Où-es-tu ?

 

– L'éphémèrité et l'éternité en même temps...

– Non, pas en même temps !
Deux espaces-temps emboîtés l'un dans l'autre 
Sans que l'un puisse se confondre à l'autre.

La question est : Où-es-tu ?

 

 

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De l'étrangeté

 

C'est étrange...

Nous faisons le mal

Que nous pensons être le mal

Car après tout nous pourrions ces actes

Sans les juger comme étant mauvais.

L'animal regrette-t-il ses violences, de prendre la vie ?

Non, je pense que non

Il agit mu par ses instincts, jusqu'au bout sans regret.

En nous, il n'y a que les grands criminels pour agir la mort d'autrui sans en ressentir, et la culpabilité, et les regrets, et s'empêcher d'agir en ce sens, et ne plus pouvoir agir en ce sens.

Enfin, pour le moment... que de cruautés, que de destructions, que de confusions !

C'est étrange ...

Merci Anonyme

Anonyme : peut-être est-ce dans la perversion culturelle de nos instincts que s'origine la conscience...

Miche : Alors que l'évolution porte à une complexité toujours plus grande, il semble bien que... oui, de cette tension la conscience individuelle émerge, la connaissance, le bien, le mal...

Source

A vif !

 

Dans le vif du sujet !
Cela ne rigole pas
La question ne saurait être évitée
Elle pose ses lèvres brûlantes
Sur une plaie à vif.

La réponse finit toujours par venir se dire.

 

Ce n'est donc pas d'être compris qui est important

Mais de reconnaître la place de chaque rencontre 

Dans cette conversation intime qu'est notre relation au monde.

Que ce qui participe du chant du monde 

Ne puisse pas être confondu 

Avec ce qui participe du bruit du monde, et vice-versa.

De nombreux électrons voyagent d'un pôle à l'autre

Quelques-uns sont carrément identifiables

Ils appartiennent à l'un des deux pôles. 

Si le doute s’immisce

Ma défaillance, mon tremblement, ma confusion

Alors poser clairement la question.

La réponse finit toujours par venir se dire.  

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L'urgente question

 

Ah, l'indicible, présence, silencieuse

Partout, en tout...

Dans l'animal, dans l'arbre, le brin d'herbe.

Tellement d'amour, oui !

Et pourtant les guerres

Les pollutions, les enfants qui meurent de faim

Voilà... l'urgente question.

Alain Laboile

Chaque chose à sa juste place.

 

Je n'ai pas pour habitude de me précipiter

Sur ce que je ne comprends pas

Pas plus de le rejeter, ou l'oublier

Ni l'un, ni l'autre.

Je laisse être, cela

Qui finit pas révéler la question

Et quand la question est claire

La réponse en concomitance, en soi.

Darius Hulea 

De la question

Ce n'est pas une question de sensibilité

Encore que le niveau de sensibilité

Soit concomitant au niveau de communication

Avec le monde.

Non cela n'enferme pas !

Tout au contraire

Mais alors nombre de portes se ferment

Vous remarquerez que les portes

N'existent que dans les maisons humaines.

La question des territoires chez les animaux

Est dans ce cadre-là incomprise

Tellement autre...

Saisie par l'intellect

Justification.

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 Catherine Chauloux

La relation qui libère (2)

Qui est responsable, si ce n'est fautif

Celui qui produit l'explication ou celui qui la demande ?

Celui qui réclame du lien à consommer ou celui qui le donne ?

Et pourtant, il est un jeu tout à fait sérieux

A condition de ne pas se prendre au sérieux

Le jeu de la question et de la réponse

Qui ne vise pas l'explication

Circulation des énergies

D'une bouche à une oreille

D'une oreille à une bouche

Un jet de postillons

Arc-en-ciel.

"Un arc-en ciel sans azur... "

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                                                                Luis Marina

Dans cette transparence ...

La matière est énergie

L'énergie est conscience

En conscience la question de l'amour

N'a pas d'existence.

Plus besoin de se consoler d'un état si beau. 

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Bence Maté

Ode à la face brune

Être assis sur un trésor

Et accepter des pastilles contre la toux !

Il y en a pour tous les goûts, de si belles couleurs

Toutes ont le pouvoir de rendre dépendants

Aveugles et sourds

Mais tellement contents.

Ô toi, éternel questionneur

Fouilleur de vases

Empêcheur de tourner en rond

Toi, ma face brune !

 

 

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 Tomasz Alen Kopera

De la libération par la question, mise en circulation

C'est bien la question qui libère
Déjà elle met en circulation
Des informations, ce sont toujours
Des informations !

La réponse ?
Personne ne peut vous la donner
Juste que le répondant informe la question à son tour
Ainsi elle se précise, en vous, le questionneur.

Et soudain, dans une "nouvelle formulation"
Vous voyez ! La réponse est dans la question.

De l'impossible question, de l'interdit du père

« On croit, criait-il, on croit, on ne pose pas de question ! »
Incroyable comment cela fonctionne
Enfermant, enfermés de génération en génération
Et la question innocente, comme un flop, renvoyée !

 Internet

Expansion ?

Tout s'accélère, tout s'amplifie

Le beau comme le laid

Le sec comme le mouillé

Le sens comme le non-sens.

Des extrêmes qui s'éloignent

Toujours plus, à la vitesse grand V.

Ici          

Tiens une question !

Regarde comme ils sont prisonniers de leurs personnages ! Oui ils pensent en être un seul, c'est encore plus enfermant. Ils avancent la tête tournée vers l'arrière, soucieux de l'effet, du résultat, qu'ils ne sauraient voir en cette position.

Et pourtant, tu es unique tu sais, et c'est bien parce que c'est toi.

Tiens une question : « Nous avons dit la fin en toutes choses, la mort tout au bout là-bas, cela fait une durée. Cet événement final est-il à nous attendre quelque part, ou bien est-ce la successions des secondes, des heures, des semaines, des années qui va finir par le faire advenir ? 

 

Par le fil de la vie

La question intime ne trouve de réponse 

Que dans l'intimité

Mais peut-être ne savent-ils pas

Que ces questions qui se posent à eux

Sont de cette intériorité que rien ne peut violer.

La réponse à toutes questions !

– Donc nous n'avons pas répondu à la question de ce que c'est qu'être humain, que l'humain est dépassé !

– A moins que ce qui se passe là, soit la réponse à cette question. Écoute ! Ces femmes, écoute-les !