Voyage
au cœur de la matière
Voyage alchimique
Sur la gamme
chromatique
Enchaînement des clefs.
Anonyme : Il leur faudra encore, une fois au moins, être déçus par les prétendues révolutions sociales, où une classe s'oppose à une autre classe...
Miche : Je ne pensais pas à ces événements, qui finalement n'en sont pas, beaucoup de bruits , mais oui ! Voilà que l'on se prend à rêver à un modèle politique qui changerait l'homme !!!!
Ariaga : À la fois tout est toujours là et tout est toujours nouveau.
Miche : Oui, double hélice, concentration et expansion, naissance et mort, et pourtant les hommes continuent à craindre la mort.
Glisser
au-dessus des artères
Circulation
intense
Murs
d'immeubles.
Trouée !
Un
paysage
Champ
de vision
Géométrie
si belle.
Ce
que les gens ne peuvent pas croire
Que
jamais ils ne cherchent à vérifier
C'est
que l'effet est immédiat
Aussitôt
que l'on change véritablement
Et
cela ne cesse de s'étendre dans toutes les directions
Ils
disent que Non, ils disent, ce n'est pas possible !
« C'est
plus compliqué que ça
Ça
ne fonctionne pas comme ça ! ».
Ils
préfèrent se plaindre
Et
se faire consoler
Ils
disent que c'est ça l'humain.
C'est
en chemin
En
chacun
C'est
en chemin
Même
en ceux qui ne le savent pas.
Les
abattoirs et les mensonges
Cela
ne peut plus durer
A
moins de tout précipiter
Dans
la grande refonte.
Elle
va se conclure, la grande refonte
Et
ce qui est libre lui échappant
Non
par la peur et la fuite
Question
de niveau de vibration.
TsunamiJ'habite en haut d'une colline avec un groupe de personnes dans plusieurs petites maisons vétustes. Au loin la mer, et en bas un port aux eaux profondes, car il y a des bateaux immenses et des plus petits. Ils forment un carré comme s'ils s'attachaient les uns aux autres, comme s'ils voulaient se prémunir, prévenir, d'un événement à venir.Je trouve ça étrange. je veux le montrer aux autres mais ils n'en ont rien à faire, comme s'ils ne m'entendaient pas.D'un seul coup, une vague assez haute pénètre dans le port, elle secoue les navires et rentre dans la ravine. Puis une deuxième vague plus haute, puis une troisième encore plus haute qui détruit tout sur son passage avec une force extraordinaire mais calme.
L'eau s'élève dans la ravine presque juste au bas de la colline où nous habitons. Une quatrième vague submerge la totalité de la terre, je la vois venir jusqu'à nous, je monte sur la terrasse en béton et je la regarde arriver avec un calme et une force prodigieuse.L'eau dépasse maintenant la crête de la colline de tous les côtés, elle commence à pénétrer dans la maison, sur la dalle de béton j'ai les pieds dans l'eau, je ne bouge toujours pas.En haut de la colline, encerclée par les eaux, ne reste que cette toute petite maison. Un tel volume d'eau ! Une telle puissance !!Quand enfin l'eau se retire, retourne à la mer, je vois entre le haut de la colline et le bas de la ravine un vide immense.