jeudi 21 mars 2019

Pleine, elle est pleine...

Ronde, partout elle est ronde
Lumière blafarde 


De la censure Google+

Parce que chacun y verra ce qu'il veut
Ce qu'il peut, parfois peu !

Des amies, coquines
Des jumelles, intimes
Le double qui habite
Se révèle dans sa nudité.

Conscience et inconscience
Esprit et corps
Droite et gauche
Nuit et jour.

Non à la censure !



mercredi 20 mars 2019

A corps perdu

Ils ont tellement perdu le contact avec eux-mêmes
Que sans intermédiaire  ils ne peuvent plus
Il leur faut une labellisation de leur propre pensée
De leur ressenti, de leur perception.

Chaque institution proposant la sienne
Ils vont au marché avec leur petit panier
Il y a les fidèles qui achètent toujours au même étal
Il y a les pique-assiettes.

Tout ce qui échappe au discours officiel, est rejeté
Ils ont bien appris la leçon
Idiots ils sont devenus
Et resteront.
 
Ils ont tellement perdu le contact avec la nature
Je parle bien de ce grand corps qui nous fait
En multitudes de formes imbriquées
Qu’ils sont devenus... des copiés/collés.

Tout dans leur cerveau formaté
Plus rien sur la peau, ni le froid, ni le chaud, ni le mouillé
Toute sensation est cause de désagrément
Alors les perceptions plus profondes, ma brave dame !

C’est tellement ancré cette déconnexion
Que leur propre corps leur est étranger
Il ne peut plus que cristalliser toutes expressions aberrantes
Qu’ils appellent maladies.

Après quoi, il ne reste plus qu’à s’identifier au statut de malade. 




Aux cœurs purs le festin de joies

Il y aura ceux qui se réjouiront
De tout, et de rien, ils se réjouiront !
Il y a ceux qui seront en regrets
Éternels regrets !

Pourtant ! Il suffit d'un instant. 



Eva Ruiz

Haine et violence

Quand la haine tord la bouche
Que cet esprit se pense tellement intelligent
Pour dire sans dire, juste souffler
L'haleine fétide !

Je ris.


mardi 19 mars 2019

Le toujours nouveau

Lorsque l'expérience est complète
Elle l'est toujours, mais tu n'étais pas tout entier en elle
Lorsque cette alchimie se réalise
Nul besoin de recommencer, encore et encore.

Plus de répétition, plus de soif, plus de manque
Tout est là... en Toi
Qui ne cesse jamais de s'accomplir.



Niladri Paul

Au petit matin

C'est ta caresse si intime, épicée
Dans laquelle l'idée de toi, l'idée de moi, n'existe pas
Ce n'est pas un désir, ce n'est pas une attente
Ce n'est pas l'acceptation de conditions qui s'imposent
Cela Est.

Pas seulement dans ce qui se perçoit "mon corps", "ma chair", "mon esprit"
C'est une onde qui traverse, et l'onde ne fait ni le temps, ni la distance
La nature ondique reste inconnue, elle résiste à toutes tentatives d'explication
Il doit y avoir une raison à ça !
Mais là, tout de suite, je ne suis pas en mesure....

C'est ta caresse si épicée dans cette intimité.