vendredi 18 mai 2018

Et l'homme créa dieu à l'image de son désir de vengeance

L'homme a soif de spiritualité !
 
Oui, depuis qu'il s'est coupé du lien au monde  
Il ne cesse d’interpeller le très haut  
Et il a fini par croire qu'il est d'une essence particulière 
Autre que l'animal, autre que la plante, autre que la terre.

Nous sommes des étincelles divines ! 

La gueule des étincelles divines  
C'est quelque chose.

Nous sommes en chemin !

Non, il n'y a pas de chemin pour Voir.
Il n'y a pas de chemin pour Voir
Mais il y en a un pour le mensonge.

"Dieu dit :

Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture."

C'est ce que l'on peut lire dans l'ancien testament, premier testament pour la religion juive. Quoi qu'il en soit c'est sur ces bases que sont érigées toutes les religions monothéistes, édifiant le super-pouvoir d'un dieu tout puissant et de ses représentants.

Finalement, les hommes ont accompli cette mission divine
Ils ont été féconds  
Se sont multipliés  
Ont rempli la terre  
Et l'ont assujettie. 


Déjà publié ici



Marc-Olivier Jodoin Shangia Chine

jeudi 17 mai 2018

Dans le lit des rides...

La réalité c'est ce en quoi nous nous sommes enfermés
Laissés enfermés, consentants ou pas, soumis ou pas
Enfermés !

Et j'entends le consensus dire : « C'est sans choix ! 
La réalité s'impose à nous ! »
Non ! Là où il n'y a pas de choix, il n'y a pas enfermement.

Et la question commence à se poser, là où il y a conscience
De cet enfermement, de cet isolement, de ce manque
Elle n'en finit pas de creuser la question dans le lit des d'habitudes. 



Martina Stipan
 

Invitation

Faire exister l'autre en soi...
Ça c'est quelque chose !

Plus grand, il n'y a pas
Plus beau, il n'y a pas
Plus vivant, il n'y a pas.



 Martina Stipan

Les grandes eaux...

La Joie Paisible prend toutes les nuances.
Comme les eaux des océans se parent de la couleur du ciel, jusqu’à en paraître sales, et pourtant leur nature n’a pas changé.
Que le ciel vacuité soit présent, ouvert sur l’infinité, et les vagues se font cristallines, et pourtant rien n’a véritablement changé.

Mais dans ce ciel, de la première nuit, gris acier, si intense de froideur métallique, elles s’ouvrent en deux pour que le monde soit.



Mount Moran, Grand Tetons, Wyoming

Surgissement

La pluie soudaine, surgit au détour d’un virage
Dans le bleu du ciel, dans l’air sec et chaud
 
Les bulles éclatent dans  l’espace, en la tête mille parfums...
Impossible de dire : ici les flagrances des herbes, les roches, la terre,  l’embrun marin non loin, le bitume, la poussière, l’air lui-même…
 
C’est tellement instantané, le big bang qui jamais ne prend fin et se répète d’instant en instant. Le point de contact et l’entonnoir de l’existant à l’infini. 



 Photo d'internet (nom en haut)

mercredi 16 mai 2018

Toutes les images...

Bien sûr, on pourrait s’éterniser
Façon de parler...
Que tout va bientôt prendre fin.

La cour est vide
Le platane
A perdu ses feuilles
Dans les flaques le jour gris se mire.
 
On pourrait s’éterniser
A se raconter, ou encore faire littérature
Tout plutôt que …
 
Mourir à son plaisir
Sans que souffrance
Sans que conflit soient
Mourir à son image
Toutes les images.



 Adam Martinakis

Dans l’océan, tant de vagues...

Dans l’océan, tant de vagues ... 
 
Celles qui font les tempêtes et fouillent
Avec rage les fonds, remuant sables et galets
S’abattant sur les côtes pour mieux les sculpter.
 
Celles qui s’élèvent au ciel, chevelure
D’écume blanche, en un point de brisure
S’enrouler de transparence cristalline. 
 
Celles qui viennent finir si doucement
En un léger ressac qui juste mouille
A la lisière incertaine. 
 
Et puis, il y a cette mer étale
Dense, comme lac de plomb
D’où plus rien ne s’échappe.



 Kauai Sunset - Hather Mitchell