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lundi 2 mai 2016

Du travail

Vous voici bien fatigués
Et déjà il faut retourner au travail
Cet harassant travail que l'on n'aime pas
Que c'est nécessité
Et quelle nécessité ?
Faire fonctionner ce système
Qui vous pompe toute votre énergie.

Étrange, non ?

vendredi 22 janvier 2016

Bon sang !

Nous avons parlé de la mort
A chaque fois qu'ils viennent, ils abordent le sujet
C'est que je suis la prochaine sur la liste
Ah non, pourtant !
C'est que les autres plus âgés ont peur de mourir
Alors peut-être ne mourront-ils pas...

Le plus petit est stupéfait :
« Comment tu n'as pas été triste quand ton père est mort ! 
Moi, j'ai pleuré ! »
Bon sang, il ne le connaissait même pas, le vieux pépé de l'autre côté des océans
Mais voilà que pour cet enfant, aimer c'est avoir peur de perdre et la peur, elle est là, si envahissante, transmise de génération en génération.

Mais enfin, qu'est-ce que cette histoire ? Ne voyez-vous pas que sur cette terre nous sommes de passage ? Que faîtes-vous de ce qu'il y a, avant et après ? Ne voyez-vous pas que nous venons faire un travail ? 
 

dimanche 22 novembre 2015

"L"amour libère"

Je n'ai pas fait de la vie un combat
Et pourtant il a fallu se battre.
Survivre !
Mais à quoi ?
A la dépression en soi
Aux conditions sociales
A l'injustice
A la raison du plus fort
A cette main mise sur le beau
Le vivant, le libre.

Ne pas perdre la goût d'aimer...
Il n'a pas été perdu
Il a grandi
Jusqu'à te rencontrer
« L'amour libère ».

Ainsi vient le jour
Où ce n'est plus un manque que l'on cherche
A combler
Un boulet que l'on traîne
La question d'aimer ou de ne pas aimer
N'a plus d'existence
Il n'y a plus besoin de se battre.
 

mercredi 2 septembre 2015

Présence et résonance - Deuxième (31)

Il y a un travail en raison qui se fait qui est de la plus haute importance. Vent qui secoue les branches, que celles qui sont pourries tombent, ne restent que les branches saines, vivantes, solidaires à l'arbre, à ce corps de racines en terre et au ciel. Il vibre la matière en ses profondeurs, qu'elle donne le meilleur d'elle-même. Elle n'a rien à lui refuser, et rien ne se refuse, il n'y a rien à refuser.
Pauvre raison de s'être arrêtée à la forme identifiée, confondant ainsi le résultat avec le but, le but avec la finalité, la pose avec l'arrêt, la mort avec l'éternité.


jeudi 11 septembre 2014

Au fils de ces mots...

Lorsque l’expérience se fait … une autre perception, on n’en décide pas, cela  éveille profondément. Affolement quand le beau  s’éloigne, sentiment d’abandon, de noyade, et enfin, comprendre le temps du travail.


mardi 19 août 2014

Le travail de la relation

Toutes ces incompréhensions dans lesquelles nous refusons
Le travail de la relation !
 
C’est qu’on a été dressé à gagner ou à perdre
A être récompensé ou puni
La vie n’est-elle pas une lutte 
Dans laquelle le plus fort fait la loi
Dans laquelle il faut sans cesse conquérir ?
 
Pourtant le travail de la relation ordonne un nouveau plan
Qui tranche définitivement avec ce passé de nos pères.
 
"Seul celui qui ne se soucie pas de sécurité connaît la sécurité." *
"Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés." *
"Laisse-lui ta vie, il te la rendra bien." *

C’est dans le toujours nouveau
Que naît le fils de l’homme
Non  pour vaincre la mort
Mais pour la "comprendre".

(Comprendre : prendre en soi, ou encore, ne pas se séparer.)

* J. Krishnamurti
* Ce Jésus
* Ron Uribe