Petite histoire de bébé conscience (2)

 

Bébé conscience est un bébé très différent de tous les autres enfants

Il ne sait pas se rassurer à ce qui naturellement rassure le petit animal.

Est-ce défaillance de sa mère ? 

Non, celle-ci comme toutes les femelles aime son bébé

Et si cela se gâte c'est après, bien après.

C'est que cet enfant, pas comme les autres, agit sur son milieu

Pas un peu, d'une manière décisive !

Merci Paola

Paola : J'adore ! Oui, grandir c'est agir !

Miche : Oui, nous avons remarqué que là où cela subit, là où cela se plaint, cela ne grandit point.

Paola : Ces enfants dérangent beaucoup, vilains petits canards de la couvée.

Miche : Ils attirent tout autant... quoi qu'il en soit, ces circonstances sont celles dont ils ont décidé dans un plan supérieur.
Merci Paola.

Chikako Yamanashi

Laisse-le te parler de cet hiver

 
On pourrait s’arrêter là
Respirer doucement
Et se laisser porter.
 
Ouverture et contemplation
Rien ne manque
Mais c’est l’amour qui vient.
 
Mettre au travail
Voilà le pouvoir de la relation
Interpeller le flottement en soi.
 
La rigueur plonge profondément
Où le bel enthousiasme
Aura fleuri en débauches
Rougeoyant déjà
Avant de se recroqueviller
En ces feuilles abandonnées
Par la sève, balayées par vent
Gémissant dans les sous bois.
 
Ne tremble pas
Laisse-le te parler de cet hiver
 
Au plus profond
C’est le destin de la chair
D’être pétrie
Par le souffle du vivant
Pour naître à nouveau.

Source

Et pfffffffffff

 
Lâcher prise, cela ne concerne que des pensées à laisser passer
Cela ne concerne qu'une détente du corps qui s'autorise
Qu'est-ce-qui peut empêcher cela si ce n'est ma volonté ?
La tension d'une pensée qui participe du temps
Jusqu'à ma volonté de lâcher prise.
 
Nous sommes tellement convaincus que si nous ne sommes pas là
Identifié à ce penseur qui dit ce qui est juste et ce qui ne l'est pas
A gamberger des problèmes
Qui ne sont que ce que nous avons jugé être problème
Convaincus que le monde va s'arrêter de tourner.
 
Au moment de voir cela, pfffffffffffff
C'est fini
Tout à sa juste place
L'intelligence qui n'appartient pas au temps
Agit en silence...
 
Chant vibratoire
Circulation
Énergie.

Joie pour les créatures vivantes.

 
Plus fort que tout qui pourtant résiste
Non, à la manière de l'arbre dans le vent
Non, à la manière de la côte sous la vague
Mais à la manière des tours raides, arrogantes
A l'assaut du ciel.
 
Elles se sont écroulées sans bruit
L'illusion s'efface tout simplement
L'illusion du désamour, de la séparation
L'illusion du repli en soi
A chaque fois, gagner en ouverture.
 
Mais on ne saurait parler de victoire
Le vivant ne participe pas de cette dualité
Toujours nouveau, frais, disponible
Dans ces infinités de calcul
C'est joie pour les créatures vivantes.

Kilian Schönberger

Singularité

 

Singularité
Nous sommes tous des singuliers
Qui appartenons à des pluriels.

Sauf à se libérer... 

Valentin Pavageau

Ne crains rien, c'est liberté !

 

N'aie jamais peur de la vérité
Accepte-là
Elle Est.

Merci

De l'invisibilité

 

Ils ne sont pas visibles

Ceux qui ont franchi le seuil

Ils ne sont pas visibles

Là où la mémoire dénaturée

Ne sait qu'engranger

Grenier plein à craquer.

Et les denrées pourrissent

Et ce jus servant de carburant

Vient pourtant à manquer.

Déjà publié ici

Ici

Lumière ...

 

Tu me parlais de ce rayonnement intérieur
Qui fait le sourire comme une banane
C'est ton expression
Les yeux, enfin tout qui rayonne !

Oui, c'est la transfiguration
Plus c'est intense, plus c'est bref
Et quoi qu'il en soit cela ne dure pas
Comme tout phénomène d'éveil
Cela traverse !

Source 

Dans cet éclat

 
Viens ce moment
Où tu ne cherches plus
Quoi, qu'est-ce....
Et  vogue, vogue le navire.

C'est un temps charmant
Prince charmant
Douceur, caresses, lumières
Danses si légères.

Dans ce bruissement
Rien ne se sépare.

Merci

De l'ultime délivrance

 
Entrer de sa propre volonté
Dans le processus de travail qu'est l'éveil
Au moment décisif, cela coule de source
Joie de l'ultime délivrance.

Pour ceux qui sont restés attachés
A la forme matérialiste
Le bouleversement sera si grand !
Effroi de la perte.

Il est bien possible que les enfers évoquent ce fait.

Merci

C'est en marche

 

Comme il est plus que temps

Comme c'est le moment

Où que vous soyez

Quoi que vous fassiez

Qui que vous soyez

Le grand œuvre a commencé.

Les pas de ceux qui savent où ils vont

Comme les pièces d'un grand puzzle s’emboîtent

S'articulent. 

Plus de premiers, plus de derniers

Les parties communiquent d'un « tout » vivant.

Un grand nettoyage

Des pans entiers tombent

Les peaux mortes digérées

Les mémoires encombrées vidées.

L'ère nouvelle 

D'une espèce éveillée à sa condition de créateur.

