vendredi 5 septembre 2014

Je ne vois pas de différence ...

Je ne vois pas de différence entre
L’enfant d’homo sapiens
L’enfant de la biche, de la louve
De la baleine, de la sardine
L’enfant graine toujours
L’enfant vivant.

Et voilà qu'après avoir défini la différence comme étant ce qui distingue pour opposer (étymologie : du latin differentia, différence, venant de differre disséminer, disperser, séparer, déchirer), on en a fait une catégorie centrale de la réflexion éthique, philosophique, politique pour parler de respect de la multitude …
Curieuse façon de faire, non ?
Vous, je sais pas, mais en moi cela fait des nœuds au cerveau, trancher aussitôt par Voir.
Alors, redire tout tranquillement :

Je ne vois pas de différence entre
L’enfant d’homo sapiens
L’enfant de la biche, de la louve
De la baleine, de la sardine
L’enfant graine toujours
L’enfant vivant.


jeudi 4 septembre 2014

Le pas suivant ...

Cela parle des enfants à venir
Pour nous, c’est déjà accompli
C’est curieux ces adultes qui se préoccupent
Encore, et encore, de leur devenir
Et ainsi, occupent tout l’espace
Imposant aux enfants les restes
Avariés, pollués, empoisonnés
 
D’un modèle qui a démontré sa perversité.
 

Émotion

L'émotion de naître
Émotion de la chair
A la pointe du jour.

Avant, bien avant
Que le penseur ne se lève.


mercredi 3 septembre 2014

Musique

Quand les hommes ont soufflé la musique

Produisant un rêve sonore

Ils ont dédié cette vibration

Qui à la femme, et elle à l’amant

Qui à dieu, l’unique ou le multiple

A la gloire de l’un, à la gloire de l’autre

La notre, toujours !


Mais il se passe cette chose si belle

Que la musique s’envole…

 

Dans sa geôle, le prisonnier

Dans la cour, l’enfant affamé

Dans la cuisine, dans la chambre

Dans toute la cité

Elle touche…

 

La nature du vivant révélée

A qui écoute

Libre.

 

mardi 2 septembre 2014

La cage

L'oiseau prisonnier dans cette cage
A beau battre des ailes
Ce n'est que lorsque la porte s'ouvre
Qu'il s'envole à tire-d'aile.

 

Naissance

La mère crocodile
Parle doucement
Avec ses petits encoquillés.
 
Nourris de l’œuf
Les voici, un instant, prisonniers
De cette peau protectrice.
 
Au bain, elle s’affaire
Lorsqu’elle entend...
 
Elle se précipite
Sa lourde queue
Dodeline. 
 
La voici, au dessus du nid
Qui creuse
Un à un, elle les prend
Dans sa puissante gueule
Les porte jusqu’au bras de rivière
Servant de pouponnière.
 
Bientôt, la saison sèche
Alors elle brisera
De sa lourde queue
Le barrage de terre
Libre chacun dans le flux
Du grand fleuve.

 

lundi 1 septembre 2014

Ne pas se méprendre sur le sens...

Il y a ces choses qui sont insupportables : les guerres, les enfants qui meurent de faim, la surconsommation, les pollutions, le manque de sens, de cohérence, les incompétences de nos gouvernements, les arrogances de tous les spécialistes, et tous ces murs qui se dressent les uns contre les autres.
 
Alors, ne pas se méprendre sur le sens de "tout est utile". Cela ne fait pas justification de ces ignominies cause de notre déconnexion en esprit. Cela Est, et c'est bien toute cette souffrance qui fait l'appel puissant, du corps comme du mental, pour franchir le pas, Voir !