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samedi 18 février 2023

Mais c'est à toi que tu fais souffrance !

 
Longtemps cela a été tu
Et puis le temps est venu de dire
Alors exprimer une réprobation forte
Sans faille auprès des pollueurs
Ceux qui répandent la chimie tueuse
Qui empoisonnent la terre
Ceux qui élèvent des animaux en cage.

Certains répètent ces actes contre nature
Dans l'intention de me déplaire
De me faire craquer, de me faire déguerpir.

Les pauvres fous !
Ils ne voient même pas
Que c'est à eux qu'ils font le plus grand mal !



samedi 31 décembre 2022

Voyez comme tout converge à nous signifier notre insignifiance !

 

Voyez comme tout converge à nous signifier notre insignifiance !
De petits groupes imposent ainsi leurs lois, leurs pouvoirs sur le monde. 
Comme nous sommes trop nombreux pour qu'ils nous contrôlent directement individuellement, ils ont appris depuis bien longtemps à agir sur nos cœurs et nos esprits, cela s'appelle l'éducation.
C'est parce que nous sommes insignifiants, si petits, tellement imparfaits, enfin c'est ce que nous avons accepté, peut-être, accepté de croire en opposition à l'Etre en soi, c'est donc pour cela que l'on nous gouverne. 
 
Si je me reconnais, si je vois combien chaque vie est unique, je refuse la manipulation, je refuse d'être utilisée par ce système mensonger, voleur, violeur, criminel. Je n'accepte plus que cette planète vivante, unique, soit détruite.

Je n'appartiens plus à ce système, je vois que jamais je n'y ai appartenu. 



Anonyme : "Je suis" sans peur et sans reproche!

Miche : Oui. Là où la question "qui suis-je ?" se trouve écrasée. 




lundi 26 décembre 2022

samedi 24 décembre 2022

Tu sais...

 

Tu sais ...
Quelques soient les conditions
Et elles ne vont pas s'arranger
Aller d'un pas léger.

Le pas léger rend tellement heureux
Quelques soient les conditions
Du monde extérieur.



Hiver austral


La cour est vide,
Le platane
A perdu ses feuilles
Dans les flaques le jour gris se mire
 
L’hiver est maussade dans les hauts du Sud sauvage
Vents violents et bourrasques pluvieuses s’éternisant
Dans la ponctuation de si belles journées
Ainsi nous allons du printemps à l’automne
D’un joli mois de Mai, à un triste Novembre…
 
Marcher un peu, marcher dans ces temps de contrastes
Annonciateurs peut être
Ce matin ? Sourire…, c’est le printemps !



Frédéric Lamy 

vendredi 23 décembre 2022

Le dialogue amoureux

 

Avions-nous pris rendez-vous ?
Je ne sais pas, peut-être...
Je suis arrivée la première
Sous le grand chêne
J'étais-là, paisible
Le regard plongé
Dans cet espace
Ni dedans, ni dehors
J'écoutais l'arbre
L'arbre dans la forêt
La forêt dans la montagne
La montagne...
J'écoutais.

Un bruissement
Loin encore
Une marche presque silencieuse
Tu approchais
Je te savais
Et d'un coup
Tu étais là
Face à moi
Passant par la fente
De cet espace Ni dedans, ni dehors.



Le penseur et ses pensées...

 

Arrête de penser que ce que tu fais, c'est bien !
Ou que c'est pas bien !
Comme si tu tenais les tenants et les aboutissants
Dans ta main comme le cocher tient les rênes
Même les meilleures peuvent casser.

Le destin échappe toujours
Ce n'est pas à ce niveau de conjonctures
Que tu règnes dans ta maison !




Comme un sablier

 

Tous parlent du solstice d'hiver
Mais ici, c'est le solstice d'été
Face à face les deux hémisphères
Reliés par un fil invisible.


jeudi 22 décembre 2022

Tellement autre, tellement loin...

 
Ce feu intérieur
Interagit, c'est bien certain
Niveau des énergies
Qui transpire d'une bien curieuse manière.
 
Plus possible de souffrir de cela
C'est bien toi que j'attendais
Tellement autre, tellement loin
Tellement occupé, tellement aux autres.
 
Tellement que je ne te rejoins qu'en moi
Sans savoir si c'est vraiment toi
Que je rencontre là
Et cela n'a plus d'importance
Parce qu'ainsi tu es tout
Le vent, la feuille qui bruisse au vent
Tu es le monde
Avec ce visage transparent
Le plus beau qu'il me soit donné
D'avoir vu, de mes yeux vu.


mardi 20 décembre 2022

Et que ça saute !

 

La musique court à pas menus
Petites jambes fluettes
A droite, à gauche, et que ça saute !