Déjà publié ici

Reza Afshar

Notre différence est dans la mutation

 

Encore et encore, ils prélèvent des requins dans la baie de St Paul

Prélever, c'est comme les frappes chirurgicales, ou les guerres propres

L'homme moderne aime l'asepsie, celle-là même qui le rend asthmatique.

Le requin, n'est-ce-pas, ne pas être autre chose qu'un grand prédateur

C'est là qu'il est utile, qu'il participe de la nature. 

L'homme a la possibilité de travailler avec ses hormones

En lui un plan de changement profond

Ce plan est déjà chez nos frères les animaux, mais c'est en nous 

Qu'il peut pleinement s'accomplir. 

Ce n'est pas facile, rien n'est facile, et pourtant une seconde suffit

Une seconde et c'est la graine dans un terrain hostile

Une force tranquille au cœur de la tourmente

Une marche, pas à pas. 

Partir quand les autres dorment encore

Arriver bien après eux

Quelques-uns marchent devant

Ceux-là n'appartiennent plus au temps

Ils sont de tous les temps.

Déjà publié ici

Apprendre à lire

 

Et cette espèce ignore encore qu'elle habite le jardin d’Éden

Que son corps même est jardin d’Éden.

Ce livre attendait-il d'être ouvert ?

Attendait-il que nous soyons en mesure de le lire ?

« Tout est là »

« La connaissance silencieuse »

« Tout est lié »

Tant d'expressions qui ne cessent de se révéler.

Déjà publié ici

Vlad Dyshlivenko

De la liberté

 

Peut être que ceux-là se trompent

Lorsqu'ils disent une cause au bonheur, mais …

Ce n'est qu'une question d'expression

Parce qu’au moment où cela rayonne en eux

Ils sont sans cause. 

Déjà publié ici

Les points sur les "i", les barres aux "t".

 

Parce qu'enfin qu'est-ce que serait cet éveil considéré comme Mon éveil personnel, qui ferait de ma personne (ou plutôt de l'idée que je m'en fais) une personne en tout point désirable et belle ?

L'ultime de l'idée de Moi, mais ce n'est toujours qu'une image. Ainsi certains projettent l'image de leur corps, si possible dans le souvenir de l'étape idéale de la jeunesse, en un lieu paradisiaque où ils retrouveraient tous ceux qu'ils aiment. Les autres, ma foi !

Ce n'est pas sérieux ! Pas plus sérieux que l'affaire du père Noël.

C'est, selon moi, le paroxysme de l'ignorance. L' ignorance n'étant pas le vide de savoirs, mais le sac plein à ras bord. Tellement plein que plus aucune connexion avec l'intelligence du monde ne peut être.

Cette affaire ne tient pas un instant devant l'expérience de la transparence des formes, quand le paysage se révèle lumière en tout point sans frontière entre le dedans et le dehors

Tout ce que je peux espérer au niveau de ma personne c'est un peu moins de confusion, sachant que dans l'état actuel du monde que nous faisons il est probablement impossible d'échapper totalement à l'incohérence.

Déjà publié ici

Dorothea Tanning 

Vivant !

 

Souvenir tenace et pourtant si léger

D'un moment hors du temps

Douceur infinie, voile au vent

Tant de douceur...

Patty  Bonton

Le cours des choses, ça court !

 

Il ne s'agit pas de chercher à changer le cours des choses

Il est question de se changer soi, par une prise de conscience

VOIR !

Pas à pas, et ce n'est pas une progression.

Libre à vous, libre à eux d'être ce fétu de paille emporté par le cours

Cours des choses, cours de l'eau, cours du temps qui n'est pas

Feuille au vent, elle, touche le vent

Et bientôt avec le vent en relation, en conscience.

L'un est soumis, l'autre participe en toute liberté

L'un est au laisser-aller, l'autre au lâcher prise

L'un est passif, l'autre est actif

L'un est sans énergie, l'autre est tout énergie.

Beken ofCowes

D'autres sens ...

 

Oui, c'est physique et pourtant sans les sens courants

Sans la vue, le toucher, l'odorat, l’ouïe

Les yeux fermés, quoi ! 

Sans chimie, sans aucune excitation extérieure volontaire. 

C'est physique, cela génère des sensations puissantes

Plus vraies que vraies

C'est donc que …

Du sommeil...

 

Dans cet accord profond

En soi

Sommeil intersidéral.

Flottement divin

De toute éternité

Non-né, ni à naître.

Comme c'est un travail au niveau des énergies...

 

Au marché de la spiritualité

Il y a foule

Ça se bouscule

A cet étal :

« Donnez-moi, s'il vous plaît, un peu de non-dualité et pour relever le plat je vais prendre quelques graines de développement personnel, et puis... Oh que cela est beau ! » Le monsieur ou la dame en arrêt devant une image, une icône de la vierge à l'enfant.

Comme c'est un travail au niveau des énergies

Finalement tout ce que l'on peut en dire !

Chacun dans sa compréhension

Et celui qui s'arrête en une représentation

Sur laquelle il appose une étiquette

Ou encore va d'une représentation à une autre

Se prenant pour l'abeille qui butine

C'est son affaire, non la mienne.

Comme c'est un travail au niveau des énergies

Et ce n'est que ma compréhension d'une expérience

Qui ne cesse de s'accomplir

C'est à cela que je me rends disponible

Dans cette relation qui ne ressemble à aucune autre

Sans que je sois en mesure d'en produire une juste représentation

Pourtant je peux dire ce qu'elle n'est pas.

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