L'idée
de manger est bien plus tenace que la nécessité d'ingurgiter des
aliments solides, de casser des formes pour en extraire
l'information.
Et
quelles informations ! au regard de ce que l'agro-alimentaire produit,
au regard de la souffrance animale, et la destruction des écosystèmes.
Le
corps s'offre sans cesse à tous les potentiels, à l'étendue des
possibles, sans jugement.
Mais
alors qui aime ou n'aime pas ?
Je
pense qu'il n'y a que l'esprit qui peut aimer ou n'aimer pas, quelque
soit la profondeur de cet esprit. Pour certains tout s'arrête à la
surface, l'apparence des choses.
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