... sur le dos du monde

 
Glisser sur le dos du monde...
Une petite fille marche dans la rue.
Elle est furieuse, hâte le pas.
Elle vient de se retrouver devant l'épicerie alors qu'elle allait chercher le lait à la ferme de l'autre côté. C'est toujours comme ça, quand elle se perd dans ses pensées, le corps avance tout seul, mais il ne prend pas toujours la bonne direction.
 
Glisser sur le dos du monde...
Sur un banc... La ville est grande, mais à cette heure matinale, elle est calme encore. Une jeune femme et son petit garçon, ils se parlent gentiment. Ils viennent de manger un pain au chocolat, au coin des lèvres quelques miettes que l'enfant époussette de la bouche de sa mère. Elle rit, joyeuse. « Je t'aime maman quand tu es comme ça. »
 
Glisser sur le dos du monde...
La vieille femme vit ses derniers jours, combien ? On ne sait jamais. Elle a dit : « Tu sais ce qui me ferait plaisir ce serait de manger des fruits de l'été. » Ce n'est pas encore la saison, les pêches ne sont pas mûres :  « Ce n'est pas grave, regarde comment on fait mûrir les fruits. » Dans ses mains diaphanes, si petites et maigres, elles massent la pêche, l'abricot.
Au bout du lit, le gendre qu'elle n'a pas vraiment aimé, elle lève les yeux et le regarde, il sourit. « Ah, Léon comme vous avez un beau sourire ! »
 
Glisser sur le dos du monde...
L'enfant avait voulu pour son anniversaire, un foulard : « Comme le tien maman ! ».
Elle a sorti de sa boite le foulard, l'a trouvé beau, mais... « Il ne sent pas comme le tien, il ne sent pas bon comme toi. »
 
Glisser sur le dos du monde...
Nous courrions dans les champs détrempés, nous courrions après les corbeaux. Crottés nous allions nous faire engueuler ! Nous courrions dans les champs détrempés, ivres de pluie, de vent, et les corbeaux s'envolaient.
 
Glisser sur le dos du monde...
L’aïeule, si petite, encore plus petite dans ce corps qui s'en allait, est morte. Sur le chemin du retour traverser la grande forêt, à chaque sente qui débouchait sur la route, une biche et son petit. A chaque sente qui débouchait, dans la lumière des phares.
 
Glisser sur le dos du monde...


Le Héros

 

Le système qui dirige les existences individuelles
N'a pas de réelle pouvoir, aucun légitimité reliée à la source
Il fonctionne uniquement sur l'autorité et l'argument d'autorité.

De transgression en transgression, ceux qui naissent à la conscience héroïque « Entendre sa voix intérieure dans une confiance absolue » ouvrent la marche
L'ordre ancien va mourir, une phase révolutionnaire est en marche
Rien n'arrêtera la reconnection au vivant.




lundi 19 décembre 2022

Tribulations

 

Tributaires de ce que l'on est...
Comme ça, "semblant, que c'est pas exprès".





De la source

 

Ce n'est pas parce que j'ai les capacités que j'y vais
C'est parce que je suis parti que les capacités me sont données.

Ce n'est pas partir des capacités pour voir ce que l'on peut en faire
C'est le désir, le désir né de la conscience de la nécessité, chevillé au cœur
Qui met en marche.

Ainsi celui qui suit son impulsion intérieure en une absolue confiance
Rencontre les semeurs de trouble
Alors le travail de la conjonction des contraires.


Déjà publié ici 


Merci 

dimanche 18 décembre 2022

Chacun sa conscience !

 
Sache que tout ce que tu auras évité comme confrontation
Ces peurs que tu dissimules, ces mensonges que tu te fais
A toi-même
Au moment de mourir, te rattraperont
Alors que tu n'auras plus aucun outil utile à les affronter
Les voir en toute sérénité.

C'est ça le purgatoire dont parle la catholique
C'est ça quand il n'y a pas trop de ces dénis
Parce que … quand le paquet est trop lourd
Grand plongeon dans ce qu'ils ont nommé : les enfers
Souffrances sans fin...

Tu vois bien que tes désirs d'éternité, de durer encore et encore
C'est pas une bonne chose du tout !




David Ambarzumjan

De "cela" en toi...

 

Oui ouvre-toi, laisse-toi mourir à la peur
Ouvre-toi encore et encore
Circulation, espace
Tout est si beau...



samedi 17 décembre 2022

Des mystères...

 

La question de se nourrir n'a jamais été réglée, elle a pris une telle importance, pour celui qui se gave comme pour celui qui n'a rien à manger, pour celui qui se veut soucieux du respect du vivant, comme pour celui qui n'en a rien à faire.
 

Et si l'industrie, la chimie, la bourse, ont saisi entre leurs tentacules, les marchés, tous les marchés, de la terre arable jusqu'aux hangars de production, c'est bien la preuve que la question de se nourrir, comme la peur de la mort, sont maintenant de vrais problèmes, pour l'homme.