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lundi 15 mai 2017

Non, non, non, ce n'est pas une punition !!!

Un jour ..., je rencontrai Suzette la voisine, elle me racontait la mort d'un autre, survenue de façon accidentelle, un homme en pleine forme d'une quarantaine d'années. Elle disait que celui-ci avait fait du mal (ah, les "la di la fé") et que c'était bien mérité ! Suzette pointait le doigt vers le ciel, que je comprenne bien, qu'il s'agit de dieu. 
Je la regardais au fond des yeux... "Tu sais Suzette nous allons tous mourir. Quoi qu'il en soit, nous allons tous mourir." Je l'ai sentie trembler comme la feuille morte au moment où le coup de vent l'emporte au loin.




mardi 18 avril 2017

C'est aussi avec les yeux...

Ce qui sait en eux
Voilà ce que je vois
Dans ces moments
Où la mort est si proche
Les regards se rencontrent
Et nous nous parlons vraiment
Je ne saurai dire ce qui ce dit
Dans ces moments-là
Cela n'appartient pas à ce monde-là.


Tu sais, les regards se rencontrent
Quelque soit la distance
Ça, c'est quelque chose.

mardi 11 avril 2017

La porte des enfers ?

Ce serait quoi l'enfer ?
Un état sur lequel on aurait aucun pouvoir
Une souffrance infligée sans que l'on puisse s'échapper
Conscient et impuissant !
L'opposé de la lumière...
Mais peut-on parler de conscience si c'est sans choix ?

Non ! là où conscience s'éveille, le choix !
C'est le lâcher prise, la forme détachée
Qui libère totalement
Même s'il s'agit de mourir.

Il s'agit toujours de mourir !
En conscience, donc sans peur
Donc sans regret
Choix et liberté.

mercredi 22 mars 2017

Les yeux, dans les yeux ...

Pourquoi les hommes se conforment-ils ainsi à ce qui est dit?
Depuis qu'ils sont petits, il font ça
Pourquoi ?

Révolutionnaire dans l'âme, j'ai néanmoins été conditionnée à mon insu, je le sais, j'ai traqué cela et le traque encore.
Quand tu as traversé les couches superficielles : peur de ne pas être aimé, de ne pas être reconnu par les pairs, peur de se retrouver tout seul, rejeté par l’opprobre publique et privée, tu trouves les couches plus profondes... et là... la peur de mourir, tout simplement.
Il n'y a plus qu'elle, tu peux tranquillement la regarder les yeux, dans les yeux...

dimanche 12 mars 2017

Le souffle

La conscience, cette présence, actée toujours
La conscience qui a grandi avec ce corps
Parfois aussi elle s'altère avec son hôte
Sa maison, son commencement et sa fin.

La conscience est ce qui maintient l'âme
En ces circonstances, cette histoire
Aux multiples facettes
Vive, éveillée, elle s'élève avec cet oiseau du ciel.

Jusqu'où ? ce « je », cette présence à soi, au monde ?
Je ne sais pas ...
Il y a l'entrée dans le trou noir
Ne rien retenir mais savoir qu'on y était.

Alors ? Tu es revenu ?
 

Le coup du cadavre

Ils sont-là accrochés, secoués
Ils sont-là à pleurer au-dessus d'une dépouille
Mais !
Il n'y a plus rien dans cette chose inanimée
Enfin... la putréfaction qui se prépare
Opère déjà le retour à la matière
Mais !
Il n'y a plus rien du vivant qui habitait ce corps.

Alors, je vous le demande que faites-vous là ?

samedi 18 février 2017

Sur la berge, passer

Regarde, comme ils sont prisonniers de leurs personnages ! Oui ils pensent en être un seul, c'est encore plus enfermant. Ils avancent la tête tournée vers l'arrière, soucieux de l'effet, du résultat, qu'ils ne sauraient voir en cette position.
Et pourtant, tu es unique tu sais, et c'est bien parce que c'est toi.
Tiens une question : " Nous avons dit la fin en toutes choses, la mort tout au bout là-bas, cela fait une durée. Cet événement final est-il à nous attendre quelque part, ou bien est-ce la successions des secondes, des heures, des semaines, des années qui va finir par le faire advenir ?" 

mardi 7 février 2017

mardi 6 décembre 2016

Un enfer de flammes et de métal

Le paradis, promesse faite à ceux qu'on envoie à la guerre
Le confort, la sécurité, promesse faite aux esclaves des temps modernes
Voilà ce chemin de l'effroi que l'homme s'est inventé
Pour ne pas comprendre la mort.

jeudi 24 novembre 2016

samedi 19 novembre 2016

Le passage entre deux mondes

Quand tu es partie, au bout de cette longue nuit
Tout est là, en moi
Tout est là, parce que le témoin était là
Il suffit que je monte sur ce fil invisible
Et j'y suis...


