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mercredi 22 novembre 2017

Naissance...

J'ai déjà raconté l'histoire de la petite graine
Dans le grenier
On y est bien dans le grenier
Serrées les unes contre les autres
Les petites graines profitent.


De temps à autre la porte s'ouvre, raie de lumière
L'homme entre, avec sa pelle il remplit son seau
On ne les revoit jamais les petites sœurs
Ce qui fait bien peur, on se raconte dans le grenier
Plein d'histoires glauques.


Si bien que lorsque la porte s'ouvre
Toutes se poussent, roulent, glissent
Afin de ne pas faire parti du voyage.


Parmi ces petites graines
Une graine plus petite encore
On l'ignorait, une chose si minuscule
Ne mérite pas le nom de graine !


Un jour cette toute petite décida de profiter du prochain départ
Elle se prépara du dedans, du dehors, prête à tout, la vie en ce grenier
Parmi toutes ces mégères médisantes et tellement savantes
Elle ne la supportait plus.


Que s'est-il passé ensuite ?
Je vous laisse le deviner
L'imaginer
Le vivre peut-être...



 Jean-François Millet

lundi 20 novembre 2017

Ta souveraineté

Quand tu pousses cette porte 
C'est une image, parce qu'en vérité
Il n'y a pas de porte
Quand tu oses le sans filet
Et ne va pas t'imaginer qu'il s'agisse de te jeter
Dans le vide de la ravine
Non ! Moquerie de la raison que cela
Le sans filet, c'est aller sans les certitudes d'hier
Ce n'est pas une amnésie
Tu n'as pas besoin de réapprendre à marcher
Ni réapprendre à parler, à compter
Encore que parler et compter changent considérablement
Quand ils ne sont plus sous l'emprise du conditionnement passé


Donc quand tu fais cela, sans peur, sans aucune excitation
Entrer dans le secret du secret, en toi
Alors que  tu n'es plus dans cette attente souffreteuse de l'autre
Que tu ne dépends plus ni des promesses, ni des jugements
Ni des « on dit », ni des « il faut que », etc.
Quand tu fais cela vraiment...


Pensais-tu que j'allais te dire ce que tu vois (rires)
Ce que tu sens, ce que tu découvres, ce qu'il t'arrive ?
Je n'en sais fichtrement rien, je ne sais que pour moi
A toi de découvrir, ton chemin qui a du cœur
Ton chemin dans ton unicité retrouvée.




 Kulikaya Nadia

vendredi 27 octobre 2017

De la mort

Force est de constater que la vie
Je parle de la naissance à la mort
Dans cette condition, est une trajectoire
Qu'il y en a qui sont courtes
Et d'autres plus longues... 

 


vendredi 29 septembre 2017

La vague ...

Tout commence par une pénétration
Et le champ de la sensation est intense
Tout commence par une expulsion
Profonde, au bout du bout d'un souffle profond.
 
 
 
 

mercredi 20 septembre 2017

Entre manque et excès

Toujours un manque
Ou un excès
Être né de l'expression d'un manque.


C'est ce manque qui autorise la transcendance
Non pas atteindre le plus
Mais le non-point, entre les deux.




mardi 22 août 2017

...

Ce que l'on entend du dedans, Est
Insupportable à entendre du dehors
Comme une trahison
L'instant de la chute
Chaos.

Il faut apprendre... 




mardi 18 juillet 2017

NDE

"Ils" parlent de cette expérience
D'amour incommensurable
Peu importe qu'il y ait eu un être
Pour les accueillir, ou encore la lumière
Tellement, tellement, et pourtant n'éblouit pas
"Ils parlent" de...


Cessation de toutes tensions
De tout désir, de toutes attentes
De tout conflit
Les termes de la dualités se fondent
L'un dans l'autre, amour bien sûr
Puisque plus rien ne s'opposent.


Les formes se dissolvent
Non pas dans une grand soupe
Ni dans les bras du père ou de la mère, non !
Les particules retrouvent leur nature quantique
Onde, onde, onde... vibration
Claire conscience.  







mercredi 14 juin 2017

Frédérick Leboyer "Je suis devenu un "hippy""

Il est question de naissance...
Avoir porté en son ventre
Laisser grandir en soi
Mettre au monde
J'en ai déjà parlé plusieurs fois
Pas de péridurale en ce temps-là
Avoir d'instinct surfer la vague
Entre plaisir et douleur
Et ce moment si intense de la délivrance !
Accueillir l'enfant nouveau-né
En tellement de joie, et de fierté
Extase de conscience accrue.

C'est bien plus tard que j'ai lu cet homme
Frédérick Leboyer, médecin de son état
Un avec qui j'aurai aimé parlé...
Il vient de mourir
Dans un presque parfait silence médiatique, c'est dire !!!





