lundi 19 octobre 2020

Marcher ...

 

Elle avait quitté les vastes plaines

Où l’homme avait construit les cités

Depuis des jours, elle gravissait la montagne

Routes, chemins, en lassés

Des jours, des mois, des années, des vies

A suivre ce tracé, larges virages

A droite, à gauche,

Dans la fatigue du nez collé aux pas

Dans la découverte de si beaux paysages

Tous les temps se succédant, froid, chaleur

La soif, et puis mouillée jusqu’aux os

Et puis surgissant de nulle part

L’arrêt commandé par le corps

Et autre chose, invisible présence

Points de vue embrassant toute la vallée

Grottes profondes et fraîches

Ruines tapies, sous-bois herbeux

Retrouver dans l’instant

Le goût de l’éternité

Et chaque soir, ce repos accordé

Moments de joies paisibles offerts.



Danny Seidman

Silence vivant

 

Cela observe, même quand cela donne donne l'impression d'être occupé ailleurs
Comme une lumière pensante qui n'est pas visible, enfin... 
Elle est perceptible, sans que l'on puisse la localiser.

Feint-elle cet ailleurs quand cela semble occupé ?
Non, le mensonge n'est pas de sa nature
Il n'y a pas de mensonge dans la nature
C'est cela qui s'occupe ailleurs.

Pas de jugement dans cette observation, neutre
Indifférence ?

Non, la sensibilité est évidente
Rien de commun avec la sensiblerie
Qui n'est qu'auto-apitoiement
Intelligence !

Alors des réponses ?
Non, pas de question.




Anthony Dimitri

Hier, au crépuscule

 

Crépuscule

Premier croissant de lune

Sourire à la nuit.


Fred Lamy

dimanche 18 octobre 2020

Du mariage

 

La mer et le ciel se marient à la ligne d'horizon...

C'est très beau.



La beauté du vivant

 

Dans l'ouest, couleurs savanes

Tout est sec, en cette finitude de la saison sèche

Nous roulons, je le dis : comme tout est sec ici.


Et là, un arbre, jaune

Tout nu de feuilles couvert de fleurs jaunes

Un Jaune riche, un jaune d'or.



Réels, virtuels, des concepts

 

La vraie vie et la fausse vie
Parce qu'il y en aurait une qui se passerait dans la tête
Et l'autre qui serait fondée sur des relations "réelles"
Des contacts physiques  quand l'autre est "tout autre".

Mais c'est toujours dans la tête et la tête est le corps
C'est toujours une programmation, une représentation
Une chimie influencée, influençable
Des attentes et des regrets.

Et plus l'esprit adhère au concept d'un réel à manipuler
En victoires et en défaites
Plus grandit l'idée de moi, l'idée de l'autre
Entre les deux, une frontière, un précipice
Des volontés pour construire des ponts et les détruire.





samedi 17 octobre 2020

De ce parfum dans cette ouverture

 

La fleur était grande ouverte

A l'abri des regards

De son échancrure

Un parfum suave

Montait en volutes dorées.



Rose de Turquie