samedi 25 janvier 2020

De l'étonnement


C'est encore étonnant
Et peut-être que viendra le jour 
Où cela ne le sera plus du tout
Que ces hommes politiques 
Qui haranguent les foules.

C'est encore étonnant
Et peut-être que viendra le jour 
Où cela ne le sera plus du tout
Ces désastres écologiques, nucléaires
Gaz de schiste, pétrole, terres rares, etc.

C'est encore étonnant
Toutes ces guerres, et ces armes, et ces contaminations
Cette réflexion raisonnée sur la guerre
Mais oui le concept de guerre 
Les philosophes en débattent.

Un tel étonnement devrait bien avoir un effet puissant
Mais non, dans la cour ça caquette, ça glousse
Ça s'enchante, ça se rassure...
Ben ça aussi, c'est vraiment étonnant.





vendredi 24 janvier 2020

Conscience en éveil


Le sommeil ne vient pas
Le temps s'étire...

Il y a des insomnie silencieuse
Vraiment.



Branislav Marković - Umbra

Le calme avant la tempête


Le calme avant la tempête
Tout se tait
Tout est coi
Tout attend.

Alors, moi aussi j'attends.






… mais aussi, Faux cotonnier, Couilles du pape, Petite ouate…


Sur un tas destiné au compostage, j’ai ramassé de longues tiges avec ces drôles de boules, légères, gonflées, transparentes on les dirait.
Quel beau bouquet, zen, dépouillé, comme j’aime.
Du vert tendre, quelques boules, chaque jour un peu plus, sont passée au kaki.
Se fendre en deux sous l’impulsion d’un germe blanc sortant d’une coque de grains noirs
Et puis, ce matin…

Que c’est beau !
Éclatement du germe en douces et si légères fibres cotonneuses
Porteuse chacune d’une petite graine noire
Sculpture aérienne, suspension d’un moment, une à une elle s’envole
Qu’un coup de vent vienne à passer, pffffffffffffffffffff

Et là j’ai cherché sur l’internet, et ce que j’ai trouvé
Tant de graines, de formes, de façon d’être dans la relation au monde
Tellement, tellement…

Quelle puissance de création dans la nature !
Incroyable, et puis j’ai trouvé
Boulestrier quel joli nom, approprié.





jeudi 23 janvier 2020

Des larmes...


Dans les yeux les larmes accrochés
Ne pas les cacher, non plus les afficher
Les larmes silencieuses ne revendiquent rien
Elles plongent !


Leonora Carrington

Celui qui s'est vendu !


- Voilà visiblement ce qui arrive dans les pays sans paysans.

- Le paysan : Celui qui habite le pays …
Oh noble paysan à qui as-tu vendu ton âme ?

- A la facilité.

- Oui, chaque renoncement en entraînant un plus grand.






Qui de l’œuf, qui de la poule ?


On n'a jamais vu de révolte dans les basses-cours
Il faut dire que les conditions y furent tout d'abord agréables
Nourriture en abondance, de bonne qualité
Un toit, des clôtures protégeant des prédateurs
Et lorsque le renard parvenait à se glisser dans le poulailler
Les poulettes donnant l'alerte voyaient le gardien
Le fermier arriver en chemise, le bonnet sur la tête
Le bras armé du fusil et pan, pan
Le vilain s'il avait de la chance s'enfuyait.

Le lendemain l'homme ne manquait jamais de boucher les trous
De renforcer le grillage
Il n'y a qu'au moment d'être saisi d'une main ferme
Suspendue, que la volaille s'inquiétait
Comprenant d'un coup que la main nourricière venait réclamer son dû.

Qui de l’œuf, qui de la poule ?
La question est encore débattue, mollement mais quand même
Quoi qu'il en soit ni l'un ni l'autre ne virent venir les batteries
Pas même le fermier, tous écolo dans ce temps-là sans même le savoir !

Les hangars, les cages, la surpopulation
Le tri des poussins, le broyage, pauvres petits !
Les manipulations violentes de la naissance à la mort
Les conditions toujours plus...

C'est étrange... comme un écho
A nos conditions
Les trente glorieuses et puis le temps des crises
Jusqu'à cette crise majeur du 20 20.




Les maldives