Ci-dessous quelques extraits d'un entretien
C'est bien ça !

La naissance me semble l’exemple-type de l’événement unique dans le temps, de l’événement absolument non-reproductible. Ne défie-t-elle pas de ce fait tout approche scientifique ?
Frédéric Leboyer : Absolument. Chaque instant est nouveau, chaque naissance est différente. Vouloir l’aborder scientifiquement est une erreur. Comme la science ne s’intéresse qu’à des faits reproductibles, elle est par essence en-dehors de la vérité. On ne peut s’approcher de la vérité que par des symboles, des paraboles, que ce soient les paraboles chrétiennes, celles des autres mythologies, ou celles qu’employait Freud. Quand l’approche scientifique ne marche pas, on pense malheureusement qu’il faut plus de connaissances, de recherches, de crédits, et qu’alors on saura… Non ! Il faut prendre un autre chemin, une autre attitude, une autre perspective. Il faut envisager que la science n’est vraie qu’entre certaines limites. Au-delà, que devient-on ? On l’ignore. Mais on vit encore dans cette illusion du XVIIIème ou du XIXème siècle que la science pourrait finalement rendre compte de tout.
La naissance est un changement de niveau. C’est pourquoi il faut cesser de la voir comme un problème médical, biologique, physiologique. Il ne faut pas la regarder avec les yeux des médecins, ni avec nos yeux d’êtres humains. C’est un autre langage, une autre dimension, comme la mort. La naissance est une intersection de la durée, une entrée dans le temps quotidien, ordinaire.
...

Une amie qui a eu deux enfants m’a dit ces paroles merveilleuses : « quand une femme attend un bébé, à partir d’un certain moment, elle entre dans un état extraordinaire, elle n’attend plus rien, elle est comblée ». Dans la vie nous attendons toujours quelque chose, un livre, un film, un amant, un enfant… Elle, elle était sortie de la durée, dans la mesure où elle était complète. Cet état de plénitude où enfin on n’attend plus rien parce que plus rien ne manque est indescriptible…
Sans doute rejoint-il l’expérience mystique…
Exactement. Et les hommes essaient de revivre ce qui vient naturellement à la femme. Ils ne peuvent y parvenir qu’en retournant à leur propre naissance puisqu’eux-mêmes ne peuvent pas accoucher. Tous les chemins initiatiques sont des retours au sein de la mère pour revivre cet état de fusion totale.

Que se passe-t-il dans la conscience d’une femme au moment de l’accouchement ?
Une femme qui a touché les profondeurs d’elle-même cesse d’être limitée dans son corps pendant l’accouchement. Tout d’un coup elle devient une avec la Mère Divine, c’est-à-dire avec la vie, avec la Terre. Elle perçoit que quelque chose passe à travers elle. La peur de la grande expérience initiatique où, tout d’un coup, les murs du petit moi mental tombent. Ce fantastique élargissement du champ de conscience fait si peur que la femme s’en défend désespérément. Elle se raccroche à n’importe quoi. Elle est en train de se noyer ; or, il faut qu’une personne, qui ait elle-même vécu cela, qui se soit déjà noyée, ait le courage de lui dire « noie-toi », qu’elle la laisse se noyer, mourir. Car souvent elle meurt sous vos yeux : j’ai vu des femmes devenir blanches, vertes, avoir des sueurs froides, leur visage se creusait comme celui d’une agonisante. Elles sont passées par la mort, puis sont revenues à la vie.


Je ne peux que vous convier à découvrir l'intégralité de cet entretien... c'est un beau partage...

Ces derniers mots :
J’entrevois de plus en plus, sans trop comprendre, que tout ce que j’ai écrit sur la naissance s’applique en fait aussi à la mort. C’est la mort que je suis en train de raconter, de comprendre, de deviner. Ce n’est pas un parallélisme que je vois entre elles, ni une symétrie, mais…




dimanche 28 mai 2017

De la naissance

Le corps se détend, l'étau qui l'enserrait
Ouvre ses mâchoires de fer
Dans cet espace retrouvé se mouvoir
Doucement comme un bébé.


samedi 18 février 2017

Donner naissance

Donner naissance à un enfant n'est pas qu'un acte physique bien qu'il soit de nos jours réduit à cela, agrémenté de quelques émotions bien venues. Pire encore l'accouchement est maintenant un acte médicalisé, anesthésié, etc.

Qui le sait ? Personne en vérité ! Les douleurs de l'accouchement sont pour que la mère puisse surfer la vague, élever le niveau vibratoire, faire de cet acte un véritable acte de libération de conscience et pour l'enfant et pour elle-même. Par le haut, par le bas, elle peut cela, par la force du jour ou la force de la nuit elle introduit l'enfant dans ce monde de l'incarnation.
Instinctivement la jeune femme avait surfer la vague, la première fois celle de la force du jour, la deuxième fois celle de la force de la nuit. La vieille femme est en mesure de comprendre et de dire. Comprendre est plus que prendre en soi, comprendre c'est prendre et donner.
 

