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vendredi 10 mars 2023

vendredi 3 mars 2023

Le chant vibratoire

 
Ça vous terrasse cette chose là...
Le corps labouré comme la terre par le glacier
Par le vent, par la pluie et encore les vagues...

Le discours mental, écrasé, pulvérisé
Qui se voit dans l'obligation de cesser
Non, non, il n'y a pas de dégâts collatéraux.

Les résistances seulement provoquent des troubles, de l'inconfort
Mais ces résistances sont nécessaires au travail de nettoyage
Ça remonte des profondeurs, en paquets de boues...
 
C'est l'ancien qui prend fin
C'est ce qui n'est plus qui meurt
C'est la naissance d'un toujours nouveau.

Pourquoi toujours nouveau ?

Parce qu'il naît de l'interaction incessante
Entre tous les points de l'univers
Quelque soit la grosseur de ce point.




jeudi 2 mars 2023

Le saut

 

Se laisser glisser, là où la raison n'a pas sa place
Sans garantie d'en sortir indemne
Sans filet, sans cordage
 
C'est un saut dans le vide.





dimanche 26 février 2023

Le temps ?


Quand le temps n’existe plus, ce temps psychologique
Qui freine, qui bloque, qui enferme
Qui fait croire une chose et une autre, suspicion
Passer au crible le moindre fait et geste.
 
Quand le pas se fait si léger, que cela est, planer …
Nul besoin de vérifier, de dire un miracle, cela se fait.
 
Quand ce n’est plus qu’écoulement
De la source qui abreuve le puits
À l’embouchure qui se jette dans l’océan…
Oserais-tu, entrer en ce lieu
Armé  du bistouri qui dissèque le vivant ?
 
Cela ne se peut !
Te voici à la porte, ce que tu dis être la porte
Et rageusement tu autopsies chaque fibre
De ce bois vert
Et le temps est ton ennemi
Il est toujours trop tôt, ou trop tard
Et le voilà, qui s’alourdit sur tes épaules
Faisant le morne ennui, l’agonie
Cette peur qui envahit tout l’espace
Seul ton orgueil, incommensurable
Te commande de tenir cette place intenable.
 
Mais,  ce n’est qu’un cauchemar, un seul geste
Il suffit d’un instant…





vendredi 24 février 2023

Les prémisses...


Des forces contraires
Qui ne sont pas les forces opposées
Qui elles sont naturelles et justes
Le tao du vivant.

Ces forces contraires
Contrariantes, obsédantes
L'homme les as créées
Créées par erreur.

Lutter contre ces forces
C'est les renforcer
Leur donner raison d'être.

Dès qu'une conscience s'ouvre
Elle reçoit l'aide adéquate
Invitation à s’élever au niveau vibratoire.

Le "oui", ne peut-être qu'une acceptation totale
Un mouvement d'ouverture de sa propre matière
S'il n'est pas cela, c'est un "non" déguisé.

Il peut se déguiser dans un sourire, un rire
Humour, jusqu'à l'humour noir.


Merci Anonyme


Anonyme : Il leur faudra encore, une fois au moins, être déçus par les prétendues révolutions sociales, où une classe s'oppose à une autre classe...

Miche : Je ne pensais pas à ces événements, qui finalement n'en sont pas, beaucoup de bruits , mais oui ! Voilà que l'on se prend à rêver à un modèle politique qui changerait l'homme !!!!




samedi 31 décembre 2022

dimanche 25 décembre 2022

"Le soleil est parti se baigner"

 

Il y a des dissonances qui ne peuvent se résoudre 
Qu'à un niveau supérieur
Là où le manque se transmute en un chant si pur.

Chaque frémissement reçoit réponse
La source ne sait pas se tarir.





jeudi 8 décembre 2022

Du travail des larmes

 

Pleurer, cela m'est complètement étranger
Et pourtant, ce que j'ai pu pleurer !

Bien avant je ne pleurais pas, il fallait tenir
Et elle a tenu : l'enfant, la jeune femme
La jeune mère, droite, dure.

