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samedi 16 décembre 2017

Au coeur de l'essentiel... cette souffrance...

Ce que l'on peut dire concernant ce Jésus
Et je peux t'assurer que, depuis et même avant
Il n'y en a jamais eu d'autre !
Ce que l'on peut dire sans risque de se tromper
C'est qu'il s'est donné tout entier
Un état de solitude extrême, sans aucun espoir de retour 
Un niveau de souffrance qu'on ne saurait envisager. 


Ils ont dit que c'était pour racheter nos fautes !
Le pauvre, c'est donc bien qu'il est toujours en croix
Que nous poursuivons encore et encore les incompréhensions
Les guerres, les reproches, les replis stratégiques, toujours
Sans aucune concession, sans aucune tendresse
Que tu refuses sans cesse cette souffrance, la repoussant
Si petite soit-elle !


Il te sera pris ce qui t'est de plus cher
Cet ultime attachement
Que tu as rompu en conscience avec tous les autres
Et celui-là qui est venu à toi, comme un cadeau du ciel
Ohhhhh, si beau cadeau !


Voilà, il a été repris... pour cette souffrance sans nom
Qu'il faut bien que chacun en prenne sa part
Que l'histoire du Jésus qui aurait pris sur lui pour tous
C'est du pipeau, tu sais !!!!
C'est ridicule, tu sais... cette peine démesurée !


La seule chose qui nous fait tous ensemble, c'est notre peine
Lorsque nous ne la refusons pas
Mais nous, nous voulons être ensemble dans la joie !


Sais-tu pourquoi sans cesse on s'éloigne de l'essentiel ?
Le sais-tu ?
Oh oui, je le sais, au cœur de l'essentiel cette souffrance sans nom
Celle dont personne ne veut
Que c'est toujours la faute à l'autre, au gouvernement, aux riches
Aux pauvres, au voisin, à l'ami qui trahit, à la famille qui a fauté
C'est toujours la faute à l'autre
Mais... il n'y a pas de faute, juste ne pas se séparer de cette souffrance
Au cœur de l'essentiel.



William Holman

jeudi 7 septembre 2017

De la douleur

Sans douleur, il n'y a pas d'approfondissement
Physique la douleur est étiquetée en tant que symptôme
Elle est bien plus, elle participe du processus du vivant
Pourtant tout est fait pour la faire taire 
Insupportable douleur physique...



jeudi 23 mars 2017

Dans les mots...

Un exemple, les enfants à l'école viennent de s'installer, les 9 autour de la grande table, tous du même âge, 7 ans, ils piaillent, je parle, ils ne m'entendent pas, j'ai mal à la tête, etc.
Ça bout à l'intérieur, je contrôle l'énergie le plus longtemps possible, essayant de négocier avec les marmailles des conditions pour se mettre au travail, sans succès. Je finis par élever la voix, menacer, punir.
A aucun moment, je n'ai admis que les enfants sont dans ce mouvement de turbulence, admis que cela me met en difficulté. J'ai sauté à pied joint, dans le déni, tendant vers ce qui devrait être, fuir cette situation inconfortable qui remet en cause.
Alors que dans l'acceptation de ce qui est, mouvement interne lié je pense à l'amour, quelque chose d'autre devient possible et c'est la fin de la violence sans qu'aucune volonté ne vienne s'en charger.
A tout moment cela se peut, il n'est jamais trop tard.

Il y a dans tes mots présents une forme de prolongement à ma réponse sur la souffrance.
Il n'y a que l'amour qui puisse effacer, le réel lâcher prise est un geste de cet « amour-là ».
L'amour pour la vie et pour l'instant, l'amour pour ce qui est à vivre déracine le germe de la violence, la souffrance en est un beau aussi.
L'acceptation est effacement.
L'effacement est légèreté et spontanéité, liberté.


jeudi 16 mars 2017

De la complétude

Ce n'est donc pas de faire cesser la souffrance
Ce n'est jamais naturel, déni, insensibilité, autarcie
Et l'on dira détachement.


Non pas la faire cesser, mais surfer la vague
Faire un avec ce cheval sauvage dont la crinière
Vole au vent.

C'est une force, tu le disais.

dimanche 26 février 2017

Oui, c'est vrai !

Se nourrir de la souffrance
C'est fou ça !
Je pensais que c'est par ignorance, inconscience
Que cette aberrance est
Tant sur le plan physique, se nourrir de la chair de la maltraitance animale et végétale
Que sur le plan psychologique
Et là... l'évidence !
Ceux qui se nourrissent de la souffrance d'autrui ne veulent rien d'autre !

jeudi 1 décembre 2016

Au nombre des limitations

Pouvons-nous le dire ?
Le dire parce que nous le voyons
Hors le moment de l'événement
Qui provoque un choc, physique, psychologique
Nombreux sont ceux qui se nourrissent
De leur souffrance, du statut de victime
Du ressassement, cela donne tellement d'importance
Et comme on aime la redondance
Peu à peu, un carcan, un enfermement
Plus possible le changement
Enfin... bien difficile, que d'attachement !

lundi 29 août 2016

De la souffrance

Elle tapine dans l'ombre
Le passant ne la voit pas
Mais il l'entend, elle l’appelle
« Viens mon mignon, viens ! »

S'il s'arrête, c'est foutu pour lui
Elle l'entraîne déjà.