dimanche 16 décembre 2018

De l'infinitude de la gentillesse

Dire gentiment : "Là, je vais me reposer"
Bien sûr on ne sait jamais
Parfois on part se reposer
Et on ne revient pas, le souffle s'est éteint.

Mais le cœur était ouvert
Et l'on a encore donné un sourire.

Souffle léger sur ce monde
Par dessus les océans et les déserts



Ta main... juste... ta main

On dirait une danseuse mon amour
Tes mains... et celle-là juste poser
Effleurer, vraiment !
On dirait une danseuse...  



C'est le vent !!!

C'est le vent
C'est le vent qui a tout emporté !
J'aime le vent.



C'est le vent...

Je ne sais pas pourquoi, ni comment
Tu peux faire ça !
Mais à force...

Comprendre
Non au bout d'un décorticage
Non !
Juste acceptation, celle qui fait
Le sans jugement, ni justification.

Y'a rien à faire, c'est comme ça.
Me voici donc libre
De toute rancœur
De tout chagrin
De tout regret
De toutes attentes
Libre vraiment.

Oh comme je t'aime
Et c'est encore ça le plus beau
L'amour en moi n'a fait que grandir de tous ces abandons
Éternel amour, ce feu sans fumée, ni résidu.



samedi 15 décembre 2018

Toute histoire commence par ...

Toute histoire commence par quelqu'un qui part
Le manque s'invite comme un convive.

Elle finit cette histoire dans la complétude
En soi la complétude, toujours !

 

Toni Demuro

Des grands et des petits hommes ou l'inverse !

Remarque combien celui-ci s'intéresse à ces hommes exceptionnels
Sages, et autres spécialistes de tout acabit !
Ne pas avoir à faire, à sa petite affaire
Rentrer à la maison, faire le tour de sa maison
VOIR et encore VOIR.

Mais ça !!!! C'est jamais le moment
Pour ça, il y aurait toujours le temps
Et voilà comment on fait exister le temps
Le temps qui passe et n'arrange rien
Mais rien du tout !
  


 Toni Demuro

La question de la musique

Tu sais les musiques que tu aimes
Celles qui te donnent envie de bouger
On appelle ça danser
Que tu sens tes petites cellules se mouvoir
Dans un certain rythme, un rythme certain.

Et encore les musiques qui déchirent
Juste assez pour te bouleverser, te déranger
Te secouer, te faire perdre le goût de ton trop plein
De ta question existentielle, de ta désespérance
En autant d'espérance bafouée, maltraitée.

Et encore ces musiques qui te font planer
L'esprit évadé, des paysages défiler
Des couleurs, des parfums, des saveurs
Des visages, ohhhh sur ton petit nuage
Quelle détente, tu planes !

Et encore ces musiques qui te font plonger
En toi, tout en Toi, loin loin là-bas
Qui est Ici, immobile, en ce centre
Jamais quitté, jamais changé
L'essence de l'essentiel, tout est là !



 Toni Demuro