Tu étais entrée dans ce qu’on appelle l’agonie
Les yeux fermés, le souffle tenu serré dans le râle
C’était la nuit
Derrière la fenêtre, la silhouette de grands arbres.


Ils avaient organisé ce temps de ton agonie
Pour plusieurs jours, plusieurs nuits, un relais
Cette première nuit, c'était mère et moi
A ton chevet
Ils ne savaient pas, ne sauront jamais
Que c'était encore toi qui décidais
Cette force était en toi
Et les leçons tu les donnais d'une  façon magistrale
« Regarde petite ! »
Et je regardais... et je regarde encore
C'est cela Voir.
 
Ta respiration comme une vieille locomotive
Tchouuu... tchouuu...
Inconsciente, c'est ce qu'on dit
Mais comme tu étais là !
 
Dans un coin de la chambre
Mère et moi, nous avons parlé
Comme jamais nous ne l'avions fait
Sauf peut être, quand elle me faisait des confidences
Alors que je n'étais encore qu'une enfant
Et qu'un jour, elle a cessé de le faire.
 
Dehors, par la fenêtre, de grands arbres
Noirs, immobiles, silencieux
Puis, avant l'aube, juste à la pointe du basculement
Un vent venu, je ne sais d'où, de bien loin sûrement
Les arbres ont gémi
Et j'ai dit : « C'est la fin »
Mère s'est affolée
Nous nous sommes rapprochées de ton lit
Et n'avons plus rien dit.
 
On dit le dernier souffle
Mais c’est faux
Il y a plusieurs derniers souffles
Ils te crurent partie
Qu’il fut grand leur effroi
Lorsque ton corps expira
Le niveau des énergies subtiles.
 
Ils étaient comme des enfants apeurés
S’accrochant à un "je vous salue Marie"
Comme le naufragé s’accroche à une planche
Dans l’immensité d’un océan en furie.
 
Je fus la dernière, à te parler
Par-dessus ce vent de panique 
« Va, petite grand-mère, ne crains rien, va ! »


mardi 1 novembre 2016

Fête des morts

Le jour de gris s'habille de deuil
Mais non, le jour en a rien à faire de nos commémorations !
Comme les humains ont la fâcheuse habitude
De se réunir, de fêter, de se souvenir, de pleurer ou de rire
Tous ensemble par le plus grand nombre
Le jour prend la couleur des humeurs.

vendredi 28 octobre 2016

Prendre la vie d'autrui

On ne donne pas la mort impunément, n'est-ce-pas ?
Et ceux qui ont cru devoir le faire pour accomplir je ne sais quelle tâche supérieure, ceux-là ne pourront jamais l'oublier. 

Ils se sont perdus.
Voilà le sens de la perte.

jeudi 20 octobre 2016

dimanche 25 septembre 2016

dimanche 10 juillet 2016

Apprendre de la mort


Ils n'ont rien appris, ne veulent rien apprendre
Ils soignent leur souffrance, plainte infinie
A leurs enfants morts.

Oh, ce problème avec la mort !

Les enfants n'appartiennent pas aux parents
Chacun de nous si particulier dans sa relation au monde
Tellement particulier que certains meurent jeunes et d'autres finissent bien, bien vieux et même grabataires durant des années.

Les enfants n'appartiennent pas aux parents
Ces derniers ne devraient pas revendiquer cette souffrance à vie pour la mort de leurs enfants.
Bien sûr le plus grand nombre sont dans cette revendication, mais bon il y a aussi les pollutions, les guerres, les exterminations !

mardi 5 juillet 2016

Pour les courageux ...

Sans même sans rendre compte
Le vivant écrit des partitions
Le jour, la nuit
Cela écrit une partition qui joue la musique.

Oh musique, mais aussi le bruit !
Le vacarme, l'horrible vacarme
Et voici que nous sommes en mesure, si-si-si, en mesure
D'intervenir en conscience dans l'écriture.

Nécessité d'en ressentir la nécessité
Hé quoi, quelle partie agira sur toutes les autres ?
La partition sur la mort.





jeudi 23 juin 2016

De la mort et de l'amour

L'amour peut-il revenir ?
Le véritable amour ne quitte pas.
Et les divorces !
Ne pas confondre le mariage institutionnel avec l'amour.
Et la mort.
La mort ? Les vivants sont dans l'illusion de la séparation.

lundi 20 juin 2016

Le programme de pleurer la mort

La frontière n'est plus aussi étanche
Les entendre les grands silencieux
Mais en vérité, ils ne sont silencieux que pour votre surdité
Là où la frontière est si étanche que la vie s'oppose à la mort
Et la mort à la vie, mortel combat.