Et puis, bien plus tard… 
Tout redevenait vivant en elle, tout
Y compris les couleurs
La musique, la terre sous les pas
Les paysages s'ourlant à l'horizon
Et là elle a beaucoup pleuré. 

Elle se cachait pour le faire
Aucun témoin de cette rivière de larmes 
Traçant le chemin du vivant en recouvrance. 

Peut être, un seul témoin de ces pleurs, et c'était la fin
La fin de ce travail, le commencement d'autre chose 
Où les larmes, la plainte n'ont aucune place. 



Anonyme : Débâcle, Prémices du printemps.

Miche : Il n'y a pas de printemps sous les latitudes où je vis...

Anonyme : L'intériorité a ses saisons, sous toutes latitudes..

Miche : L'intériorité est un travail qui libère de l'illusion du temps, des saisons qui passent, "tous les vents en même temps" (R.U). 




MaNu Polanco Diaz

mardi 1 novembre 2022

Du processus de changement

 

C'est parce qu'ils ne supportent pas l'idée du changement qu'ils abandonnent, quittent...
Alors de génération en génération nous avons associé le changement, à l'abandon, la séparation.

Le processus efface ces vieilles mémoires, libère ainsi l'esprit du poids du passé, alors, il est possible de Voir le changement dans sa nature profonde, le toujours Nouveau.



Ariaga : À la fois tout est toujours là et tout est toujours nouveau.

Miche : Oui, double hélice, concentration et expansion, naissance et mort, et pourtant les hommes continuent à craindre la mort.




dimanche 2 octobre 2022

Infini...

 

Gauche, droite, tout est si bien calibré
Un instant, le milieu
Mais déjà à gauche, ou à droite de cette ligne
Imaginaire ?
Ben, elle est là bien tracée !
Même les aveugles peuvent la voir
Au toucher bien sûr.

Glissement
Trou de ver
Point d'assemblage
Autre
Niveau de conscience
Autre
Plus de repère, plus de gauche, plus de...

Mais enfin, ton corps 
Il y a la droite, la gauche de ton corps !
Ben, j'ai pas pensé
Et puis, je crois bien
Que j'étais partout à la fois
Dans cet espace sans repère
Infini...




Marie Paul Deville-Chabrolle 

mercredi 14 septembre 2022

Géométrie sacrée

 

Glisser au-dessus des artères
Circulation intense
Murs d'immeubles.

Trouée !

Un paysage
Champ de vision
Géométrie si belle.

Ce que les gens ne peuvent pas croire
Que jamais ils ne cherchent à vérifier
C'est que l'effet est immédiat
Aussitôt que l'on change véritablement
Et cela ne cesse de s'étendre dans toutes les directions
Ils disent que Non, ils disent, ce n'est pas possible !
« C'est plus compliqué que ça
Ça ne fonctionne pas comme ça ! ».

Ils préfèrent se plaindre
Et se faire consoler
Ils disent que c'est ça l'humain.


Déjà ici



samedi 23 avril 2022

De la mutation


Dans ce qui Est
Accomplissement.

Au moment du départ
Il n'y a pas de tristesse
Elle s'est mutée en paix profonde.



Merci

Mourir à ...

 
Mère j'ai été
Les petits ont grandi
Je ne suis plus une mère
J'ai tué la mère en moi
Qu'elle cesse de gémir pour Voir.

En chacun de nous, le créateur
De fait révèle
Le mensonge de la relation d'aide
Celle-là j'ai été la voir de près
Éducatrice spécialisée !

En chacun de nous, quelque soit notre âge
Notre condition de naissance, j'y inclus l'espèce
Dans laquelle nous prenons forme
En chacun de nous le créateur et la créature.

Rares sont les relations
Qui s'établissent au juste niveau
De créateur à créateur
Dans le respect des créatures.





mercredi 13 avril 2022

Du vivant, toujours vivant

 
- Tout est moche !

Ah, si tu ne vois pas, que ce qui est laid
Ne l'est que pour cette tension du changement
Par ce regard, par ce jugement
Tu mets un coup d'arrêt.

Oh bien sûr au temps des grands cycles
Cela ne change rien
Mais pour toi, ici et maintenant
Cela change tout.

