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vendredi 6 décembre 2019

La question de l'abandon

Ce schéma réducteur, toujours !
Produit du et par le mental
Nous faisant tout petit
Tout soumis en tellement d'arrogance
Pour notre entièreté abandonnée.

Voilà toute la question de l'abandon.



Shaun Tan.

dimanche 16 décembre 2018

C'est le vent...

Je ne sais pas pourquoi, ni comment
Tu peux faire ça !
Mais à force...

Comprendre
Non au bout d'un décorticage
Non !
Juste acceptation, celle qui fait
Le sans jugement, ni justification.

Y'a rien à faire, c'est comme ça.
Me voici donc libre
De toute rancœur
De tout chagrin
De tout regret
De toutes attentes
Libre vraiment.

Oh comme je t'aime
Et c'est encore ça le plus beau
L'amour en moi n'a fait que grandir de tous ces abandons
Éternel amour, ce feu sans fumée, ni résidu.



mercredi 13 juin 2018

Naître quelque part...

J'ai marché sur la corde raide avec toi
Toi mon troisième enfant
L'abandonné !

Tu es prêt à tout, question de survie
En moi c'est trouvé remué un vieux rêve caressé.

Et puis cette sensibilité !
Qui fait l'éponge et cette attente
Du beau, du vrai, élevé, éthéré
Attente de ce qui est derrière le voile
Ce voile qui parfois se fait...

Oui comme dans le sous-sol, le tapis épais
Séparation pour cet endroit obscur
Les patates sous l'escalier, en tas, qu'elles n'aillent pas germer
Elles le feraient pour sûr ! Mais le plus tard possible
Quand la fin de l'hiver sera venu, et qu'il ne resterait que quelques ramollies
Sous l'escalier...
Et puis contre le mur le tonneau de cidre
Qu'on m'envoyait tirer
Et ma peur, si grande !

Sous l'escalier, il y avait foule qui s'agitait, qui marmonnait
De mauvais plans, je le savais, de mauvais plans contre moi
Je les entendais, je les sentais...
Oui, il fallait vite, vite remonter la bouteille pleine
Vite, vite franchir les dernières marches
Celles où ils m'attendaient pour m'attraper, me tirer
Dans leur monde obscur....

Enfin la cuisine, ils étaient tous à table
Les parents et la fratrie
Et le poste dans le placard ...
Oui, ce n'était pas encore ça !
Mais c'était là où j'étais née. 



                                                 Jean David  SABAN

dimanche 23 octobre 2016

Des figures

Était-il saint d'esprit ? 

On ne saurait être plus saint d'esprit que celui-là.

Alors quel est le problème ?

Il n'y a pas de problème, je ne sais plus les problèmes. Il y a des voyages, des mémoires, des tiroirs, des miroirs, des craintes et des aversions. Je prends tout.

samedi 22 octobre 2016

De l'abandon

Tout un pan de la falaise était tombé
En pleine ville
D'une manière qu'on ne pensait pas possible
Ce n'était pas un effritement
Et si cette terre haute existait encore
D'une bonne moitié elle avait été réduite en poussières
Qui recouvraient les immeubles, comblaient les rues.

Pas de cris, pas de pleurs
On allumait et éteignait la lumière à volonté
Et lorsque celle-ci qui survivait dans un placard exigu
Duquel elle n'avait rien entendu
Me tint ce discours :
« Il m'a abandonné, il disait pourtant, qu'il voulait bien mourir, mais pas partir sans moi. Hé bien voilà qu'il est parti et seule ici, il m'a laissée ! »
Je l'ai regardé bien profond pour lui répondre :
«  Mais enfin ! Il t'a attendue au-delà de ce qui est imaginable ! Ce corps de souffrance, tellement de souffrances, son esprit déchiré par l'amnésie, déchéance  ! Ne vois-tu pas qu'il ne pouvait pas t'attendre plus que cela? »