Que
les yeux cessent de courir, de la cascade à ce sommet
De
cette trouée dans la grisaille, à ce papillon
Qui
vient sécher ses ailes si près.
Les
yeux se posent là, sans effort, ils savent la bonne distance
La
bouche se tait, mais aussi le bavardage intérieur s’apaise.
Cet
espace qui s’ouvre devant soi
Redresse le corps qui avance
léger comme l’air, sans friction.
On
est rentré deux fois en soi, plus profond
Là
commence l’attention, la véritable attention.
mercredi 16 mai 2018
mardi 15 mai 2018
Flux et reflux
Et
si un instant, il y a confusion
L'instant d'après plus clair que jamais
Chaque moment de confusion ouvrant l'esprit
La conscience claire toujours plus...
L'instant d'après plus clair que jamais
Chaque moment de confusion ouvrant l'esprit
La conscience claire toujours plus...
Réflexion
Singulière dualité...
On
ne peut pas s'ouvrir à tout le monde
Il y a des énergies tellement négatives !
Et pourtant on peut être dans un état d'ouverture
Permanent, de chaque instant.
Ça je ne sais pas l'expliquer, et pourtant je le vis
Et pourtant je le fais... un œil ouvert, un œil mi-clos
L’œil grand ouvert reçoit toute la lumière
L’œil à demi-fermé, filtre, trie, toujours plus fin le tamisage.
C'est comme dire : "je fais..."
En ces circonstances c'est une question de conscience
VOIR, et cela se réalise.
Il y a des énergies tellement négatives !
Et pourtant on peut être dans un état d'ouverture
Permanent, de chaque instant.
Ça je ne sais pas l'expliquer, et pourtant je le vis
Et pourtant je le fais... un œil ouvert, un œil mi-clos
L’œil grand ouvert reçoit toute la lumière
L’œil à demi-fermé, filtre, trie, toujours plus fin le tamisage.
C'est comme dire : "je fais..."
En ces circonstances c'est une question de conscience
VOIR, et cela se réalise.
Béjaia algérie
Comme quoi, il n'y aurait qu'une seule chose à voir
Comme
quoi il n'y aurait qu'une seule chose à voir
On se demande bien laquelle
Que chacun voit quelque chose de différent
Bien que tous prétendent voir même chose.
Ah la belle illusion !
Qui fait ententes et discordes inutiles.
On se demande bien laquelle
Que chacun voit quelque chose de différent
Bien que tous prétendent voir même chose.
Ah la belle illusion !
Qui fait ententes et discordes inutiles.
Merci Nildo XS
lundi 14 mai 2018
La différence c'est toujours la souffrance
La
différence entre la folie psychiatrique, et la folie créatrice ?
Oui,
j'en vois une, décisive, facile à reconnaître.
C'est
que la première est cause de beaucoup de souffrances !
Souffrances
tues le plus souvent, le plus longtemps possible
La
seconde est … si douce, tant qu'on n'y touche pas !
L'idiot
du village qui ne ferait pas de mal à une mouche
Celui
qui n'a jamais rien à défendre, telle la souche il accueille
Celle
qui se donne toute entière, au-delà de ce que la raison commande.
Bien
sûr, la souffrance n'épargne personne, mais... là où la création
est possible, circulation des énergies, elle ne sait pas durer, elle
ne sait pas recoquiller l'être jusqu'à l'étouffer, elle ne sait
murer, terrer, taire.
Et
si parfois elle fait verser quelques larmes, c'est rédemption, au
cœur, à l'âme, et c'est partage pour le monde. Celui qui demande
à naître, à chaque instant, mort et naissance et mort encore...
cela est sans souffrance... flux et reflux, plaisir intense.
Même
lorsque l’œuvre créatrice se fait cris, hurlements, rugissements, c'est l'écho
d'un monde à l'agonie (qui osera dire que Non !), le peintre, l'artiste des couleurs, des mots, des lumières, des notes de musique, des silences, lui est au-delà, il témoigne.
Et son témoignage participe de la résolution, c'est certain !
Martina Stipan
Sous la tutelle de la grande patronnesse
Je
hais la morale, la morale est toujours celle du riche sur le pauvre
Et le pauvre se fait obéissant, conforme et dresse ses enfants.
J'aime le révolté, le voleur des 4 chemins qui défie le dictat
Des propriétaires, des confiscateurs de liberté, d'intégrité
Ces usurpateurs qui condamnent le sauvage, le vivant
Qui enferment en des cages !
Mais que vous êtes-vous laissés encagés ?
Et le pauvre se fait obéissant, conforme et dresse ses enfants.
J'aime le révolté, le voleur des 4 chemins qui défie le dictat
Des propriétaires, des confiscateurs de liberté, d'intégrité
Ces usurpateurs qui condamnent le sauvage, le vivant
Qui enferment en des cages !
Mais que vous êtes-vous laissés encagés ?
En marche la modernité marchande
Les
activités humaines, rouleau compresseur
Avance, écrase, détruit
Inexorablement c'est œuvre de destruction
Pour la nature, pour le règne animale, pour le règne végétal
Pour toutes créatures non conformes
Non utiles à son expansion.
Elle se nourrit cette entreprise de la chair
De l'animal, du végétal, de celle du pauvre
Du sans logis, de l'immigré, de l'exilé
Et puis elle se nourrit encore avec ceux qu'elle met au travail
Et encore avec les petits chefs, petits capots, petits maîtres...
Les beaux chants se sont tus, on n'entend plus
Que les rouages de la machine qui digère
Digère ces quantités phénoménales !
Le cauchemar est devenu réalité
Et j'entends les beaux chants toujours plus loin
Et j'avance quittant ce monde des hommes vers cet écho lointain
Si beau chant de mon amour...
Avance, écrase, détruit
Inexorablement c'est œuvre de destruction
Pour la nature, pour le règne animale, pour le règne végétal
Pour toutes créatures non conformes
Non utiles à son expansion.
Elle se nourrit cette entreprise de la chair
De l'animal, du végétal, de celle du pauvre
Du sans logis, de l'immigré, de l'exilé
Et puis elle se nourrit encore avec ceux qu'elle met au travail
Et encore avec les petits chefs, petits capots, petits maîtres...
Les beaux chants se sont tus, on n'entend plus
Que les rouages de la machine qui digère
Digère ces quantités phénoménales !
Le cauchemar est devenu réalité
Et j'entends les beaux chants toujours plus loin
Et j'avance quittant ce monde des hommes vers cet écho lointain
Si beau chant de mon amour...
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