vendredi 16 mars 2018

Des âmes et des rencontres

Le "mariage" est tout autre
En lui, l'alchimie de l'instant
Née de l'acceptance
De la mer étale et de la tempête
Les voir surgir du même mouvement.

Alors... comme il n'y a pas de conscience
Sans communication
Le déversement d'un trop plein d'âme.



Lotte Andersen - summer

jeudi 15 mars 2018

Le bateau fantôme


Nous pensions avancer sur un terrain solide
Forts de nos croyances, nous allions d'espoir en espoir
L'oiseau envoyé en éclaireur nous rapporterait
La bonne nouvelle !
Mais l'oiseau se meurt.

Peu importe que le bilan soit négatif
Demain, demain, nous y serons !

Quitter ce bateau fantôme
Ce n'est pas déserter.



Internet

De l'athéisme


L'athée est celui qui ne s'enferme pas en des croyances
Quelles soient religieuses ou scientifiques
L'athée est celui  qui, sachant qu'il ne peut pas savoir, est ouvert au mystère
Touché par le mystère, il est transparent, lumineux
Son sourire suspendu à la voie lactée... 



De la méprise


Dans cet océan, flux d'hormones
Échanges Chimiques, électriques, magnétiques
Ce qui un moment
Se prend pour le capitaine d'une embarcation
Rencontrant mer étale et grandes tempêtes
Décide de la maîtrise.

A force d'entraînements, cette entité illusoire
Croira agir sur le grand océan
Ignorant que ce qu'elle observe n'est que l'effet
De la répétition, d'une méthode
Ainsi donner existence à des systèmes de croyances
Qui agissent, tout est mental !

Et voilà que cette entité illusoire
Propose au monde cette explication
Puis cherche à l'imposer au plus grand nombre
Ainsi agissent les religions, les cultures et la science
Bien sûr ! La science quand elle oublie que sa raison d'être
Est de poser des questions, encore et encore, questionner !











Internet

mercredi 14 mars 2018

Ouverture et fermeture... dynamique du vivant


Ce n'est pas un pont et pourtant c'est une reconnexion
Parce qu'alors tout est à sa juste place.

Ainsi quand celui-ci disait : « Tu ne changeras pas un seul de mes cheveux »
Il était dans cette vision claire, que tout est utile. 
Tout est utile, non parce que je déciderais qu'il devrait en être ainsi, m'appliquant alors à vivre selon ce principe, tout est utile. 

Et le raisonnement poussé à son terme le vérifiera : dans le tissu d'interconnexions qu'est le vivant, tout a participé, tout participe, tout participera.
Alors il faut Voir que la déconnexion qui affecte encore l'espèce humaine est utile.
Et en cet instant, où la pression est intense, l'intuition forte que c'est un passage. A la manière de cette première respiration hors de l'eau, cela s'ouvre et se ferme, se ferme et s'ouvre. 


Paysage Moodflow Walking with Orion

Ce qui dérange


Il y a des mots qui dérangent !
Oui, ne te prive pas d'eux se sont les plus importants
Ceux qui induisent le changement profond
Tant attendu mais aussi qui fait si peur
Que toutes et tous préfèrent être consolés
Rassurés, bercés, comme les petits, tous petits...

Alors c'est sûr dans la résistance, dans le refus
Le rejet ! ces mots-là œuvrent !
Et c'est ainsi que changement profond se fait
Même quand ils ne sont pas compris
Surtout quand ils ne le sont pas !
Tu sais quand ça repousse très fort !


De ta responsabilité


Si l'homme par le fait de la capacité à raisonner qui lui a été donnée, a une singularité, elle ne peut être que "responsabilité", celle qui est liée à la conscience et non à la morale. La conscience est vive, la morale est castratrice. La conscience ne cesse jamais d'apprendre, la morale conditionne et abêtit, on n'apprend plus on répète ! Répétition transgénérationnelle et c'est la culture et les guerres !

Alors oui ! dans cet éveil, le mot "individu" (ce qui n'est pas divisible) est un sens véritable, car nul autre ne saurait être responsable à ma place, et en aucune façon je ne saurais être responsable pour autrui, il n'y a pas de responsabilité commune.

Naître au monde dans cet acte de responsabilité qui ne cesse de renvoyer à ce que l'on fait, là en l'instant présent, en résistance ou en ouverture, en connexion ou en déconnexion, en intelligence ou en ignorance. Voir sans juger ni justifier, entre ces deux bras, le monde naît. 



Marcel van Luit