Si ton regard se fige, toutes ces formes hideuses
Petites et grandes gargouilles
Aux frontons des cathédrales.



lundi 28 mars 2022

En chemin

 

C'est en chemin
En chacun
C'est en chemin
Même en ceux qui ne le savent pas.

Les abattoirs et les mensonges
Cela ne peut plus durer
A moins de tout précipiter
Dans la grande refonte.

Elle va se conclure, la grande refonte
Et ce qui est libre lui échappant
Non par la peur et la fuite
Question de niveau de vibration.


Déjà ici


Ambre

samedi 26 mars 2022

De la nécessité de la fin

 

Oui, ce que les gens ne comprennent pas
C'est que pour que le nouveau soit
L'ancien doit mourir.

Il y a si longtemps maintenant
Et je sens ce longtemps dans mes os
Que cette espèce est dans le refus de VOIR finir.


Tu me racontes ton rêve de cette nuit.



Tsunami 
J'habite en haut d'une colline avec un groupe de personnes dans plusieurs petites maisons vétustes. Au loin la mer, et en bas un port aux eaux profondes, car il y a des bateaux immenses et des plus petits. Ils forment un carré comme s'ils s'attachaient les uns aux autres, comme s'ils voulaient se prémunir, prévenir, d'un événement à venir.
Je trouve ça étrange. je veux le montrer aux autres mais ils n'en ont rien à faire, comme s'ils ne m'entendaient pas.
D'un seul coup, une vague assez haute pénètre dans le port, elle secoue les navires et rentre dans la ravine. Puis une deuxième vague plus haute, puis une troisième encore plus haute qui détruit tout sur son passage avec une force extraordinaire mais calme.
L'eau s'élève dans la ravine presque juste au bas de la colline où nous habitons. Une quatrième vague submerge la totalité de la terre, je la vois venir jusqu'à nous, je monte sur la terrasse en béton et je la regarde arriver avec un calme et une force prodigieuse.
L'eau dépasse maintenant la crête de la colline de tous les côtés, elle commence à pénétrer dans la maison, sur la dalle de béton j'ai les pieds dans l'eau, je ne bouge toujours pas.
En haut de la colline, encerclée par les eaux, ne reste que cette toute petite maison. Un tel volume d'eau ! Une telle puissance !!
Quand enfin l'eau se retire, retourne à la mer, je vois entre le haut de la colline et le bas de la ravine un vide immense.


jeudi 24 mars 2022

De la justesse

 

Dans ce processus
C'est chaque geste, ou presque, qui se trouve interrogé
Dans sa nécessité, sa justesse, son niveau de cohérence
Avec la situation, le niveau actuel.

Ce qui, avant, pouvait être utile
Ne l'est plus !


Et le labyrinthe du passé, tous les passés

 
Le passé ne peut plus changer, c'est ce que je comprends
Ce qui était triste est resté triste
Ce qui a été incompris reste incompris
Ce qui a été amour, reste amour
Ce qui a été peur, reste peur.

Il n'y a rien à comprendre, rien à attendre, rien à résoudre
C'est toute la puissance du FAIT.

La psychanalyse propose une explication de nos difficultés présentes
Par la compréhension du passé, c'est je le pense, une belle fumisterie
Qui ne permet pas de se mettre, enfin ! face à soi-même
Qui ne permet de se libérer, mais enchaîne à tout jamais
Ce qui est une réalité pour ce qui est de la psychanalyse
Les analyses ne prennent jamais fin !

Le passé EST, voilà tout
Et si un temps nous nous construisons avec, contre
L'éveillé n'a plus de passé
Tout neuf pour la première fois, il sort de la caverne

Il le fait seul, et cette solitude ne condamne aucune relation
Au contraire elle les rend enfin possible.



lundi 21 mars 2022

Tu as raison, mon amour, tu as raison

 

Tu as raison....
Le matin n'appartient pas à la nuit
Nous n'entrons pas dans la nuit
C'est elle qui entre en nous.

Mais c'est bien nous qui en sortons.


Merci