dimanche 14 juillet 2019

Cette lumière, liberté intérieure...

Ce n'est la perception qui nous fait défaut
Rien n'existe sans cet attribut du vivant
C'est la liberté en conscience
Qui nous fait cruellement défaut
Alors tout est pour l'inconscient.

Appel si pressant
Mouvement intérieur qui se dévoile
A lui-même, conscience
Dans le silence
Et c’est présence puissante
Elle te précède, sais-tu ?
 
 
 
 
Bertha Wegmann (1846-1926)

samedi 13 juillet 2019

S'autoriser à...

Étouffer le poussin dans l’œuf
Question de profit
Au nom du profit tout s'auto-autorise.



 
DRAN et le monde

VOIR

Entre "toi et toi",  quels empêchements ?

Ta propension à te raconter des histoires
Se refus de Voir les choses telles qu'elles sont
Naissance et mort ! 



Du conformisme et du délire

Ils ont peur du délire, ces gens tellement conformistes !
Mais le conformisme est la forme la plus délirante qui soit
Celle qui conduit à toutes les formes de despotisme
Renoncement à sa propre relation au monde.




vendredi 12 juillet 2019

En cette clarté...

Quand on y pense tout à fait tranquillement, c'est quand même une chose incroyable que celle de chercher un sentiment de sécurité dans des promesses, celles de la science (nous trouverons les moyens de vivre plus longtemps, en meilleure santé, et qui sait ne plus mourir), celles des religions (dieu, le paradis, le nirvana, le grand soi, l'Un, t'accueillera après ta mort sans condition ou sous conditions).
Tout ça pourquoi ? Avec quels résultats ?

Le croyant me dira comme je l'ai entendu si souvent : il faut croire et ne pas poser de question ! Le ton est impératif, voir agressif, la question est dangereuse, elle pourrait laisser s’immiscer le doute en toi. Ah, c'est donc qu'on n'est pas sûr du tout qu'il en soit ainsi... alors on tuera pour défendre ce qui n'est pas.

Celui qui a la foi (ce n'est pas le même) est paisible, sa foi le nourrit. La question ne le met pas en danger, elle n'a pas d’existence en lui. Quelque chose le touche, qu'il aime. Et si réellement il vit cela, il ne cherche sa sécurité dans aucune représentation, il Est de cette relation vivante.

Il y a encore un autre état, plus profond, où la foi s'absente sans que le sentiment de sécurité soit recherché, VOIR. Là, toute pensée se déploie et accomplit ce qui se doit.




Santorini

Croyances et délires

Naïvement, donc sans réfléchir, je me suis toujours demandée pourquoi ceux qui croient en dieu, croient aussi au diable, tiraillés de l’un à l’autre.

Voir cette représentation dualiste apparaître en concomitance avec la position du penseur qui se prend pour une entité séparée. Si je me sépare c'est bien pour m’asseoir sur le siège le plus haut, c'est donc que les autres ne le méritent pas (les frères, hommes, animaux, végétaux, le ventre de la terre). Il me faut alors justifier de cet acte par une lutte sans merci, le diable entre en scène.

Par ces temps où la peur grandit, les prédications vraiment tordues vont bon train. Des histoires glauques qui mettent en scène des guerres entre le saint et le damné, entre le bon et le mauvais. Le fondement de toutes nos guerres fratricides, la mauvaise foi.

L'humanité va-t-elle sombrer dans cette forme de paranoïa aiguë, où le sentiment d’insécurité est omniprésent, où la vie même est ennemie ?




Vincent Van Gogh

Il suffit d'y penser un peu...

La nature reprendra toujours le dessus
Sais-tu pourquoi ?

Parce qu'elle est naissance et mort
C'est son principe actif, celui qui fonde l'éternité.

Alors que toutes les constructions de l'homme
Visent la durée, durer coûte que coûte 
A l'assaut du ciel.



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