Sur la berge, passer

Regarde, comme ils sont prisonniers de leurs personnages ! Oui ils pensent en être un seul, c'est encore plus enfermant. Ils avancent la tête tournée vers l'arrière, soucieux de l'effet, du résultat, qu'ils ne sauraient voir en cette position.
Et pourtant, tu es unique tu sais, et c'est bien parce que c'est toi.
Tiens une question : " Nous avons dit la fin en toutes choses, la mort tout au bout là-bas, cela fait une durée. Cet événement final est-il à nous attendre quelque part, ou bien est-ce la successions des secondes, des heures, des semaines, des années qui va finir par le faire advenir ?" 

mardi 17 janvier 2017

De l'informe du "nous"

Des chevaux de bataille
Des sauveurs
Voilà ce que veut le peuple.

Masse informe
A laquelle on donnerait forme
Marée noire, enfin.

mardi 27 décembre 2016

Du fantasme

S'il y a un père idéal, il ne peut y en avoir qu'un
Dieu le père
Le créateur
La loi.

On n'imaginera pas une mère idéale, au sens qu'il n'y en aurait qu'une, parce qu'alors nous ne serions pas nés.


Le travail du trauma

Cette chose insensée qui est de penser que de vivre c'est répéter toujours la même chose. Ainsi, lutter contre la perte de ce que l'on connaît, que l'on croit posséder, oh la vilaine vie qui vient nous prendre !
La naissance, pourtant ! Je parle bien de l'acte de naître, des contractions, de la poussée hors de, du passage étroit, être tiré aussi, et la lumière éblouissante ! Premier acte de la séparation, pour être. La couleur est annoncée !
Il faut croire que la naissance en aura traumatisé plus d'un, que ce premier trauma n'aura pas été utilisé pour un travail, déni !

lundi 5 décembre 2016

Juste à propos

Ce n'est plus l'histoire des petites graines dans le grenier
Ni l'histoire de la grappe de raisin qui s'en va au pressoir
Mais au fond cela ne nous a jamais concerné
Juste la question de l'interdit dicté par les pairs
« Tu dois rester dans la barque où dieu t'a mise »

Là où l'on voit bien que les interdits reposent sur le mensonge
Des croyances, ce que l'on concède au plus grand
Afin qu'il ne vous écrase pas telle la fourmi solitaire
Des croyances qui ne peuvent supporter d'être remises en cause
Que tous adhérent à ces croyances !

Rien ne va seul
Et pourtant, dans cette opération, naissance en conscience
L'individu, l'indivisible, le libre, mercure
Plus de grappe, plus de barque, plus d'interdit
Le chemin caché se révèle, juste à propos.

mercredi 2 novembre 2016

Non, pas l'oubli !

C'est incroyable !
Un programme d'auto-destruction
Aspirer à se fondre dans l'inconscient
Alors qu'il est question d'une traversée
L'autre rive de la conscience.
 

jeudi 22 septembre 2016

De la naissance

Cette grande sensibilité à ce que les autres me font, quand je suis née, sans défense, ce fut terrible ! Consciente et sans défense, je n'aimais pas, mais alors je n'aimais pas ce qu'ils me faisaient qui finalement n'aura été que ce qu'ils voulaient me faire, parce qu'ils n'ont pas pu atteindre leur but. Je ne leur en veux pas, ils ne sont pas conscients de cela en eux. C'est bien pour ça qu'ils n'ont pas pu m'attraper, me changer, me conformer, et la souffrance, l'isolement, toutes ces incompréhensions, en moi, ont œuvré à toujours plus de conscience. C'est quelque chose !
Ce n'est pas que je ferme ma porte, ce n'est pas que je les rejette, ce n'est pas que je les méprise, entre eux et moi, c'est un travail, conscience et inconscience se rencontrent.
Si bien que la sensibilité qui m'a fait naître est devenue peu à peu sous le burin de ce travail, beauté du discernement, et là il n'y a plus de souffrance.

Toi ? 
De suite j'ai aimé ce que tu me faisais

lundi 12 septembre 2016

Féconde dualité

Je ne saurai dire si cela se passait, déjà, avant...
Sûrement oui, mais, inaperçu
Inconscient si fécond...

Voir venir, cela s'agrandit, s'élargit
Mais aussi se concentre
Glissement, suspension.

Je te lis, je t'écoute, je te sens
Je te connais, tu me connais
Deux, nous sommes assurément.