jeudi 22 juin 2017

L'oeil qui voit tout

Écouter le silence ?
C'est s'écouter soi-même
C'est bien certain !

Mais qui sait
Qu'au-delà du bruit
Il est là, immobile.

Les trompettes de Jéricho

Nous nous construisons aussi sur des souvenirs qui ne sont pas exacts, ou plutôt chacun aura le sien. Et lorsqu'il y a souvenir commun, c'est que ce dernier aura été rabâché par le groupe familial, puis le clan, et encore plus tard le village, le pays, c'est alors que les spécialistes s'emparent de l'affaire pour vous faire une histoire commune.
Pour ce qui est de l'église, les églises devrai-je dire, elles ont toujours eu leur propre moyen de communication, on les appelle les missionnaires. Missionnés pour annoncer "la bonne nouvelle". De manière plus ou moins pacifique, et grande fut la violence, ils ont envahis toute la planète. Et si la dictature n'a pu s'accomplir totalement, absolument, c'est bien parce qu'il a eu d'autres églises, d'autres confessions, d'autres religions, au sein même du monothéisme. Comme les choses sont bien faites !
Il fut un temps où les baladins et autres troubadours colportaient non pas la bonne nouvelle, mais ces bribes d'une histoire à construire. Il y eut encore les colporteurs et les crieurs publics dans les villages, les chanteurs de rue, la presse régionale, nationale, les infos à la télé, et maintenant l'internet.
Tout azimut, la destruction, la remise en question, éclatement des modèles, des systèmes de croyance, jusque dans l'intimité des familles, et donc de la personne.





 Étoile de Jéricho_web


mercredi 21 juin 2017

D'aise sur des ailes

L'écran, c'est la fenêtre dans laquelle je plonge
Il y a bien le corps qui chute, c'est un poids
Qui se libère
Il y a bien... l'âme, l'esprit
Une transparence
Qui flotte, flotte, et sourit.


D'aise, aise, sur des ailes
Plus rien à faire...

C'est du souvenir...

Surtout ne pas se plaindre
Surtout pas !
La plainte en moi, cela fait conflit
Je n'aime pas
Sauf à ce que le vent s'en saisisse
Et vienne en hordes de loups
Hurler autour de la maison
La plainte n'a pas lieu d'être
Nous méritons tout ce qui nous arrive
Une autre façon de dire
Nous en avons décidé ainsi.

Je pense très fort à toi...

Ces chats qui vivent dans la maison
Tous arrivés je ne sais d'où
Ah, sauf la princesse, et gri-gri
Qui sont nées au pieds de mon lit
Oui, là où enfants nous faisions la prière
Ces chats vivent leur vie, comme ils l'entendent
Parfois comme ils le peuvent, les chats
Indépendants n'aiment pas partager leur territoire
Chaque nouveau arrivant pose un problème qui se règle.

Ainsi donc, ils vont et viennent, parfois
S'absentent plusieurs jours
Bien sûr que je m'inquiète !
Au début pas trop, puis le temps passe
Et là sans le faire exprès, je pense très fort
A celle ou celui qui n'est pas là
Et voilà... un miracle, la pomponette est rentrée à la maison.

Tout ça pour dire quoi ?
C'est que si aimer, selon moi, ce n'est pas tenir enfermé
Aimer n'est pas non plus dans le creusement 
Des distances, des absences, des silences.




Nos amis les bêtes

C'est quand même singulier
Ces gens qui disent aimer les bêtes
Parce qu'ils le disent !
Et les enferment en des cages
Pour finalement les tuer.

J'essaie d'imaginer ce que cela peut donner
D'être aimé par ces gens-là...


mardi 20 juin 2017

Jamais le soleil ne voit l'ombre

Il y a un lien très fort entre le besoin de croire
Et le miracle.

N'a-t-il pas été inventé pour "ce qui" a besoin de preuves ?
Autant dire qu'il est produit par l'esprit dans ce désir
Et aussi le désir, le besoin, de maîtrise.

Déconnexion d'avec son réel pouvoir de créateur
L'esprit créateur n'est pas dans la maîtrise
Sans cesse il donne à mourir et à naître.




La cour des miracles de Gustave Doré