Affichage des articles dont le libellé est du passage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est du passage. Afficher tous les articles

jeudi 13 octobre 2022

mardi 13 septembre 2022

Entre deux mondes

 

Ni jour, ni nuit...
Cela n'effraye pas la vieille femme.

L'enfant avait peur
Que plus jamais le jour ne se lève.

Ni jour, ni nuit
Le passage.

Ce n'est pas un tunnel
Atemporel.




lundi 20 juin 2022

Passer...

 
Elle est assise sur un tabouret, dans la petite cour, devant la maison. Elle vient de perdre sa voisine, son amie, peut être sa sœur. Je le sais pour être passée en voiture, il y a deux jours. Impossible de doubler, la chaussée est si étroite, un fourgon bloquait le passage. L’un des hommes du village s’est empressé de venir me dire, qu’ici, une dame est morte.

Elle est là, assise, sur le petit tabouret
Le chapeau en paille chouchou
Orné d’un ruban bleu
Enfoncé profond jusqu’aux yeux
Les mains croisées sur ses genoux
Le corps prostré
Elle répond à mon salut
Un léger sourire.
 
C’est la petite fille qui est là
Assise sur son tabouret
Et qui pleure silencieuse
Le départ d’un être aimé
Qu’on connaissait depuis toujours
Qui ne sera plus là
Chaque jour.
 
Plus loin, plus loin encore
La ligne d’horizon
Petite fille écoute…
Mais elle n’entend pas
Pas encore
Le jour s’approche
Dans ce monde agissant.



Dean Mitchell

mardi 28 décembre 2021

Le passage

 

Alchimie
Aux portes multiples
Encore faut-il en Voir au moins une
Peut-être pas toujours la même
Mais une, au moins.



vendredi 3 septembre 2021

D'autres lois

 

Ce théâtre enfermé
Dans les têtes
Libéré dans les têtes.

Par quelque chose réalisé
A un autre niveau.

Ce n'est pas de cause à effet
Synchronicité.




Julian  Fałat

De la blessure

 

Comme un oiseau blessé

Qui ne peut plus voler

Il lui faudra apprendre à marcher

Jusqu'au moment de passer.



Danijel Zezelj

lundi 23 août 2021

De la trinité

 

Ils ont toujours été deux


Deux et l'on dira la trinité
Pour ce qui fait ensemble
Liés et pourtant séparés
La nature duelle de toutes choses
Le facteur qui multiplie et réduit
L'opérateur qui n'existe que pour le deux.



vendredi 11 juin 2021

Quand enfin ils peuvent partir...


Les entendre c'est les voir
Les voir, c'est les entendre.

Certains s’effacent
Comme brume fond au soleil
D'autres font un signe de la main
En un sourire timide
Transparence, Ô transparence.

J'en ai vu un qui s'est élevé
En un grand rire
Quoi qu'il en soit
C'est allégresse.

La joie monte, haut, si haut
En des notes toujours plus claires.




samedi 17 avril 2021

Où restons-nous ?

 

Au moment où ils l'ont cru morte
Et qu'elle leur est apparue
Vivante encore
Trois expires
Ils se sont pris la main
Unis dans la panique
Récitation d'un « Je vous salue Marie ».

Où était-elle ?
En dehors, à côté ?
Non elle était avec celle qui partait
« Va ma petite grand-mère, va n'aie pas peur ».

Et là pareil
« Il faut croire, il faut croire !
En Jésus, en la bible, en dieu ! »
Unis par la peur. 




Charles Amaya

lundi 15 février 2021

Des rêves ...

 

Un jour le fils fit ce rêve :

« Nous étions les quatre petits, toi et moi, dans le virage après la ferme où les chiens ont été attaqués par ce boxer fou. Un camion blanc, un gros camion est arrivé à vive allure … tu étais sur la chaussée, il t'a happée, il a disparu et toi aussi.

Plus tard j'étais rentré chez moi, tu es arrivée, c'était bizarre. Tu m'as dit : « Regarde j'ai tout ce qu'il faut pour passer. Et tu as sorti d'un sac un à un, je ne sais plus quoi, tu me montrais. Et puis tu es partie. »

Oui, là-bas nous sommes déjà.


