dimanche 26 mars 2017

Souffles et énergies

Plutôt que de la repousser cette masse noire
Il y a tant de façons de le faire !
S'insurger, se révolter, c'est encore la refouler
Souffrance de toutes ces créatures
Souffrance surajoutée à celle qui est utile au vivant
Cruautés et perversions humaines
Cela semble sans limite...
Tellement, tellement !

Plutôt que de la repousser
Je la vois
Tels ces nuages noirs accroupis sur la ligne d'horizon
Il n'y a plus de distance, c'est un galop de chevaux sauvages
Ils soulèvent la poussière, toutes les poussières cachées sous le tapis
Ils s'approchent...
Où suis-je ?
J'étais là assise...

La masse m'enveloppe, aucune peur
Il y a encore dedans et dehors
Alors, inspire par une narine
Passage dans le nadi de ce flux noir
Au cœur, purification
Retour par l'autre nadi
Expire par l'autre narine
Un flux blanc, étincelant.

Un cheval géant
Frappe le sol devant moi
Aucune peur
Ses yeux rouges fixent le vide.

samedi 25 mars 2017

La main tendue

La femme qui fuit devant la main qui se tend
Comme je comprends
Que les mains ne se tendent que pour prendre
Y compris lorsque cela prétend vous donner
Vous aider.

La femme qui fuit et s'enfonce...
« Dans la nuit ! » crie par la bouche les bons sentiments
Quel despotisme de prétendre ainsi connaître le destin
De la femme qui ni ne veut tendre la main
Ni qu'on la lui tende.

Ainsi parlait ...




Grands et petits voleurs ?

Oh peuple amérindien
Ils t'ont tout volé
Et tes terres
Et les troupeaux de bisons
Et tes mots !

Je vois sur le net, ici et là
Tes paroles de sagesse
Ancestrales, je les vois
Que certains s'approprient
Pour une gloire virtuelle
Et s'entendre dire :
« Tes mots me touchent comme la brise caressant une fleur et le moindre souffle de ta bouche fait vibrer mon cœur »
Et répondre encore :
« Mes mots Cachés au fond de moi Te parlent tout bas Quand je m’envole pour étreindre ton émoi Que j’aime ci ou ça ».

Oh peuple des temps derniers
Tant de futilités !
Il manque le souffle
Il manque la vie
Qui se perd
Dans ce processus mensonger.





 Peinture amérindienne


Ciel d'orage

Le mécontentement gronde un moment
En soi cela n'est pas content
Pourquoi ?
Rien que des balivernes
A moins que cela ne soit épidermique
L'écouter gronder...

C'est un orage au loin
Qui ne viendra pas jusqu'ici
Accroché aux pentes rocailleuses
Il gronde
Se détendre en ces ondes sonores
Splendeur des paysages sauvages
Arides.

Ce qui ne peut mentir...

vendredi 24 mars 2017

Pédophilie et églises

Pourquoi les crimes sexuels qui sont commis par des prêtres ne sont pas dénoncés et jugés ?
A cause de la peur du scandale. Jésus n'a-t-il pas dit : « malheur par qui le scandale arrive » ? (Voir vidéo ci-dessous)

Un tel niveau de mauvaise foi, c'est à peine croyable ! Faire porter par les victimes le poids de la culpabilité de dénoncer, les condamner deux fois ! La troisième étant lorsqu'on accorde le pardon à ces prédateurs sexuels sans que leurs crimes aient été reconnus !
Bien entendu, tout cela n'a rien à voir avec l'histoire et la parole de ce Jésus, ce révolutionnaire en chair. Malheur à ceux par qui le scandale arrive !





Tu es cela !

Si tu la sens cette force
Celle qui a mis l'homme debout
Celle qui fait germer la graine
Celle qui anime la cellule
Si tu la sens en toi
Tu es cette force !