Du sans besoin

L'être ne connaît pas le manque

Il ne connaît donc pas le besoin

Seul l'Avoir est toujours dans le désir

Ainsi le désir ne cesse d'agir sans jamais

Jamais s'accomplir.

L'être vibre et sûrement que chaque être

A sa propre vibration afin que Tout s'accomplisse.

Comprenne qui pourra, inutile de m'en tenir grief.

 Vladimir Kush

Cette porte ..

C'est tellement fabuleux ...

Par-delà les océans, et les déserts

Les montagnes et les plaines

Les villes côtières

Mais surtout, surtout !

Nos incompréhensions

Nos taisures

Nos arrogances.

Cela agit, agit encore

Agit toujours.

T I M • I M B R I A C O

Toujours nouveau ... mais ça !!!

– Que faire ? Comme faire pour libérer le "toujours nouveau" ?

– Le "toujours nouveau" est libre, toujours libre. On ne libère pas plus le "toujours nouveau", que l'on sauve la planète !

C'est en nous que cela est prisonnier, c'est en nous le conditionnement à la soumission, conditionnés aussi à la quête de sécurité, à la peur de la mort. Penses-y, peur et refus de la mort, alors que toute existence dans cette condition s'accomplit en la mort. Conditionnés aussi à la croyance en un dieu tout puissant qui règne sur sa création. Un dieu qui est donc extérieur à toi, te juge, te récompense, te condamne. Quel poids n'est-ce-pas ? Tu ploies...

Comprends-tu pourquoi le "toujours nouveau" ne peut que nous parvenir déformé en des formes hideuses ?

– Je comprends, mais cela ne répond pas à ma question : que faire ?

– Et s'il n'y avait rien à faire ? Et si c'était le fait de vouloir toujours faire qui nous tienne dans cette condition ? Ainsi se déconnecter en esprit du toujours nouveau... par ta volonté, ta si grande volonté..

Ces répétitions hautes en couleurs

– C'est alors le décorum ?

– Tout à fait ! Les paillettes, la culture, les cérémonies, le luxe, les belles robes, les belles voitures, les défilés, les mariages en grande pompe, enfin tout ce qui prétend faire du lien social ! Aussi les enfants servent de prétexte à ses réjouissance, la noël en est l'exemple parfait.C'est pour eux dit-on que l'on fait la fête. C'est pour les enchanter qu'on leur raconte le mensonge du père noël ! Ils sont pris en otages par leurs propres parents, c'est monstrueux !

– Mais tout cela est encore du connu !

– Bien sûr ! Une forme de répétition qui s'ignore, on a changé le papier d'emballage. Encore que... certaines reprennent chaque année le même. Et regarde ! Regarde ! Pendant ce temps, les enfants de là-bas, et les forêts détruites, et les décharges, et les pollutions toxiques, regarde ! Le nouveau qui avance … 

– Tu veux dire que...

– Je veux dire que ce qui ne peut se révéler" d'instant en instant, le "toujours nouveau" se trouve déformé, horriblement déformé ! Mais ça tout le monde peut le voir.

 

Souquer, souquer !

Quand une chose se présente

Nous avons besoin de savoir quoi en faire

Un grand nombre de choses sont traitées par automatisme

Elles portent l'étiquette « connue »

Les esprits routiniers en quête de sécurité

Traitent toutes choses de cette manière.

C'est rassurant, mais …

Ça s'ennuie, souquer, souquer, les amis !

 Photo Live

"Celui-là"

Celui-là n'avait peur de rien

Ni du trop, ni du trop peu

Il faisait avec tout, en tout.

Celui-là était si doux

Dans son baiser

Souche, il était.

Jamais, il ne disait

Ce qui devrait être fait

Accueillant ce qui Est.

Magie de l'alchimie en soi.

Transmutation instantanée

Des forces contraires

En forces mariées.

Est-il mort celui-là ?

Sa trace est là

C'est elle que je hume

Sans peur et sans regret

Et je ne suis pas la seule

A faire ça.

 

 (déjà publié)

 

 

 

Allez ! On ramène tout à la maison !

Il est si aisé de projeter ce qui ne nous convient pas

En nous-même, sur autrui...

Sur celle-là, la tristesse, c'est une pauvre petite fille

Sur cet autre, la colère, l'agressivité

Ainsi de suite, ainsi sera fait et maintenu.

Nous pouvons rester en relation avec ces boucs-émissaires

Ainsi rester en relation avec ces parts de nous-même

Dont nous ne voulons pas à la maison

Prétendre les aider, leur tendre la main, les soigner

Tout en sachant qu'à tout moment, on peut se retirer.

Alors leur fermer la porte au nez, ne plus vouloir leur parler

Les faire dégager, qu'en ma maison ne soit que la part belle

Ne pas prendre le risque de se trouver démasqué

De se reconnaître, peut-être, en ces porte-misères

De devoir faire rentrer ces projections à la maison.

Quand la porte est scellée, bien scellée, bonheur assuré

On cadenasse même les fenêtres, dehors on le dit

On l'entend même, ces ombres qui gémissent, se lamentent

Dangereuses, elles sont devenues dangereuses !

C'est ainsi qu'ils se sont enterrés vivants.

Alors ! Attention !

N'oublie pas de tout ramener à la maison !

 Alessandro Della Pietra