Phil Kock

samedi 30 janvier 2021

Le train ...

 

- Le train passe, passe


Oui, tout passe, heureusement !

Cela nous fait au final un beau voyage.



Adriana Sanz

samedi 9 janvier 2021

vendredi 26 juin 2020

jeudi 25 juin 2020

Le penseur n'est pas passeur


Ce qui condamne le sortir de ce cercle
Qui s'auto-alimente jusqu'au paroxysme du non-sens...

Ce qui ne se sait pas enfermé
Qu'il aime ou n'aime pas son état
Ignorance, confusion.

Ce qui sait l'enfermement
Et dit il n'est pas possible de sortir
Qu'il justifie ou pas cette impossibilité
Quels que soient les termes de la justification
Pêle-mêle il se dira que c'est la faute du voisin
Ou que c'est la vie qui veut ça !
Mensonge, renoncement.

Ce qui sait l'enfermement et la nécessité d'en sortir
Mais...
S'en remettre aux spécialistes
Soumission
Oui, mais à certaines conditions
Ne pas souffrir, ne pas être dérangé
Garder la maîtrise du processus
Que cela soit la promesse de progrès
Que je grandisse en cela
Toujours plus beau, plus fort
Moi, le plus grand, le plus fort
Penseur n'est pas passeur
Comprenne qui pourra.





lundi 20 janvier 2020

La porte des vents


La porte des vents s'est ouverte
Gorges profondes
Effilées
Coups de buttoir
Assauts ponctués de silence
Attente.

L'attente est longue
A qui ne pénètre pas le silence
Au cœur du silence
Plus d'écoulement du temps.




lundi 7 octobre 2019

Le passage


Lorsque tu auras quitté la ville, par la porte Sud
Il te faudra traverser le désert
Plaine immense écrasée sous le soleil
Au loin tu verras s'ourler des montagnes
Avance dans cette direction, jusqu'à sentir
Sous tes pieds des dunes se former
Le sable glisser
Avance encore !

De montées en descentes, tu découvriras
Un sommet, il a forme humaine, une tête et un chapeau
Les nomades l'appellent « Le monsieur »
Mais peut-être est-ce une femme, peu importe
Avance encore, le jour, la nuit avance encore
Lorsque tu seras au pied de cette montagne
Tu verras !

Attends l'aube
Sois éveillé bien avant les premières lueurs du jour
Aiguise tes yeux à la lumière noire
Tu percevras le basculement de la nuit dans le jour
Dans ce froid vif, comme un coup de vent dans des branches
Celles des arbres qui grandissaient il y a bien longtemps dans cette région.

Ne quitte pas du regard la statue de roche
Elle va peu à peu se détacher de l'obscurité
Bleus sur bleus et ce sont des mauves et des roses aussi
C'est alors !

C'est alors que tu verras un œil dans la paroi abrupte
Un œil s'ouvrir, s'éclairant des premiers rayons
C'est tellement, tellement !

Ils sont si nombreux ceux qui prirent peur
Hurlant, fuyant, colportant toutes sortes d'histoires.
Toi, tu resteras tranquille et …

Je n'en dirai pas plus, après c'est à toi de voir !


Participation à l'atelier d'écriture Mil et Une 
Sujet 35 / 2019


Jean-Michel Folon

vendredi 13 septembre 2019

Ça te pousse et repousse

Nous sommes tous de passage
Mais ils sont si nombreux ceux qui ne le savent pas
Et même quand ils disent : oui nous sommes tous de passage
Ils sont bien accrochés à leurs biens matériels
Et encore à des idées, des revendications, des idéaux
Des croyances.

Je suis de passage, parce qu'il n'y a pas de continuité
D'instant en instant cette respiration magique
Tout me quitte, dans cette béance je ne retiens rien.



Le grand passage

La nuit étend son manteau protecteur
Sur toute chose, en toute équité
L'aube déchire, chaque jour
Ce manteau si doux.

Le passage est froid, toujours plus froid.