personne, tout attend quelque chose
La respiration attend le bol d'air
Le corps la nourriture
L'esprit le grain à moudre.


Ces mots évoquent-ils un pays à atteindre ?
Ou bien, un chemin, une direction ?
Quelque chose qui serait une plus grande récompense encore ?
Le sens par exemple, le sens de la vie qui sans cesse nous échappe ?


Ces mots lorsqu'ils ne flottent pas à la surface de l'esprit
Que l'information n'est pas retenue par ce qui ne peut la comprendre
Qu'elle s'intègre à la matière qui nous fait
Ne parlent que d'une chose : mourir
Mourir à l'idée que je pourrais savoir
Mourir à l'idée de ce que je suis
A l'idée que je suis une entité séparée
Mourir à l'espérance d'éternité.


Seul "ce" qui est dans la pleine conscience
De la mort, connaît "aimer sans attendre en retour".

samedi 4 octobre 2014

Evolution ?

La raison ne peut pas appréhender ce qui est au-delà de sa limitation, mais elle peut ne pas en juger, ce "je ne sais pas" qui fait l'esprit silencieux. Non pas suspicieux, suffisamment silencieux.
Alors, ce qui est au-delà de sa limitation se révèle... les manifestations premières sont de l'ordre d'un "bien-être" profond, que l'on dira sans cause et sans objet puisque la raison ne peut en reconnaître aucun. Mais cela veut-il dire qu'il n'y en a pas ? Et jusqu'à quel point pouvons-nous être conscients de ce qui n'appartient pas au domaine de la maîtrise de la raison ?
 
Pourquoi ne pas tout simplement proposer que cela soit en évolution constante, et encore que l'intention du vivant soit de l'ordre de toujours plus de conscience.
Ce n'est que supposition, mais cela permet à l'esprit de rester plus longtemps dans cet état d'attention propice à l'ouverture en conscience.



jeudi 25 septembre 2014

Affranchissement

Témoin de cela qui s'accomplit dans cet espace silencieux
Qui s'ouvre comme la mer s'ouvrit là-bas pour un passage.

Un archer bande son arc
Les yeux fermés il tire
La flèche atteint son but.

Ce n'est pas en trois temps
Tout en même temps
Vecteur qui franchit
L'horizon des événements.

lundi 1 septembre 2014

Ne pas se méprendre sur le sens...

Il y a ces choses qui sont insupportables : les guerres, les enfants qui meurent de faim, la surconsommation, les pollutions, le manque de sens, de cohérence, les incompétences de nos gouvernements, les arrogances de tous les spécialistes, et tous ces murs qui se dressent les uns contre les autres.
 
Alors, ne pas se méprendre sur le sens de "tout est utile". Cela ne fait pas justification de ces ignominies cause de notre déconnexion en esprit. Cela Est, et c'est bien toute cette souffrance qui fait l'appel puissant, du corps comme du mental, pour franchir le pas, Voir ! 

 


samedi 30 août 2014

Mme Loublié ..

J'avais franchi ce pont et déjà le glissement, peut être depuis la veille quand on m'avait parlé d'elle avec tant de commisération, qu'on lui avait laissé le tampon que plus personne n'allait la voir depuis qu'elle ne pouvait plus héberger les pèlerins. Mais au fond quand les rencontres se font, c'est comme si elles étaient inscrites dans le chemin de vie.

A chaque fois, cette intimité immédiate, enfin plus que cela parce que cette forme d'intimité je la ressens avec toutes personnes, les humains, mais aussi les animaux, et les arbres, et les montagnes... il n'y a que les humains qui s'en trouvent gênés, alors garder cela secret. Plus ?

C'est attendu, un rendez-vous qu'il est impossible de manquer, qui vient à son heure sonnée, quelque chose s'étonne de cela, quelque chose le sait. Quand je suis partie, je l'ai prise dans mes bras, elle tremblait un peu, je crois qu'à cet instant, c'est sa mère qui la prenait, elle petite fille, contre son cœur. Le vent avait fini par répondre à son appel. 
Là, le temps n'existe plus, c'est bien tous les temps en même temps...