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vendredi 12 février 2021

Des portes (4)


Tout est "porte", à condition...
La seule condition
Ne pas se séparer.

Et ce n'est pas que cela soit un effort
L'effort est de tenir la séparation
Le fossé cherche toujours à se combler
Les deux bords à s'embrasser.

C'est intime, tellement intime...




The clouds of Venus in infrared

Des portes (3)

Je disais ne pas connaitre d'état stable, et c'est une chance ! Parce que celui qui resterait « derrière » la porte de l'extase, et c'est possible par le processus de l'identification, celui-ci n'est plus en mesure d'agir en ce monde. Il brûle...

Et celui qui resterait en le « lieu sans pitié » et c'est possible, celui-là causerait beaucoup de dégât dans son entourage.
La personne humaine n'a pas vocation à incarner un état en particulier, elle participe alors du mensonge de la continuité, des héros, des saints, des êtres exceptionnels qui rejettent hors de leur cercle le reste de l'humanité, indiquant des chemins qui n'en sont pas.

Il n'y a pas de vérité comme un point fixe qu'il nous faudrait atteindre. La vérité ne cesse de se créer à partir de la rencontre de deux forces opposées, et c'est magie du chant quantique, parce que ce qui jaillit là, est le toujours Nouveau.





mercredi 10 février 2021

Des portes (2)

 

Une autre porte ...
La porte de l'extase, c'est amour !
Amour infini, gratitude
Avec ou sans objet
Si objet il y a, il n'est pas saisi
On ne veut pas le changer
Surtout pas !
Et Finalement plus d'objet ! 

C'est un feu, cela défie le petit mental
Dans tout ses retranchements
Cela expose la personne
Elle ne cesse de s'offrir
En une confiance absolue
Elle ne craint rien, tout ce qui est, sera, est juste.

Dans cet état, l'esprit peut sembler confus

Ce n'est pas qu'il le soit...
Mais il ne sait pas être témoin de lui-même.




Des portes

 

Dans ce parcours, ce que j'en comprends (c'est forcément subjectif), il y a des portes, des passages vers d'autres « niveaux de conscience » ou encore d'autres états d'être.
Il n'y a pas d'état permanent, je n'en connais pas, un moment y être, un moment n'y être pas.
Une progression ? Non, le vivant Est, en tous points, en tous temps, en toutes circonstances, Etat de perfection. 
Chaque passage laisse une trace dans le corps/esprit. Si bien qu'après plusieurs traversées, il suffit d'un instant pour y être. On sait ce que l'on vient chercher là, on le trouve, on s'en nourrit, et quelque chose d'autre s'accomplit.
Plusieurs portes, c'est mon expérience.

Hier, la "porte du désespoir"... première expérience consciente du « lieu sans pitié ».
Elle avait été envoyée en colonie, elle avait une dizaines d'année, cela se passait mal. La maison, les parents lui manquaient et l'endroit était sinistre. Tout lui était hostile, à un point ! Elle avait même été accusée d'un vol qu'elle n'avait pas commis. Elle avait décidé (croyait-elle) de ne pas se plaindre dans ses courriers aux parents. Donc, elle était là dans cette souffrance tue,  ne s'en défendant pas,  n'appelant pas au secours, ne demandant pas d'aide, ne pleurant pas, faisant face à cette situation...  les choses s'immobilisaient  en elle. 
Et puis d'un coup, après des jours et des jours de cette tension, un basculement. Le temps n'existait plus, elle était là, elle y avait toujours été, y resterait à tout jamais. Ce n'est pas qu'elle avait perdu la raison, elle savait que le jour de rentrer à la maison viendrait, mais à un autre niveau, tout aussi déterminant, plus déterminant que ce que la raison aurait pu argumenter, elle était là, au-delà du temps, de la désespérance, sans attente, sans peur. 

Cet état de conscience est d'une clarté incomparable, l'esprit y est vif et tranchant, en des compétences nouvelles, neuves ! Tout ce qu'il touche il le rend clair, évident, sans l'ombre d'un doute. Position du témoin, qui voit toutes les ficelles, qui voit venir alors le geste précis. La question de l'illusion, de la subjectivité, n'a pas sa place en ce lieu parce qu'il y a action. 

Hier la "porte du désespoir" qui guérit de  la désespérance.  




samedi 6 juin 2020

Il est ce feu sans résidu.


La puissance de l'amour
Quand les portes se ferment
Sur la place le mépris
Il ne vient pas consoler
Il est ce feu sans résidu.

Toutes les portes s'ouvrent...





samedi 18 juin 2016

Tu vois...

Tu vois, j'ai fermé la porte de devant
Celle qui s'ouvre sur le village
Le chemin qui mène au village
Cela fait plusieurs jours
Et le temps n'existe plus
Il en est ainsi depuis des temps
Sans commencement.

La maison est close
De temps à autre
J'ouvre la porte de derrière
Et bien que la cour soit de murs fermés
C'est par-là que je m'en vais
Plus vrai que vrai
Lumière, couleurs, intensité.