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samedi 22 décembre 2018

Ni dehors / ni dedans

Notre limitation effective ne demande pas à être dépassée, c'est probablement ce mouvement hors de soi qui est à l'origine de notre engagement sur cette voie sans issue. Dans le mur, dans le mur, nous nous précipitons.
Lorsque nous posons la question dans ce cadre limité que nous sommes à nous-mêmes, aucune réponse ne se fait entendre, alors dans ce vide en inventer des réponses, elles sont toutes fausses. Avec ces calculs erronés nous avons construit la cité, la civilisation, notre spécificité contre-nature.

Devant ce constat que ce n'est, ni dehors /ni dedans, ni dans la soumission/ni dans la rébellion, la raison vacille, elle crie à la déraison. Mais aussi elle peut tout aussi bien entrevoir, non pas le passage, mais "sa" juste place.
Alors elle n'est plus un empêchement, elle ne dit plus: « Ce n'est pas possible ! ». Elle laisse se Voir juste "avant" le renoncement et l'autre face de cette pièce qui est qu'en voulant très fort une chose, on en écarte toutes les autres. C'est dans cette contradiction que l'énergie fuit, fuites et barrages, et coupures dans la circulation d'énergie entre tous les corps.




Toni Demuro

jeudi 13 décembre 2018

La méprise, totale méprise, aucun bénéfice !

La Vérité est vivante, et l'éternité qui est son essence …
N'est que pour le mouvement de mort et de naissance.
 
Tout ce qui s'écarte de ce flux et reflux naturel
Comme l'arrogance des cultures, des civilisations, des traditions
Humaines qui prétendent durer et durer encore, se répéter
S'imposer à la masse, faisant des ignorants et des savants
Devenir, et devenir encore, est bien la pire des calamités.

Outre les agonies sans fin et les fins de vie atroces
Dégradations physiques et morale, déchéances
Au-delà de tout ce qui est possible d'envisager
C'est bien toute la planète qui supporte les conséquences
De cette méprise, totale méprise, aucun bénéfice !




 Marian Wawrzeniecki - The Victim In a Slavic Barrow

samedi 13 octobre 2018

De l'aimer

Le mensonge, ce serait aussi
Ne pas être dans le mouvement des choses
Celui qui se dit en soi, laissant tout un tas
De pensées contradictoires faire barrage.

C’est rigolo, elles font deux rangés ces pensées
Celles qui parlent de regrets
Celles qui parlent d’attentes
En fait elles parlent de la même chose.

Et rendent le paysage bien laid…
Pas de mensonge en ce petit matin 
J'aime. 




Du Un au multiple

Instant présent
Tout à sa juste place
Ce regard est libre.

La méprise est de taille
De vouloir inscrire ce qui est hors du temps
Dans les temps historiques.
 


Enckell, The Resurrection, 1907

vendredi 5 octobre 2018

De la méprise

Quand le mouvement est lancé, il va toujours à son terme
Souvent ce terme n'est pas celui attendu
Dans l'ignorance qui nous maintient dans l’espérance. 




mercredi 27 juin 2018

Juste l'histoire d'une méprise

Chacun feint de voir le mal, là dehors, en l'autre, tellement autre !
Mais il n'y a ni bien, ni mal, juste ce mouvement où se dit la séparation d'un dedans et d'un dehors. Et dans cette rupture la prise de pouvoir, la maîtrise du penseur qui n'existe que dans l'illusion de la séparation. 
L'énergie du fleuve vivant détourné en autant de barrages que d'expression de nos volontés séparés.
Juste l'histoire d'une méprise !




Internet

dimanche 29 avril 2018

De la divine émotion

Les émotions sont utiles au travail de métamorphose
Mort et naissance, mort à une condition
Naissance à une autre condition
Mais voilà !!!

La belle énergie détournée de son but premier
Et même bloquée par des barrages, morales !
Et autres interdits, et la peur ne fait que grandir
Alors faire durer encore et encore.

Dépression se complaire en ces situations
Nauséeuses, confuses, toujours plus
Dire une chose et faire son contraire
Mensonge !

Ce n'est pas l'intention du monde
Qui commande cela !



 

mardi 3 avril 2018

"Ce qui est"

Ne nous méprenons pas !
La haine, la colère, les ressentiments
Charrient beaucoup !
Ils sont grands pourvoyeurs d'énergie
Fonctionnent en circuit fermé
S'auto-alimentent
En eux le sentiment de "ma" très grande importance.

Sil n'en était ainsi,
Il y a belle lurette que nous en aurions fini
Avec tous ces conflits...



A1one, oeuvre de rue, Téhéran

samedi 18 février 2017

La gaffe !

C'est toujours la recherche de la fin d'une pression
La recherche de la fin d'un état qui fait pression en soi
Trop d'agitation, comme pas assez.

L'erreur est de diriger sa quête vers un équilibre des forces
A peine atteint ce point bascule, il bascule toujours
Car la pression n'est autre que la résistance au changement.

Circulation des énergies, des informations
Cette réalité est refusée, elle est associée en nos esprits à la perte
Sans cesse nous voyons ce que nous perdons, sans voir la porte qui s'ouvre.

Nous voici, arque boutés dans l’embrasure d'une porte ouverte
Nageant à contre courant vers celle qui vient de se fermer
Dans un état émotionnel tellement, tellement !

mercredi 8 février 2017

De la méprise

Un jour, quelque chose est né là
Un cri, ne pas accepter la fatalité
La dureté de la vie qui ne fait pas cas
De la fragilité, qui fait fi
De l'individu que les forces abandonnent.

Un jour, il s'est mis debout et il a crié au ciel
« Tu ne me prendras pas cet enfant
Regarde ! C'est le plus petit, le plus chétif
Envers et contre tout je le sauverais »
Et cela fut fait.

Ne pas se méprendre !
Ce n'est pas pour régner
Ce n'est pas pour triompher
Ce n'est pas pour s'installer
C'est pour traverser.