vendredi 22 mars 2019

Ce chant en toi

Si tu les écoutes, les uns, les autres
Tu perds la magie en toi
Tous se proposent à être intermédiaires
Entre le vent et toi
Le soleil et toi
L'océan et toi
Ainsi pour tout !

Te dire ce qui Est
Ce qui devrait être
Où tu devrais te tenir
Et voir, et sentir, et comprendre.

Si tu en rencontres un qui ne fait pas ça
Un, donc, centré et posé en lui
Là où rien ne faillit
Rien ne divague
Rien ne vient dicter en l'autre
Celui-là ne le perd pas du regard
Non que tu l'accrocherais pour le retenir
Non !

Tous les sens en même temps hume son parfum
Unique, inimitable, inatteignable
En toi ! Toujours en toi !!!



E. Irving Couse (1866-1936)

jeudi 21 mars 2019

Et soudain... tout est si clair

J'appelle ça : m'oublier
Non, je ne me fais pas pipi dessus
Feuille au vent ne fait pas incontinence.

Avoir batailler et tout lâcher
Se détacher, et ne plus le faire
Un instant l'image se brouille

Et soudain 
Tout est si clair ...




 Oscar Hermann Lamb

Pleine, elle est pleine...

Ronde, partout elle est ronde
Lumière blafarde 


De la censure Google+

Parce que chacun y verra ce qu'il veut
Ce qu'il peut, parfois peu !

Des amies, coquines
Des jumelles, intimes
Le double qui habite
Se révèle dans sa nudité.

Conscience et inconscience
Esprit et corps
Droite et gauche
Nuit et jour.

Non à la censure !



mercredi 20 mars 2019

A corps perdu

Ils ont tellement perdu le contact avec eux-mêmes
Que sans intermédiaire  ils ne peuvent plus
Il leur faut une labellisation de leur propre pensée
De leur ressenti, de leur perception.

Chaque institution proposant la sienne
Ils vont au marché avec leur petit panier
Il y a les fidèles qui achètent toujours au même étal
Il y a les pique-assiettes.

Tout ce qui échappe au discours officiel, est rejeté
Ils ont bien appris la leçon
Idiots ils sont devenus
Et resteront.
 
Ils ont tellement perdu le contact avec la nature
Je parle bien de ce grand corps qui nous fait
En multitudes de formes imbriquées
Qu’ils sont devenus... des copiés/collés.

Tout dans leur cerveau formaté
Plus rien sur la peau, ni le froid, ni le chaud, ni le mouillé
Toute sensation est cause de désagrément
Alors les perceptions plus profondes, ma brave dame !

C’est tellement ancré cette déconnexion
Que leur propre corps leur est étranger
Il ne peut plus que cristalliser toutes expressions aberrantes
Qu’ils appellent maladies.

Après quoi, il ne reste plus qu’à s’identifier au statut de malade. 




Aux cœurs purs le festin de joies

Il y aura ceux qui se réjouiront
De tout, et de rien, ils se réjouiront !
Il y a ceux qui seront en regrets
Éternels regrets !

Pourtant ! Il suffit d'un instant. 



Eva Ruiz

Haine et violence

Quand la haine tord la bouche
Que cet esprit se pense tellement intelligent
Pour dire sans dire, juste souffler
L'haleine fétide !

Je ris.